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Fahmi Saïd Ibrahim donne des insomnies aux adversaires

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Fahmi Saïd Ibrahim donne des insomnies aux adversaires

Son faux retour au gouvernement vécu comme une calamité

Par ARM

      Où va nicher la peur politique? Jusqu’où faut-il aller et peut-on aller pour dénigrer celui qu’on considère comme un adversaire politique? Ces questions se posent à un moment où personne ne comprend ce qui se passe sur la scène politique comorienne, où les tartuferies, fourberies et coups de Jarnac se succèdent à une vitesse supersonique. Tiens! L’autre jour, cet acteur politique lança au téléphone: «Sais-tu que Fahmi Saïd Ibrahim a présenté des excuses à Mohamed Elamine Soeuf pour son interview sur Al-Jazeera, après sa condamnation en règle de la rupture des relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar? C’est à Paris qu’il a présenté ses excuses à Mohamed Elamine Soeuf. Il a peur de rentrer aux Comores, où il risque d’aller en prison».

Il a tout de même fallu expliquer doctement à l’interlocuteur deux choses. D’une part, Fahmi Saïd Ibrahim n’a dénigré personne, n’a désobligé personne, n’a insulté personne, n’a injurié personne, n’a diffamé personne. Il a juste exprimé un désaccord. Cela étant, sur le plan juridique, il est impossible de jeter un homme en prison juste parce qu’il a exprimé son désaccord avec les pouvoirs publics sur une décision prise par celles-ci. Il a également fallu expliquer à l’interlocuteur que même s’il y avait eu dénigrement, injures, insultes et diffamation, il aurait fallu que l’État comorien porte plainte à Doha, au Qatar, où Fahmi Saïd Ibrahim avait été reçu en grande pompe et où il avait accordé son interview à Al-Jazeera, la fameuse chaîne de télévision internationale basée à Doha.

D’autre part, il avait fallu dire à cet interlocuteur une chose très simple: Fahmi Saïd Ibrahim n’est pas du genre à prendre peur et à présenter des excuses là où il a raison. Une enquête s’était imposée. Quand la question a été posée à Fahmi Saïd Ibrahim, celui-ci s’était fendu d’un grand sourire au téléphone en guise de réponse, expliquant qu’il n’y avait pas matière à excuses. Il avait ajouté: «Présenter des excuses est un acte humain, un acte digne, un acte honorable, mais je vais présenter des excuses pourquoi? J’ai commis quelle infraction? Je suis un être humain, et je suis susceptible de causer du tort à autrui, mais sans le vouloir. Si je sens que j’ai causé du tort à quelqu’un, je m’empresserai de lui présenter des excuses. Mais, en condamnant la rupture des relations diplomatiques avec un État à qui nous n’avons rien à reprocher, j’ai commis quel tort et à qui?». Très bien dit.

Quelques semaines plus tard, plus précisément en cette mi-décembre 2017, certains sites et blogs comoriens ont annoncé l’imminence du retour de Fahmi Saïd Ibrahim au sein du gouvernement. Naturellement, le blogueur qui sait ce qu’il en est n’a même pas bronché quand il a appris cette rumeur. Il ne faut surtout pas accorder du crédit à n’importe quelle bruit de chiottes et de couloirs. Sans importance! Or, ce que les lecteurs et lectrices de la blogosphère comorienne ne savent pas, c’est que cette rumeur de bouchère a provoqué beaucoup de dégâts dans l’estomac, dans le sommeil et dans la tête des adversaires les plus haineux de l’enfant d’Itsandra.

Affolés, lesdits adversaires ont appelé les administrateurs de sites Internet et blogs qui ont publié la fameuse rumeur perfide. Ils voulaient des détails et de la certitude sur le retour de Fahmi Saïd Ibrahim au gouvernement. Oui, ils ont appelé, apeurés, la larme à l’œil, la mort dans l’âme. Pourquoi? Parce qu’ils voient en Fahmi Saïd Ibrahim un adversaire susceptible de les empêcher d’entrer en rond dans le gouvernement. Leur cohabitation au sein du même gouvernement est impossible.

Interrogés sur la question, les administrateurs de sites et blogs en question se contentent de réponses lapidaires et laconiques: «Il ne peut s’agir que de ceux qui, comme Maître Fahmi Saïd Ibrahim, ont un pied dans le Barreau de Moroni et un autre sur la scène politique nationale. Ce n’est même pas difficile d’imaginer de qui il s’agit. Je ne vais pas citer de noms car c’est facile d’imaginer la tête de ceux à qui Maître Fahmi Saïd Ibrahim donne des insomnies. Je peux juste affirmer que ces gens-là sont originaires de la même région de la Grande-Comore et exercent le même métier». Par la suite, deux noms finiront par être cités, et la chose fait rire. Comment des grands garçons qui disent pouvoir diriger les Comores deviennent fous et hystériques sur la base d’une rumeur vraisemblablement fausse?

      Là, nous touchons du doigt les 7 plaies de la «communication politique» aux Comores, une «communication politique» basée sur la rumeur folle et l’affolement. Comment ajouter foi à une rumeur prétendant que Fahmi Saïd Ibrahim, allié et ami de l’ancien Président Ahmed Sambi, allait se parjurer sur la place publique comorienne et mondiale juste pour retourner dans un gouvernement en plein naufrage dans un verre d’eau?

À moins d’être maudit, damné et sans la moindre perspective politique comme les mendiants Saïd Larifou dit Valentin le Désossé au vu de ses performances en matière de danses de rues et de Djaé Ahamada Chanfi dit Mna Djaé, «Le Minuscule Djaé», qui est ce Comorien ayant le sens de l’honneur et de la dignité qui irait aujourd’hui se faire hara-kiri auprès du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»?

Il y aura toujours des politicards aux Comores, et malheureusement ils existent, mais, en même temps, la flamme de l’honneur n’est pas éteinte. Tout comme une hirondelle ne fait le printemps, Djaé Ahamada Chanfi, Saïd Larifou et Achirafi Saïd Hachim ne feront jamais la classe politique comorienne, surtout à un moment où Houmed Msaïdié Mdahoma, leader mondial de «l’hermaphrodisme politique», a tout le mal du monde à maintenir en vie le RADHI, son parti politique créé le 24 mai 2014 et aujourd’hui déserté même par des membres de sa famille biologique. On n’achète pas tout avec les Trente Deniers de Judas…

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 16 décembre 2017.


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