Le tyran Assoumani Azali et son scénario de l’absurde
Vaincu, il veut rester à Bête-Salam jusqu’au 26 mai 2021
Par ARM
Cet homme venu de Djankoigna, au Sud de la Grande-Comore, se présente le 27 mai 2019 au portail de Bête-Salam et fit la plus étrange des demandes aux militaires chargés de la protection des lieux: «Messieurs, je suis venu saluer Azali Assoumani». Les soldats répondirent: «Il ne vit plus ici. Il a été chassé du pouvoir à la suite de l’élection présidentielle anticipée». L’homme de Djankoigna répliqua: «Je sais, mais je veux l’entendre dire. C’est trop beau. Je sais qu’après son humiliante défaite, il avait décidé de rester à la Présidence de la République jusqu’au 26 mai 2021, abrogeant sa “Constitution de la main coupéeˮ du 30 juillet 2018. Sa femme Ambari Darouèche s’était même attachée aux rideaux pour ne pas quitter les lieux». Les militaires rétorquèrent: «Le couple dictatorial a été chassé d’ici par le peuple et les militaires. Maintenant, Monsieur et Madame sont chez eux à Mitsoudjé». Le sourire aux lèvres, le visiteur venu de Djankoigna pérora: «Merci, Messieurs. Quelle divine musique pour mes vieilles oreilles. Je repasserai demain pour réécouter cette douce musique». Les militaires répondirent: «Nous vous attendons avec joie. À demain».
Les visites de l’homme de Djankoigna à Bête-Salam devinrent quotidiennes. Chaque matin, il tient le même discours, et les militaires le même.
Politique fiction? Que nenni! Que nenni!
Les Comoriens ont tout envisagé, de la fraude électorale par Kiki à la mort en public et à la défaite du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Pourtant, personne n’a envisagé une défaite – certaine – du satrape de la satrapie de Mitsoudjé suivie du refus du dictateur fou de quitter Bête-Salam le 26 mai 2019. Battu à l’élection présidentielle de 2019, le dictateur fou de Mitsoudjé voudra revenir à la Constitution du 23 décembre 2001 pour rester au pouvoir.
Ceci est d’autant plus vrai que, si la débâcle électorale du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri est plus que acquise, il faudra s’attendre à ce que ce dernier refuse de quitter Bête-Salam le 26 mai 2019. Nous avons vu comment le bambochard Assoumani Azali Boinaheri a tué le Droit et la politique aux Comores en provoquant partout des drames, des deuils et des cataclysmes juridiques, institutionnels et politiques, en défiant tout le monde, en emprisonnant sans le moindre motif légal plus de 200 innocents, en instrumentalisant jusqu’à la mort une «Justice» déjà malade et pourrie, en amputant un gendarme de la main…
Quand on a pour adversaire un fou maudit qui a aboli les frontières de la honte, il faut toujours s’attendre au pire. Le dictateur fou de Mitsoudjé a prouvé son mépris envers le Droit et les Comoriens. Son but est de rester au pouvoir à mort, en marchant sur l’honneur, la sensibilité et la susceptibilité des Comores. Sa famille et lui-même n’ont aucune considération pour les Comoriens. Ils se savent méprisés, exécrés, haïs et détestés par plus de 99,99% des Comoriens, et ont décidé d’organiser une élection qu’ils n’ont que 0,01% de chance de remporter. Dès lors, les Comoriens doivent s’attendre au pire: ils vont désavouer dans les urnes un dictateur fou par hérédité et sa famille, mais ces gens-là vont refuser de quitter le pouvoir. Ils vont invoquer la Constitution du 23 décembre 2001, qu’ils ont fait exploser dans la violence et dans le sang le lundi 30 juillet 2018.
Ce n’est qu’attachée sur une pelle de bulldozer qu’une Ambari Darouèche quittera Bête-Salam. Il en est de même pour son fou de mari…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 6 février 2019.
