Assoumani Azali, Saïd Larifou & Co morts à Mitsamiouli
La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, bientôt enterrée pour de bon
Par ARM
Finalement, après une longue attente et seulement 7 participants plus 33 figurants payés pour faire du remplissage, le meeting de Mitsamiouli du dimanche 14 janvier 2018 a été annulé. Notez le «finalement» en début de texte. Oui, «finalement», le meeting du dictateur de Mitsoudjé et de ses roquets sans honneur, ni dignité, a été annulé à Mitsamiouli. Comme à Mdé. Pourtant, la déconvenue subie par le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», mérite une analyse particulière.
1.- Mitsamiouli est la 2ème ville de Grande-Comore, après Moroni. C’est très important.
2.- En novembre 2017, un rassemblement sur commande avait eu lieu à Mitsamiouli, où le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri avait humilié l’homme sans honneur, ni dignité qu’est le danseur du ventre Saïd Larifou. Il s’était mis à chantonner en mimant les gamins: «Wassaya wadja wassaya kwadjadja» («Certains sont venus, d’autres ne sont pas venus»), et ce, à dessein de toiser et insulter l’opposition. Il avait surtout confirmé ceci: le ridicule ne tue pas, même lorsqu’on scie la branche sur laquelle on est assis. C’est bien Pierre Péan qui est l’auteur de cette phrase d’anthologie: «Au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve!».
3.- En personnes qui savent vivre, les Mitsamiouliens de la ville et de la région ont carrément ignoré ce meeting du Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous!», sans même user de banderoles, tracts et graffitis. Même Idriss Mohamed Chanfi a fait semblant de regarder ailleurs, se pinçant le nez pour disséquer plutôt «L’incurie et l’irresponsabilité des dirigeants dans la gestion des déchets de la capitale». Le philosophe Alain estime que la pire des injures est l’indifférence. Toutes proportions gardées, on pourrait rappeler des événements qui ont eu lieu en 609, au début de la Révélation de l’Islam: «Pour un peuple qui a eu cent vingt-quatre mille prophètes, qu’un homme de plus parle du Ciel et de Dieu, au coin de la rue, ce n’est pas un fait qui mérite que l’on s’y arrête». Dès lors, «les gens de La Mecque ne sont pas hostiles à l’Islam. Ils l’ignorent. Les Qoraïchites voient prêcher Mahomet; ils passent près de lui sans prendre une attitude quelconque. Ils sont indifférents»: Virgil Gheorghiu: La vie de Mahomet, Librairie Plon, Presses Pocket, Paris, 1962, p. 101.
Nous n’allons pas comparer le brigand et assassin de Mitsoudjé au Prophète Mohammed.
4.- Il y a donc eu maldonne à Mitsamiouli. Pourtant, c’est la ville de Saïd Mohamed Sagaf, ancien Président du Comité de Pilotage, de la ministre de la Santé (et du ministre de l’Éducation nationale dans le précédent gouvernement), d’Ali Nassor, Conseiller à Bête-Salam (qui avait été aussi Conseiller durant toute la première kleptocratie du kleptocrate Assoumani Azali Boinaheri), d’Oumara Mgomri, Directeur général de Comores Télécom jusqu’à la veille du meeting (il vient d’être limogé de manière sale, hypocrite et inélégante), de l’Ambassadeur Mahmoud dit Lamartine (qu’on a vu aux avant-postes lors de la dernière Commission mixte France-Comores), d’Abbas Dahalane, Président du Mouroi et membre du Comité de Pilotage…
On pourrait continuer à allonger la liste de tous ceux et celles qui auraient dû, chacune et chacun, remplir la salle, d’autant qu’en républicaine, Mme la Maire de la commune s’est présentée à la salle de cette comédie bouffonne et théâtrale annulée, faute de spectateurs. Dans une République digne de ce nom, tout ce beau monde aurait rendu le tabler. Dignité? Que nenni! Que nenni!
Mais, au moins, les membres du Comité de Pilotage auraient dû faire comme l’un des leurs, à savoir: le Grandissime Docteur Sounhadj Attoumane, Docteur des Docteurs, cardiologue des cardiologues. Il s’était contenté d’essayer de faire profiter à son chefaillon le micro de la mosquée de Coulées-de-Laves, à Moroni, un vendredi. Ce fut tintin! Oui, ce fut tintin. Tintin, Mesdames et Messieurs. Ça avait été un échec retentissant et lamentable. Le cardiologue au cœur malade n’osa jamais proposer de nouveau à l’homme malade du Hambou d’aller tenir un meeting à Bimbini. Il compte seulement le nombre de jours avant la fin de ces tournées qui tournent au dérisoire et à la dérision. Il compte surtout ce que ça lui rapporte encore, en jouant les prolongations.
En tout état de cause, les Mitsamiouliens nous ont habitués à du fair-play, et Ali Toihir Mohamed, en homme aux manières racées et raffinées, en connaît un rayon sur le chapitre, lui qui ne revendique aucune paternité sur l’établissement des relations entre les Comores et la Chine populaire, qu’osent s’approprier perfidement et ignominieusement des voleurs et des vantards, dont le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri.
Mais là, quelle claque d’indignation envers les concepteurs de ces «asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris envers tous les Comoriens, morts et enterrés à Mitsamiouli!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 15 janvier 2018.
