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L’évacuation sanitaire clandestine du dictateur avérée

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L’évacuation sanitaire clandestine du dictateur avérée

Assoumani Azali gravement baba, réclamé par son médecin

Par ARM

       La journée du mardi 16 janvier 2018 a été fort agitée chez nombre de Comoriens, et pour cause! Les Comoriens ont glosé, daubé et fait des tartines sur l’évacuation sanitaire d’urgence et surtout clandestine vers l’étranger du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». C’était destination clandestine pour voyage clandestin. C’est l’affolement, surtout chez ceux qui par aveuglement, acharnement et haine, ne voulaient pas admettre la réalité de l’information divulguée pour la première fois sur ce site: le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri est tellement malade que les médecins mauriciens qui soignent sa tumeur à la tête disent ne pas pouvoir le guérir. Aujourd’hui, ceux qui avaient opté pour la politique de l’autruche sont obligés de remuer la tête du sable.

Que s’est-il passé? Le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri avait fait des analyses médicales qui nécessitaient une étude et des recherches approfondies lors de son dernier séjour à Paris, où il avait fait le grave malaise dont nous avions fait état ici, sur ce site, signalant son hospitalisation dans l’urgence absolue. Eh bien, les résultats de ces analyses ont été livrés à la fin de la semaine dernière. Quand il les a vus, son médecin a sursauté jusqu’au plafond, et a demandé à voir son patient moribond de toute urgence, toutes affaires cessantes.

En réalité, le séjour que l’homme malade de Mitsoudjé effectue en Guinée actuellement n’est qu’une dérisoire manœuvre de diversion. Il est vrai qu’un voyage précipité vers Paris aurait soulevé le doute et aurait alimenté les conjectures et les spéculations. Ali Baba est parti en Guinée, où il n’a rien à faire, pour chercher un prétexte pouvant justifier son séjour à venir en France, pour raisons médicales de la plus grande urgence. En d’autres termes, les vraies raisons de ce déplacement placé sous le signe de la clandestinité et de la cachotterie sont hautement médicales. Tout le reste n’est que diversion de la part d’un malade en sursis, qui se sait condamné.

La grave pathologie qui ronge le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri est à la fois physique et mentale. Le malaise que cet individu a fait le lundi 15 janvier 2018 en dit long sur le sujet. Il était évanoui devant les gens. Quand on écoute ses discours, il faut avoir une foi de charbonnier pour ne pas constater qu’il est dans des blablas qu’on ne saurait trouver dans la bouche d’une personne normale. Il tient des propos décousus, incohérents, vaporeux, oiseux, vaseux et biscornus. Il est dans la foutaise et le galimatias. D’ailleurs, le jour du retour de son voyage de Paris, il était tellement mal en point qu’il n’avait pas eu assez de forces pour entrer au salon VIP de l’Aéroport de Hahaya, où il était attendu par courtisans et solliciteurs du jour et du soir.

Pour comprendre l’état de sa dégénérescence mentale, il faut se pincer le nez et se rincer l’œil sur la vidéo le montrant à Conakry. Quelle débauche de «français manioc» martyrisé et débité au salon d’honneur de l’Aéroport de Conakry! Quand on visionne la vidéo, on constate d’emblée que le compte est exact au regard de la légendaire médiocrité intellectuelle et professionnelle du personnage. Sa logorrhée se résume à une logomachie de singe, blablas et flafla dans lesquels se mêlent une diarrhée verbale, un double langage et une piteuse et pitoyable obséquiosité envers le Président Alpha Condé de Guinée-Conakry, qui le recevait.

Alpha Condé va remettre son mandat de Président en exercice de l’Union africaine (UA) le 25 janvier 2018. Pas du tout rassuré sur l’attitude suspicieuse, observatrice et vigilante de la communauté internationale sur les risques de manipulations institutionnelles, sous couvert d’assises qui ne sont ni nationales, ni inclusives, ni transparentes, le tyran de Mitoudjé est donc parti mendier un soutien auprès de dirigeants africains, dont la conception de l’État, de l’État de Droit et de la démocratie ne fait pas l’unanimité. Et, c’est une litote. Un chef d’État digne de ce nom aurait dépêché son Ambassadeur à Dakar ou à Addis-Abeba négocier une visite officielle, même juste après la conférence des chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union africaine. C’est cela qui consolide des liens par les bonnes manières. Mais, depuis quand les rastaquouères et les moujiks ont-ils de bonnes manières?

À quelques jours seulement de la conférence panafricaine et à moins d’un mois de ses propres «asseyez-vous et taisez-vous!», qui s’abîment dans les reports, la chose dénote de ce que le Tout-Moroni subodore déjà: la panique à bord du Titanic, dont le Commandant de bord invectivait tout le monde et se retrouve finalement aujourd’hui obligé de faire appel même au Parti Juwa de l’ancien Président Ahmed Sambi, un parti d’opposition auquel il était allié, avant qu’il ne s’en débarrasse comme d’un «Ndrimou» («Citron») pressé dans les rues de Moroni, quand il chassait les Anjouanais avant de faire son coup d’État du 30 avril 1999!

En tout état de cause, ce n’est pas sa fuite vers la Guinée-Conakry avant Paris qui le sauvera de ce qui l’attend.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 17 janvier 2018.


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