Marie Mayobe fabrique et vend des avions et des fusées
Elle pilote des avions supersoniques et des navettes spatiales
Par ARM
Le mot est de la juriste française Monique Chemillier-Gendreau, spécialiste de Droit international public, et fait penser à la situation «matrimoniale» de Marie Mayobe dite Marie-Madeleine, dite la Préférée de la République, vis-à-vis du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»: «En rechignant à fournir des “aides à la coopération” qui soutiennent le train de vie de l’État, les anciens colonisateurs traitent l’Afrique comme une vieille maîtresse abandonnée à qui ils auraient pris tous ses bijoux et ses biens et à laquelle ils marchanderaient une chiche pension toujours jugée mal employée»: Monique Chemillier-Gendreau: Humanité et souverainetés. Essai sur la fonction nouvelle du Droit international, La Découverte, Collection «Textes à l’appui», Série «Histoire contemporaine», Paris, 1995, p. 151.
La ressemblance avec Marie Mayobe, la Préférée de la République, s’arrête là. Oui, la ressemblance s’arrête là parce que Marie Mayobe, la «vieille maîtresse abandonnée» mais pas tout à fait, fait de la résistance, refusant «la chiche pension» offerte par le «ventriote» de Mitsoudjé, imposant des partenariats fictifs aux entreprises d’État, qui sont obligées de payer rubis sur l’ongle toutes les fausses factures qu’elle présente au nom de la reconnaissance du ventre, de la chair et du muscle. Le monde entier est au courant de son dernier scandale chez Comores Télécom. Vous vous en souvenez.
Or, alors que ce scandale n’a pas eu le temps de se faire oublier, voilà Marie Mayobe dite Marie-Madeleine embarquée dans une nouvelle affaire qui ne va pas plaire à ma grande sœur bien-aimée Ambari, la première, «légendaire et historique» épouse du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri. Oui, Marie Mayobe est en train de prouver qu’elle fabrique et vend des avions, tout comme elle sait piloter les avions supersoniques et les fusées.
Sa dernière trouvaille est du plus bel effet. Elle a acheté trois bus à moins de 10 millions de francs comoriens (20.000 euros) et les a vendus à Comair Assistance à 30 millions de francs comoriens (60.000 euros) chacun. Belle affaire, n’est-ce pas? La brave Marie-Madeleine a également réussi à faire nommer sa fille chérie, chassée et expulsée de l’Université au Maroc, Directrice adjointe chargée des Affaires commerciales et financières de la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH). Tonton Mohamed Chatur El Badaoui, l’ancien gardien de parkings à Paris, a posé un œil attendri et compatissant sur la petite, à la demande du dictateur de Mitsoudjé, qui fonde de grands espoirs sur la petite perle. Cela s’appelle avoir le sens et l’esprit de famille…
En faisant dans l’aviation civile, Marie Mayobe dite la Préférée de la République a fait fort, et a surtout fait un pied de nez à l’acariâtre Ambari, qui fait tout pour l’étrangler par l’estomac et le portemonnaie, alors que Marie-Madeleine en a vu d’autres et est très douée pour la survie. Son entrée fracassante dans l’aviation civile, chasse gardée d’Ambari, prouve qu’elle n’a pas encore dit son dernier mot et que, si le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri n’a pas encore plié aux injonctions de sa famille, le sommant de célébrer dans le faste son grand mariage avec elle, cette dernière a les moyens de se rattraper dans sa fabrication et vente d’avions et dans le pilotage d’avions supersoniques et de navettes spatiales.
Le danseur et mendiant Saïd Larifou n’a plus qu’à se cacher nuitamment pour aller boire l’eau de ses slips et de ses chaussures. Pouah!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 8 décembre 2017.
