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Indignité et indécence d’Aïcham Itibar face à Chayhane

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Indignité et indécence d’Aïcham Itibar face à Chayhane

Indignité et indécence malsaine de Damed face à Chayhane

Par ARM

       À l’École professionnelle des Barreaux des Cours d’Appel de Paris (ÉFB) ou École des Avocats de Paris, chaque promotion a un parrain. Moi, j’étais membre de la Promotion Henri Leclerc. Lors de notre rentrée solennelle, qui avait eu lieu à la prestigieuse Salle de la Mutualité, j’ai entendu les meilleurs discours, produits par de prestigieux Magistrats et Avocats, prononcés dans «un français bon père de famille». Comme le parrain de notre Promotion est le célèbre Avocat Henri Leclerc, ce dernier, très ému, avait prononcé un discours de très haut niveau. Il nous parla de l’émotion de son père quand il estimait que Pierre Laval, un des chefs du régime politique de Vichy, donc un des chantres de la Collaboration avec l’Allemagne nazie, n’avait pas eu une défense digne de ce nom. Le jeune Henri Leclerc (il est né en 1934) était étonné de voir son père s’émouvoir sur la défense de l’un des hommes les plus détestés de France. C’est par la suite qu’il allait comprendre que, quelles que soient les fautes et infractions reprochées à un justiciable, celui-ci a droit à un bon système de défense et à un procès équitable. Même les personnes accusées de crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont droit à une bonne défense et à un procès équitable.

Depuis que les Comores sont de nouveau face à une nouvelle mascarade électorale, votre site préféré a pris ses distances avec l’actualité politique sociale de ce pays. Celle-ci ne présente à ses yeux aucun intérêt: mort de la politique, une dictature inintelligente, violente et sans classe, une opposition assommante et inorganisée, des élections qui n’auront pas lieu et qui seront une mascarade de plus… Rien de tout cela ne nous intéresse.

Pourtant, il y a deux sorties médiatiques qui ne laissent pas indifférent le juriste qui ne fait confiance qu’au primat du Droit pour sauver toute société.

1.- La première sortie médiatique est le fait d’un des pires ennemis du Droit aux Comores, un «juriste» perclus de concussion et d’incurie, une créature infâme, méprisable, corrompue et incompétente, dont la seule compétence consiste à pervertir le Droit, à vivre de conflits d’intérêts, à corrompre les Magistrats, en leur fournissant des jeunes filles et de l’argent pour gagner dans l’illégalité et l’immoralité des procès à la chaîne: «L’Avocat» Aïcham Itibar, associé à toutes les saletés du Tribunal maudit de Moroni.

Il a eu tort d’attaquer et d’infantiliser l’ancien ministre Saïd Ali Saïd Chayhane, dont la candidature aux élections gubernatoriales de la Grande-Comore venait d’être invalidée pour des prétextes fallacieux. Aïcham Itibar a commis une grande faute déontologique en s’en prenant à un confrère, l’Avocat de Saïd Ali Saïd Chayhane, en se posant en donneur de leçons devant lui alors que celui-ci était normalement constitué, en infantilisant Saïd Ali Saïd Chayhane, en affirmant, toute honte bue, que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait eu droit à un procès équitable, en reconnaissant au candidat Ibrahim Mzé, un criminel et voleur adoubé par la dictature de Mitsoudjé, le droit et le pouvoir de connaître le contenu du dossier des autres candidats pour les faire rejeter, alors qu’il n’est censé connaître que le contenu de son propre dossier de candidature. Quel pays!

Aïcham Itibar, qui n’arrivait pas à cacher sa situation de mendiant vis-à-vis de la dictature de Mitsoudjé, aurait été honnête avec lui-même s’il avait pu expliquer aux masses populaires si le dictateur Assoumani Azali Boinaheri avait fait une vraie déclaration de son patrimoine, lui qui avait été accusé en janvier 2007 par le très sérieux et très crédible Thierry Vircoulon d’avoir volé 40 millions d’euros (20 milliards de francs comoriens) au peuple comorien lors de sa première kleptocratie, et qui, depuis le 26 mai 2016, a multiplié par 10.000 l’argent qu’il avait volé aux Comoriens du 30 avril 1999 au 2 mai 2006. Dès lors, est-ce que, la main posée sur le Coran et sur le cœur, le regard tourné à La Mecque et Médine en signe de dévotion sincère, la voix tremblant des trémolos de la sincérité, Aïcham Itibar peut dire aux masses populaires que son dictateur Assoumani Azali Boinaheri a fait une déclaration incluant tout l’argent qu’il a volé aux Comoriens? Qu’il le dise pour que la chose soit claire dans les esprits.

Extrait de la Revue Etude, janvier 2007

2.- La deuxième sortie médiatique pourrie est de la prostituée la plus sale et dégueulasse de Grande-Comore: Damed. Voilà un garçon transformé en fille, couchant au plus offrant, ici pour une voiture, là pour une somme d’argent, étant arrivé à se convaincre fallacieusement qu’il est une belle plume. Ce mercenaire du sexe, qui fuit les filles et le mariage comme la peste, le choléra et le coronavirus réunis, est qui pour insulter Saïd Ali Saïd Chayhane?

Damed devient officiellement Dame

Certes, Saïd Ali Saïd Chayhane n’avait pas un comportement exemplaire quand il était au sein de la dictature de Mitsoudjé. Pourquoi Damed ne le critiquait pas quand il était au cœur de la dictature, mais a attendu son limogeage pour s’en prendre à lui? La chose est facile à imaginer. Damed, naguère marié à un commerçant marocain, qu’il a abandonné en rase campagne, dans le plus scandaleux des abandons de domicile conjugal, connaît sans doute le fameux proverbe du Maroc selon lequel «quand le bœuf est à terre, de nombreux couteaux apparaissent». Damed fait la leçon à Saïd Ali Saïd Chayhane sur le plan moral alors que lui-même pratique l’homosexualité dans un pays où cette pratique est mal vue. Il a le droit d’avoir la vie sexuelle de son choix, c’est son droit, mais aux Comores, il est considéré comme ayant un comportement social «inapproprié». Alors, de quel droit insulte-t-il Saïd Ali Saïd Chayhane? Après l’ancien Député Hassan Toibibou d’Oussivo, le bordelier Ibrahim Ali Mzimba, Damed a pour nouveau chef, Monsieur Fils, Nour-El-Fatah, fils du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de la dictatrice Ambari Darouèche. La vox populi dira un jour s’ils couchent ensemble, l’un et l’autre étant des obsédés sexuels maladifs et notoires.

Le juriste tient à expliquer une chose fondamentale. Ce n’est pas parce que Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas été un bon quand il était dans les entrailles de la dictature de Mitsoudjé qu’il doit être livré en pâture aux hyènes et chacals du Tribunal de Moroni. Il a droit au Droit et à l’équité. Personnellement, je ne ferai jamais partie de ceux qui lui nieront ses droits au prétexte non fondé en Droit qu’il avait été le collaborateur du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Le Droit ne fonctionne pas ainsi. D’ailleurs, si demain Aïcham Itibar et Damed tombent du tomatier, nonobstant tout mon mépris à leur endroit, je serais parmi ceux qui diraient que tout prévenu a droit un bon système de défense et à un procès équitable.

Il est difficile de faire changer la mentalité sociale. Pourtant, les Comoriens doivent un jour admettre que l’autorité n’est pas instituée pour faire vider des querelles personnelles, que la Justice a été créée pour mettre fin à la vengeance privée. De toute manière, ce n’est pas parce que, hier, Saïd Ali Saïd Chayhane n’a pas eu un comportement exemplaire qu’il doit être traîné dans la boue et privé de ses droits, à moins que les Comoriens proclament publiquement qu’ils sont dans une barbarie et se plaisent dans la saleté.

Il restera à signaler une chose fondamentale. Dans le Saint Coran, on retrouve souvent l’expression «Mina Dhouloumati Ila Nour», «Des ténèbres à la lumière». «Dhouloumati» signifie «Ténèbres», «Obscurité» et «Obscurantisme» d’avant la Révélation de l’Islam, et aux Comores, ce mot est également synonyme de «Grave Injustice».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 25 décembre 2023.


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