Sauve-qui-peut! Plus personne sur le bateau immergé
Moustadroine Abdou, l’ivrogne de la République, boude
Par ARM
L’opinion publique est divisée sur le sujet. Pour un courant, le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi de Mohéli est devenu un ivrogne parce que, même s’il a, depuis longtemps, l’habitude grivoise et salace d’amuser le tapis et la galerie par des déclarations à l’emporte-pièce, ses divagations actuelles ne sont pas celles d’un homme normal. Pour l’autre courant, il n’est pas homme à «avoir soif». En tout état de cause, quand il prend la parole en public à Anjouan ou à la Grande-Comore, il remplit les oreilles des personnes présentes d’idioties, insanités et balivernes. Quand il parle à Mohéli, les gens se regardent, roulent de gros yeux dans leurs orbites, lèvent les mains au ciel et lancent un guttural «Macha Allah», «Gloire à Dieu» et se taisent.
Seulement, les âneries chez les personnalités publiques ne se limitent pas à Babadi. En effet, de l’autre côté de l’océan, Moustadroine Abdou, l’ivrogne titré et attitré de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, fait très fort. Or, en grattant un peu, on découvre avec l’horreur la plus horrible et la plus horrifiante que le soûlard Moutardoine Abdou est en service commandé. Il est chargé par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé d’insulter, injurier et menacer les Anjouanais chez eux. Même quand il boit une quantité astronomique d’«eau de riz grillé» et quand il profère ses injures, insultes et menaces, il le fait au nom et dans ce qui est supposé être «les intérêts» de ses maîtres et de leur «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.
Cependant, l’ivrogne Moustadroine Abdou a commencé à se plaindre: ses maîtres de Mitsoudjé lui demandent d’aller insulter, injurier et menacer, mais ne le soutiennent point en retour. Il est devenu un mouton noir sur son île natale d’Anjouan, mais personne au sein de la mafia au pouvoir ne lui apporte le soutien qu’il attendait. Or, Monsieur se voit déjà Président en 2021, et Kiki, l’ancien docker de Marseille, se répand en rumeurs perfides sur le fait qu’il sera son colistier pour la Grande-Comore, dans l’attente de devenir Président des Comores en 2031. Quelle grandeur d’âme! Le forcené y travaille activement. Bon courage…
Pendant ce temps, un slogan apparaît: «Je suis Abdallah Agwa», et le journaliste Abdallah Agwa est qualifié de «vrai citoyen, de frère et de confrère dont il faut défendre les droits». Cette belle sortie est suivie de l’explication selon laquelle la liberté et la citoyenneté ne se donnent pas, mais se conquièrent. De son côté, Kamal Eddine Saindou, membre du CNPA (Presse), estime que le pays évolue dans et vers le n’importe quoi. Et finalement, Houmed Msaïdié Mdahoma, le Pape de l’«hermaphrodisme politique» et de la «vasectomie politicienne», se sent obligé de lâcher que la liberté de la presse est un principe inaliénable, se référant à… 1789! Han! Il était temps qu’il soit clair, celui-là.
Il n’est pas possible de ne pas lâcher ce «han!» de bûcheron à un moment où Bête-Salam s’aliène Oumara Mgomri, Mohamed Saïd Abdallah Mchangama et le Président de l’unique Université du pays, après avoir biffé d’un trait de plume Msa Ali Djamal, qui était devenu le commis aux louanges et à la propagande, devant assumer en plus un rôle qui devait faire la synthèse entre le sociologue Pierre Bourdieu et le patron de presse Hervé Bourges. Dans un tel fatras d’incompétence criminelle, il faudra se demander où la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé va s’agréger une base sociale et des alliances stratégiques et tactiques durables et crédibles.
La question se pose avec autant d’acuité que désormais, la contestation du régime politique actuel est plus forte en Grande-Comore qu’ailleurs, où elle a déjà atteint les sommets.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 15 janvier 2018.
