Une Comorienne harcelée moralement par Boléro à la COI
Assoumani Azali: «Le contraire m’aurait vraiment étonné»
Par ARM
Maintenant que le fugitif international Hamada Madi Boléro n’est plus secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), les langues commencent à se délier. Le constat le plus constant porte sur son incompétence notoire. «Il passait plus de temps à voyager qu’à travailler. À ce jour, personne n’est en mesure de dire pourquoi il voyageait. Il aimait voyager, et il voyageait. C’est tout. Nous voulions trouver le moyen de le destituer, mais comment le faire sans froisser les Comores?», soupire ce fonctionnaire.
Et quand il était à son bureau, il s’était découvert une passion: torturer et harceler moralement cette Comorienne, fonctionnaire au sein de l’appareil diplomatique comorien, alors que le fugitif international n’est pas titularisé et n’est pas fonctionnaire aux Comores! Il a tellement haï, détesté et harcelé cette Comorienne que, jusqu’à la veille de son départ de la COI, il poussait certains agents de la Commission à porter plainte contre elle auprès d’une juridiction civile mauricienne pour la faire partir de la COI pour… harcèlement moral. Ce qu’il ne sait pas, c’est que les juridictions mauriciennes n’ont pas compétence pour juger une fonctionnaire internationale, surtout si elle est accusée d’exiger plus de travail de la part des agents. Vous l’aurez compris, cet homme est dans le n’importe quoi.
Comme les choses étaient allées très loin et que la Comorienne en souffrait énormément, elle en a parlé au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui compatit en ces termes: «Le contraire m’aurait vraiment étonné». À l’administration centrale, à Moroni, ce diplomate dira à la Comorienne: «Tu as eu la chance d’être nommée pour ton poste à la Commission avant la désignation de Hamada Madi Boléro en 2016, autrement, il allait te bloquer. Il n’aime personne, et ton cas n’est pas exceptionnel. Frustré et complexé, il déteste tout le monde».
Cet autre diplomate renchérit: «Boléro est tellement haineux et misanthrope qu’il s’est mis à dos tout le monde à force de haïr tout le monde. Son jeu avec Azali n’est pas encore clair, et n’a pas encore livré ses secrets, mais une chose est certaine: tout en comptant sur lui pour les besognes nécessitant une absence totale de morale et d’éthique, Azali déteste Boléro. Nous le savons, mais Boléro ne le sait pas. Boléro n’a pas encore compris qu’il a intérêt à être modeste devant Azali, qui ne supporte pas de voir quelqu’un se comporter devant lui en concurrent ou en égal. Actuellement, on a trop glosé sur le fait que Boléro n’a pas été invité à une cérémonie de remise d’un matériel offert par la COI aux Comores, mais on oublie qu’il n’est plus secrétaire général de la COI, que le même matériel a été remis à d’autres pays de la COI, qu’Azali n’invitait pas Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine pour l’inauguration des projets qu’ils avaient initiés. Et comment l’inviter à la cérémonie alors qu’il vient d’arriver de l’étranger et que le protocole sanitaire exige la prudence? En tout cas, à la COI, même les Comoriens sont soulagés de voir Boléro finir son mandat et s’en aller. Il n’a pas assuré».
À Djoiezi, on continue à dire que son séjour à la COI ou son retour aux Comores, «C’est Hadj Moussa et Moussa Hadj», en reprenant la fameuse expression marocaine, dont le pendant comorien est «C’est Hassan, c’est Houssein». Les oreilles des Djoieziens sont pleines de mensonges et de discours d’autocélébration et autoglorification de la part de celui qui s’est autoproclamé «meilleur juriste, meilleur spécialiste en Droit international public, meilleur spécialiste de Relations internationales et en Protocole des Comores». C’est toujours ça de pris.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 23 août 2020.
