Reine Ambari parfume le riz de luxe plus que Basmati
Son trabendo international de riz de luxe défraie la chronique
Par ARM
Le service de communication de la Sultane Ambari broie du noir. Il n’a pas aimé la diffusion d’informations prouvant que Marie Mayobe dite Marie-Madeleine, dite la Préférée de la République, fait fort en ce moment pour conforter son statut de maîtresse la plus titrée et la plus attitrée de la République, dont elle est la Préférée. Dès lors, ce service de communication a tenu à faire savoir que sa propriétaire unique et légitime, la Reine-mère Ambari, n’est pas restée à ne rien faire, et qu’elle tète plus sur la vache de la République que ne peut le faire une Marie-Madeleine, chez qui passe pourtant l’après-midi le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».
Pour faire fort, la trabendiste Ambari, première, «légendaire et historique» épouse du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri, fait très fort. Comme Halima, elle a repris ses vieilles habitudes, et ne veut laisser aucune initiative à Marie Mayobe, Reine des fausses factures à Comores Télécom et à la Comair Assistance. D’où la question: connaissez-vous la meilleure s’agissant de ma grande sœur bien-aimée Ambari? Elle vient de monter en grade en matière de cupidité. En effet, notre charmante Madame a ouvert, dans une clandestinité totale, une société d’importation de riz de luxe. Oui, Ambari dite Madame importe du riz de luxe, du riz parfumé, du riz plus rutilant, plus pimpant et plus clinquant que du Basmati de la meilleure table d’Inde, Pakistan, Bangladesh et Sri Lanka. Oui, oui, il s’agit de la seule et unique Ambari.
Bien évidemment, la sœur bien-aimée a fait en sorte que le dédouanement de ce riz soit facilité, dans la clandestinité, par la grande sœur appelée Office national d’Importation et de Commercialisation du Riz (ONICOR), et son petit frère appelé Douanes des Comores, un petit frère dirigé par l’irascible, détestable et détesté Kamaldine Soeuf, le petit frère de Mohamed Elamine Souef, le soudard haineux du désert de Gao, accessoirement ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères. Bon, maintenant, en toute discrétion, entre nous, loin des oreilles indiscrètes: savez-vous qui est le gérant de la société du trabendo du riz de luxe de la trabendiste Ambari? En bien, il s’agit de son fiston, qui a démissionné de l’Exim Bank début 2017 pour s’occuper du trabendo de riz de Maman et autre trabendos de Papa et Maman. Encore et toujours l’esprit de famille… Encore et toujours le sens de la famille…
Ces derniers temps, Maoulana Charif, considéré par Ambari comme un «fils maudit», a trouvé un mot qu’il répète pour illustrer la situation: «Chez nous en Grande-Comore, surtout dans ma région du Nord, on dit: “Trindi Mbé ya hala yé ulissa yé moina”, soit “La vache laisse manger son petit au pied du bananier où elle-même a mangé”».
Le grand entrepôt où est stocké le riz parfumé de luxe de la trabendiste Ambari se trouve quelque part non loin de Moroni.
Depuis quelques semaines, certains observateurs de la vie économique locale se posaient une question: où est passé le don de riz offert par le gouvernement du Japon. Ambari nous en donne un début d’explication. Elle a repris ses vieilles habitudes, celles qui, de 1999 à 2006, ont assis sa sinistre réputation de prédatrice à l’ONICOR, aux Hydrocarbures et à Comores Télécom. Marie Mayobe dite Marie-Madeleine, la Préférée de la République, peut soutenir une telle concurrence? En tout cas, l’une est de trop dans ce monde et doit tuer l’autre.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 9 décembre 2017.
