Comme en 2016, Issoufa Idjihadi pervertit l’élection
Le «Colonel» inculte menace et persécute les candidats
Par ARM
Il s’appelle Issoufa Idjihadi. On le surnomme «Issoufa Mfamanga», «Issoufa-poisson-séché». Cet horrible sobriquet n’est pas tombé du ciel, tant s’en faut, mais lui a été attribué pour rappeler à dessein que le chef d’État-major de l’Armée comorienne est un ancien vendeur de poisson séché au marché. Il a fait du chemin depuis, le bougre. En réalité, «Issoufa Mfamanga» n’a jamais pu quitter ses habits de vendeur de poisson séché. Il a gardé ses habitudes de marchand de poisson séché. Il a une prédilection pour le requin séché de Madagascar, île où il a investi une partie importante de l’argent qu’il a volé au peuple comorien, notamment via son pote le fugitif international Hamada Madi Boléro sur les fonds offerts sans contrôle par le Sultanat d’Oman, pour la création hypothétique d’une unité de garde-côtes aux Comores.
En avril 2016, toute honte bue, il ne s’était pas fait prier par ses chefs, les Mohéliens de Bête-Salam, avec à leur tête le deuxième Vice-Roi Ikililou Dhoinine et le fugitif international Hamada Madi Boléro, pour se présenter en tenue de parachutiste (comme s’il a un jour osé sauter en parachute!) à l’Assemblée de l’Union des Comores et exiger la proclamation de résultats truqués, faux et incomplets en faveur du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Eh bien, comme Halima, «Issoufa Mfamanga» a retrouvé ses vieilles habitudes. Et, ce que nous apprend notre frère Toihir du blog Mbadakome – un bon père de famille, un bon patriote et un blogueur sérieux – est tout simplement ahurissant, hallucinant et hallucinogène: «C’est une première dans l’histoire des Comores que des candidats aux élections présidentielles anticipées de mars prochain soient convoqués par le chef d’État-major, le colonel Issoufa Idjihad. Malheureusement, nous ignorons l’objet de cette rencontre entre l’État-major et tous les candidats, car il n’a pas été communiqué, mais il fort probable que cela portera sur le scrutin présidentiel aux Comores prochain. Maintenant, les choses sont claires, à partir du moment où les forces armées s’en mêlent jusqu’à trouver la nécessité de recevoir tous les challengers? Mais est-ce que le candidat Azali se mettra au même niveau que les autres en participant à cette réunion? Ou continuera à transgresser les règles?
À tous les candidats, vous devrez rester prudents car le roi Salman d’Arabie saoudite avait convoqué tous les riches du pays pour les enfermer, sachant que le président Azali est un ami personnel du roi Salmane».
Les Comores sont donc dans un mauvais remake de 2016. «Issoufa Mfamanga» va tout faire pour la perpétuation de la dictature familiale de Mitsoudjé, s’obligeant à croire que son niveau pitoyable (un chef d’État-major sans même le Baccalauréat et qui avait éteint ses téléphones portables pour aller se cacher le 21 avril 2013 pendant que des mercenaires africains cherchaient à renverser le deuxième Vice-Roi Ikililou Dhoinine!) le prédestine à être chassé de son poste au lendemain du 26 mai 2019.
En même temps, dans cette sale affaire, ne laissons pas de côté l’élément «familial». En effet, la maîtresse de Kiki dont parlent tant les Comoriens en ce moment à cause de son passeport diplomatique de pure complaisance n’est autre que la cousine du très cher «Issoufa Mfamanga». Et, comme par hasard, Kiki et son «beauf» «Issoufa Mfamanga» ont été parmi les pions les plus dégueulasses de la goujaterie électorale de 2016. Cherchez l’erreur! Les décisions se prennent en famille et s’exécutent dans la rue, notamment dans le Camp militaire de Kandani.
Les Comores ne sont pas sorties de l’auberge.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 5 février 2019.
