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Chabounane Baguiri, «Député» inconstitutionnel, illégitime

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Chabounane Baguiri, «Député» inconstitutionnel, illégitime

Non élu, imposé par le tyran, il n’est ni à défendre, ni à pleurer

Par ARM

       Chabouhane Baguiri, «Vice-président» de l’Assemblée de l’Union des Comores, le «Palais du peuple où le peuple n’a […] envoyé personne» (ASS: Tourments, retournements et détournements, L’Archipel n°81, Moroni, 6 avril 1992, p. 15), a été chassé de cette institution dévoyée, ce Parlement croupion, cette Chambre d’enregistrement des démangeaisons cérébrales de son maître, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Il a suffi, pour ce faire, d’un simple procès-verbal faisant état de sa candidature dissidente, alors que son parti politique, la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), a fait un autre choix, également dégoûtant, pour le Gouvernorat de Mohéli. Aucun article de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du lundi 30 juillet 2018, du Code électoral, d’une loi, d’une ordonnance, d’un règlement, d’un Code juridique quelconque n’a été cité pour justifier cette vengeance de politique politicienne.

       Votre site ne verse pas de larmes de crocodile pour cette Nuit des Longs Couteaux lors de laquelle des criminels commettent leurs crimes sur d’autres criminels dans leur organisation criminelle. Voici les raisons cumulatives qui vont expliquer la position de votre site préféré.

1.- En Droit, Chabouhane Baguiri n’était pas élu, mais imposé par démangeaisons cérébrales par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. De ce fait, son mandat de «Député» ne reposait sur une aucune base juridique, mais sur un coup de force violant toutes les règles de Droit en matière d’État de Droit et de démocratie. Il était devenu «Vice-président» en 2016, et par la suite «Député» par la force d’un dictateur illégitime et inconstitutionnel et non par la voie des urnes, celui du choix du peuple. Or, tout bon juriste sait que «dans une société moderne, les élections jouent un rôle capital pour que l’on ne puisse pas s’y intéresser. La constatation suffit pour induire qu’à l’instar d’une fondation pour un immeuble, les élections sont indispensables à la mise en place des régimes démocratiques. Comparativement à un immeuble bâti sur une fondation peu solide, un régime politique aurait des difficultés à se consolider s’il est assis sur un hold-up électoral. Il s’écroulerait au moindre contact des intempéries produites par des conditions météorologiques moins clémentes»: Jean-Louis Ésambo Kangashé: Élections en Afrique, un modèle d’importation étrangère ou une voie originale de démocratie, in Frédéric Joël Aïvo et autres: La Constitution béninoise du 11 décembre 1990: un modèle pour l’Afrique? Mélanges en l’honneur de Maurice Ahanhanzo-Glélé, Éditions L’Harmattan, Collection «Études africaines», Paris, 2014, p. 441.

Le bon juriste dit qu’au centre de l’élection, il y a le peuple et non un dictateur et son entourage, et le peuple n’a pas élu Chabouhane Baguiri: «Le peuple est titulaire du pouvoir souverain au sein de l’État»: Michel Verpeaux: Droit constitutionnel français, 2ème édition, PUF, Collection «Droit fondamental», Paris, 2015, p. 36.

De fait, «en droit, la légitimité s’apprécie à la façon dont le pouvoir a été transmis. Sera considéré comme illégitime le gouvernement qui tiendra son pouvoir d’une investiture irrégulière»: Philippe Ardant et Bertrand Mathieu: Droit constitutionnel et institutions politiques, 27ème édition, LGDJ et Lextenso Éditions, Issy-les-Moulineaux, 2015, p. 161.

Le bon juriste conclut son plaidoyer en faveur de la régularité, impartialité, sincérité, transparence et caractère démocratique de l’élection par un cri du cœur: en Droit, l’élection est le «choix par les citoyens de certains d’entre eux pour la conduite des affaires publiques. Ce procédé permet aussi aux électeurs de choisir indirectement une orientation politique»: Raymond Guillien, Jean Vincent et autres: Lexique des termes juridiques, 15ème édition, Dalloz, Paris, 2005, p. 258.

Or, même si le limogeage de Chabouhane Baguiri relève d’une vengeance de politique politicienne, il aurait été criminel de défendre un «mandat» de «Député» basé sur l’inconstitutionnalité, l’illégitimité et l’illégalité, puisque les Mohéliens n’avaient pas élu cet individu, qui avait été imposé de force par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

Les ivrognes de l’Assemblée: Chabouhane Baguiri et Moustadrane Abdou Mafitsi (Foutaises)

2.- D’un point de vue politique, Chabouhane Baguiri a bien mérité ce qu’il lui arrive. Depuis le jeudi 26 mai 2016, il est au cœur palpitant d’une dictature, inconstitutionnelle, illégitime, illégale et violente dont il avait soutenu tous les crimes. Quand, le 18 juin 2018, alors qu’il était «Vice-président», son homologue Djaffar Ahmed Saïd Hassani avait eu une crise de conscience et avait produit un très bon discours contre le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dont il était «Vice-président», c’est lui, que le dictateur de Mitsoudjé et Ambari Darouèche, sa première épouse, avaient choisi pour le critiquer, dans la précipitation au cours d’une conférence de presse stupide, en présence de la dictatrice Ambari Darouèche. Il n’a jamais critiqué la dictature de Mitsoudjé, même quand elle l’avait réduit de «Vice-président de l’Union des Comores» en misérable «Vice-président de l’Assemblée de l’Union».

Les Mohéliens avaient tous rejeté les «Assises nationales de la Haine et du Mépris» imposées en 2018 par la dictature de Mitsoudjé. Or, Chabouhane Baguiri et le fou sans honte, ni dignité, ni personnalité, ni foi, ni Loi Mohamed Saïd Fazul avaient nié Mohéli, parce qu’ils avaient reçu de l’argent volé au peuple comorien. Dans un discours très digne et prémonitoire, Mme Andhoimati Mikidadi dite la Mère de Faïz, avait averti les deux voleurs, aujourd’hui rejetés par leur propre ancien chef. Leur deuil ne fait que commencer. Déjà, en 1997, quand Mohéli voulait se retirer des Comores après des décennies d’injustices, le Président Mohamed Taki Abdoulkarim avait nommé Chabouhane Baguiri Gouverneur très intérimaire de Mohéli, uniquement pour humilier Mohéli. Chabouhane Baguiri avait joué le jeu sans penser à la douleur des Mohéliens, qui auraient préféré leur mort collective plutôt que de voir à la tête de leur très belle île le bandit sans généalogie qu’il est. Qui est son oncle? Qui est sa tante?

3.- Sur le plan personnel Chabouhane Baguiri est plus qu’un sale type, un type sale; il est une saleté. Avec son complice, le fugitif international Hamada Madi Boléro, il vend des visas. Les deux voyous volent certains clients: ils prennent l’argent sans fournir le visa Schengen. Un jour, des gens de Mdé, Grande-Comore, avaient attaché à la corde le Député voleur Chabouhane Baguiri, qui venait de les dépouiller de plusieurs millions de francs comoriens sans leur remettre les visas. La capture de Chabouhane Baguiri avait eu lieu au Palais du Peuple, devant les autres Députés et d’autres témoins, pendant que le fugitif international Hamada Madi Boléro, était parti se cacher dans son village de Chouani, en Grande-Comore.

Lors de la grosse bagarre entre Chezani Mboinkou et Hantsidzi, une personne avait été tuée. Chabouhane Baguiri avait volé l’argent des coupables, en promettant la clémence du «Procureur» Soilihi Mahamoud Mansour dit Sako ou Massa Kokari. Celui-ci apprit la chose, et fit menotter le criminel Chabouhane Baguiri. Ce dernier s’était également illustré de façon triste le jour où une de ses épouses lui avait remis l’argent pour l’achat du billet d’avion pour leur fils devant faire ses études supérieures à l’étranger, le bandit ayant tout simplement volé cet argent pour jouer au loto. Un soir, à Djoiezi, l’orchestre Safinati Salama, dont Chabouhane Baguiri, est un des fondateurs et ex-guitaristes, avait assisté à l’enlèvement de ses instruments parce qu’il n’avait pas remboursé les frais d’achat d’instruments en France. Des explications avaient permis de saisir que l’argent avait été remis  à Chabouhane Baguiri, qui l’avait volé.

Devenu «Vice-président de l’Union des Comores», en 2016, à la suite de la fraude électorale à «104%», Chabouhane Baguiri mettait en location les passeports diplomatiques de ses épouses et de ses enfants, et vendait les tickets de carburant de la puissance publique.

4.- Chabouhane Baguiri doit savoir que la Nuit des Longs Couteaux avait lieu entre le vendredi 29 juin et le lundi 2 juillet 1934, et les assassinats avaient atteint leur niveau le plus élevé plus précisément pendant dans la nuit du 29 au 30 juin 1934. Il s’agissait d’assassinats au sein des Nazis d’Adolf Hitler. La victime la plus célèbre des tueries commanditées par Adolf Hitler avait été l’officier criminel Ernst Röhm, un ami du dictateur génocidaire nazi. Quand Ernst Röhm comprit ce qui lui arrivait, il avait rappelé ce mot de Pierre Victurnien Vergniaud (1793): «La révolution est comme Saturne: elle dévore ses propres enfants». En malfaiteur professionnel, Chabouhane Baguiri doit savoir que toute association de malfaiteurs finit toujours mal, parce que du mauvais naît toujours le pire.

Donc, votre site préféré ne versera pas une larme de crocodile pour le criminel Chabouhane Baguiri. Bien fait pour lui! Mohéli attend avec impatience la descente aux enfers d’autres criminels agissant contre son honneur et ses intérêts. Ils paieront tous, un à un.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 28 décembre 2023.


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