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Deltaplane d’Azali Assoumani au-dessus d’un volcan

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Deltaplane d’Azali Assoumani au-dessus d’un volcan

Il ne lui reste que le grand saut mortel au-dessus de la lave

Par ARM

       Comme certains pourraient ne pas savoir ce qu’est le deltaplane, il va falloir en trouver une image illustrative. La voici. Regardez cette image et imaginez qu’à la place de ce couple, il y a la Sultane Ambari et son «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

       L’homme-Dieu de Mitsoudjé et du Hambou fait d’autant plus du deltaplane qu’il n’a eu de cesse d’inventer des plans aussi foireux les uns que les autres. Savez-vous où ses dernières folies l’ont conduit? Parlons-en. Dans sa tête, il vient de penser à une nouvelle «stratégie», et celle-ci doit avoir comme axe la Chine et la Tanzanie, à travers Exim Bank et la Trade and Development Bank. Dans les deux cas, la Chine est un actionnaire de premier plan. L’Arabie Saoudite ne jouerait que le rôle de porteur d’oxygène et de valises remplies de pétrodollars, tandis que la Turquie et le Maroc seraient sollicités pour la mise en œuvre des projets infrastructurels justifiant la fin de la présidence tournante et le maintien au pouvoir du tyran de Mitsoudjé jusqu’à «l’horizon 2030». Ce qui permettra au mendiant Saïd Larifou d’avoir un travail de «lèche-bottiste» pendant 13 ans. Quelle belle vie sans retraite pour un mendiant de la mendicité politique!

Dans l’affaire, le groupe Vigor de Tanzanie (le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri y est actionnaire comme dans Exim Bank) attirerait aussi l’argent de ceux qui ont fui le Yémen, pour se servir du tourisme, des télécommunications et de la monnaie électronique, par reprise à sa façon de l’activité initiée naguère par Bashar Kiwan, que le dictateur de Mitsoudjé désigne comme un modèle d’élégance et de charme. Dieu soit loué.

Dans cette configuration, le modèle serait le Rwanda qu’on arborerait (sans oser s’y confronter) et surtout la Guinée Équatoriale, avec le pétrole et le gaz comme monnaies. Dans le cas du Rwanda, il faudra sans doute rappeler le mot de Pierre Péan: «Paul Kagame, actuel président du Rwanda, qui est en réalité le plus grand criminel de guerre vivant et en exercice, est salué comme un chef d’État respectable par la communauté internationale». Rappelons également le mot de la même eau du juriste belge Filip Reyntjens: «Paul Kagamé est le plus grand criminel de guerre encore au pouvoir». Quant au modèle de Guinée Équatoriale, il est essoufflé à coups de scandales entrant dans le cadre du procès sur «les biens mal acquis».

Le dictateur de Mitsoudjé est plongé dans ses élucubrations pathétiques à un moment où les Mouzaoir Abdallah, Saïd Hassane Saïd Hachim, le Prince Saïd Ali Kemal et autres barons de la Grande-Comore qui lui avaient porté leur caution se sentent largués et ont choisi de prendre le large. N’a-t-il pas envoyé à l’hôpital pour accident vasculaire cardiaque AVC le vieil Ali Bazi Selim, dont la mort a été annoncée et démentie 36 fois?

Ceci pour la phase «nationale» de la descente aux enfers.

Maintenant, examinons-en la phase «internationale».

Là-dessus, nous arrivons à la phase décisive pour la confrontation. La machine onusienne a fait connaître les limites à ne pas dépasser à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé: pas d’amalgame entre le développement durable et les assises de la haine et du mépris. Cela a poussé Monsieur Neveu, Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», à se fendre d’un communiqué de suspension aux Comores de la campagne onusienne de sensibilisation sur les Objectifs du Développement durable (ODD). Dès lors, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a saisi le fou haineux du désert de Gao, le ventripotent et fessu Mohamed Elamine Soeuf, pour arbitrage avant d’aller plus haut et plus loin. Pour rappel, lors de la première kleptocratie de son kleptocrate de tonton (1999-2006), «Tonton-m’a-dit» avait volé de l’argent et du matériel au ministère de la Production, avait atterri en prison sous Ahmed Sambi, ne se faisant libérer qu’à la suite du faux témoignage retentissant de Bellou Magochi (il porte la chaussure droite au pied gauche, et vice-versa). Les scélérats!

De son côté, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU a fait comprendre à qui de droit que les assises doivent être inclusives (avec la participation de toute l’opposition et d’une vraie représentativité des îles) et sous la responsabilité indépendante du Comité de Pilotage et non du «gouvernement». Le danseur Saïd Larifou s’en frotte les mains, pensant à la reprise des vols en première classe qui avaient contribué à le plonger dans la faillite totale. Autrement dit, la communauté internationale condamne l’urgence à tenir des assises sans consensus, ni validation internationale, ni garantie de transparence et de paix civile. Or, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé compte faire son coup contre l’État dans l’urgence, sans consensus national, avec la validation d’une communauté internationale servant juste de faire-valoir, dans l’opacité totale et dans un climat de guerre civile devant conduire à l’éclatement des Comores. Bon courage!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 7 décembre 2017.


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