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Djaé Ahamada Chanfi et Saïd Larifou, chefs en mendicité

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Djaé Ahamada Chanfi et Saïd Larifou, chefs en mendicité

Les 2 lascars ne reculent devant aucune honte pour mendier

Par ARM

      Faut-il plaindre le reptile politique Djaé Ahamada Chanfi dit «Mna Djaé», «Le Minuscule Djaé» (Photo)? Surtout pas! Sa reptation politique fait jaser le Tout-Moroni. Il est capable au cours de la même journée de soutenir deux camps politiques ennemis. L’ancien Professeur de Collèges en région parisienne, qui s’était présenté comme «Professeur des Universités», avant d’être confondu par ceux qui connaissent son parcours est un fieffé menteur. Pis, il ne vaut rien. Il s’est signalé comme un jongleur politique éhonté, passant chez tous les leaders politiques qui peuvent lui assurer strapontins et prébendes. Il est politiquement gourmand.

On le verra tour à tour chez Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, chez Ahmed Sambi, qui ne l’avait nommé à des postes importants que par pitié à son égard, après le crash de l’avion de la Yemenia, au cours duquel avait péri sa famille. On le verra par la suite boire l’eau des slips et chaussettes de Mouigni Baraka Saïd Soilihi, qui l’avait sauvé de la dégringolade politique, avant de se retourner contre lui. Il finira chez Ikililou Dhoinine quand les Mohéliens de Bête-Salam complotaient contre l’État et la République. Il jure que ses ennemis intimes sont Youssouf Boina et Maoulana Charif, allant jusqu’à quémander des articles contre Youssouf Boina en contrepartie d’un billet d’avion aller-retour Roissy-Hahaya. Ce fut tintin. Au même moment, alors qu’il était Vice-président de l’Assemblée de l’Union des Comores, on le retrouvera en train de comploter contre son «frère et ami» (selon ses propres mots) Bourhane Hamidou, Président de l’institution, qu’il voulait destituer, ignorant totalement que celui-ci était élu pour la durée de la législature.

L’ancien berger sans terre d’élection se liguera contre son bienfaiteur Mouigni Baraka Saïd Soilihi, alors qu’il est incapable de se faire élire Gouverneur en 2016. Comme tout fou maudit, il est haineux et misanthrope. Au fond, il n’aime que lui-même, et s’aime très mal. En 2017, en plein cérémonie communautaire chez lui à Koimbani-Oichili, il avait publiquement déclaré sa haine personnelle envers Maoulana Charif, alors que son rêve est de se faire coopter par le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», dont le vrai dauphin n’est autre que… Maoulana Charif. Il n’a même pas le sens des rapports de forces. Comment espère-t-il intégrer la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé si Maoulana Charif s’y oppose?

Ça devait être en 2012 ou 2013. Il se remariait en grande pompe à Aubervilliers, en région parisienne. Une délégation parlementaire comorienne et Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, étaient présents en France et avaient fait une présence très remarquée au cours de ce mariage. Par la suite, ses relations avec Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, allaient virer au vilain. Il ne ratait jamais une occasion pour dauber sur Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, qu’il traitait de «parvenu analphabète». Or, quand Msa Ali Djamal s’est fait virer de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), «l’odieux-visuel» public comorien, il se précipita chez ce dernier, où il était vu matin, midi et soir en train de boire l’eau des slips et des chaussures de l’ancien docker du Nord de la France. Finalement, le poste fut confié à Ahmed Ben Saïd Jaffar, qui avait dirigé la diplomatie comorienne sous Ahmed Sambi.

Mortifié, «Mna Djaé» se précipita dans un avion de la compagnie Ethiopian Airlines avec famille, armes et bagages en direction de Paris pour aller cuver sa honte et sa déception en banlieue parisienne. Il a fini par rentrer aux Comores, mais dans le rôle peu enviable d’applaudisseur dégoulinant de servilité et de soumission dès lors qu’il s’agit de faire l’apologie larmoyante des assises de la haine et du mépris. Chose qui ne manque pas de piquant, au cours de ses randonnées dans les hameaux, villages et villes, il est en compagnie d’Achirafi Saïd Hachim, le putschiste en herbe qui voulait renverser et assassiner le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri lors de l’équipée qui finit piteusement à Mohéli le 19 décembre 2001. C’est d’une honte…

Achirafi Saïd Hachim est un frère, mais ceux qui l’aiment ne comprennent pas pourquoi il crie famine pour tenter de se rapprocher d’un dictateur qu’il voulait assassiner en 2001 et qu’il continue à mépriser tout en recevant de lui le même mépris au quotidien. Tout cela est indigne de l’éducation faite de principes et de valeurs qu’il a reçue dans sa belle ville d’Itsinkoudi-Oichili. Même sa proximité politique avec Djaé Ahamada Chanfi, taillée sur le marbre de la mendicité, fait désordre. Ce n’est pas bien…

Seulement, le Tout-Moroni se pose la question de savoir si Djaé Ahamada Chanfi peut égaler ou dépasser le danseur Saïd Larifou dit Valentin le Désossé en matière de mendicité politique. Là-dessus, les meilleurs spécialistes de la mendicité politique et de la transhumance politique des «Navigateurs politiques» ont déclaré que le manant Saïd Larifou a un plus en matière de mendicité. Pourquoi? Parce que chez Ambari, auprès de qui il aime se faire photographier, comme chez Moinourou ou chez Marie Mayobe dite Marie-Madeleine, la Préférée de la République, il est capable de se lever et de crier: «Pourquoi le repas du chef n’est pas encore servi?», d’entrer à la cuisine et de servir lui-même le repas à l’homme qu’il voulait renverser et tuer. Car, en 2003, Saïd Larifou avait ramené de France une équipe de télévision devant filmer l’insurrection populaire qui devait précéder de peu le renversement et l’assassinat du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri. Ce dernier n’a rien oublié.

En d’autres termes, le dictateur du village est entouré d’assassins qui voulaient le tuer et brandir sa tête sur un piquet. En février 2016, quand Mohamed Ali Soilihi a commencé à lui payer une suite à l’Hôtel Itsandra jusqu’en mai 2016, on a entendu le danseur Saïd Larifou rappeler au monde entier que le tyran de Mitsoudjé était l’assassin de l’officier Ahmed Abdallah dit Apache (de Foumbouni, comme lui), dont il avait criblé le corps de balles avant de le faire promener sur le capot d’un véhicule militaire dans les rues de Moroni.

Par ailleurs, il sera toujours rappelé que le 30 mars 2016, lors d’une conférence de presse, Saïd Larifou traitait le putschiste de Mitsoudjé de poisson pourri: «Moi, je vous confirme qu’il a voulu me corrompre, il a même avancé le montant de 20 millions de francs comoriens [40.000 euros]. J’ai été énervé. J’ai immédiatement quitté les discussions car j’ai estimé que c’était de l’insolence». Le pauvre chéri! Et pourquoi le suit-il aujourd’hui comme un chien?

Comment cela se fait alors qu’aujourd’hui il est le plus grand mendiant politique du pays, un individu sans la moindre conviction politique, un prédateur qui ne recherche que de l’argent même dans le slip de l’homme qu’il voulait assassiner en 2003? Toute honte bue, celui qui est surnommé RIDJA, du nom de son parti politique mort et enterré, ne recule devant aucune honte pour se livrer à sa mendicité auprès de l’homme qui l’a salement humilié à Mitsamiouli. Aujourd’hui, il peut vivre de son métier d’avocat, mais a décidé de vivre dans le déshonneur et l’indignité. Comment fait-il pour être aussi nullissime? Dès qu’il a reçu le nom de son parti politique sans élus, ni électeurs, on a compris qu’il était foutu. La fermeture de son cabinet d’avocat à la Réunion n’est que la suite logique de sa descente aux enfers.

Son acharnement à faire disparaître la présidence tournante, qu’il défendait hier, relève de la folie. Son acharnement à s’inviter dans le débat économique sur «l’émergence» alors qu’il n’a même pas préparé le Baccalauréat pour pouvoir comprendre les questions d’économie relève de la bêtise pure. Son acharnement à soutenir des assises de la haine et du mépris que tout le pays rejette relève de l’obsession maladive. Cet individu ne vaut rien. Il est un vaurien. C’est un vaurien. Il a perdu même son visage de gendre idéal. On comprend donc pourquoi il fait un très bon couple avec l’ancien berger Djaé Ahamada Chanfi. Ce sont deux vauriens.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 15 décembre 2017.


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