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Que diable Azali Assoumani allait-il faire dans cette galère?

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Que diable Azali Assoumani allait-il faire dans cette galère?

Ubu dictateur de Mitsoudjé réinvente sa vérité pour lui-même

Par ARM

       C’était en début juin 2017. Sur la scène, un individu: le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Il recevait Ali Bazi Selim et sa fine équipe du Mouvement du 11-Août, se répandant en salamalecs sur sa prétendue acceptation du projet d’organisation des assises de la haine et du mépris. Pour sa part, Ali Bazi Selim se confondait en remerciements serviles et gourmands envers le dictateur qui acceptait, enfin, la tenue des assises du divisionnisme insulaire et de la discrimination raciale contre Anjouan et Mohéli, s’en prenant à Ikililou Dhoinine, qui ne voulait pas en entendre parler.

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts des rivières asséchées depuis. Le jour où le tyran de Mitsoudjé mit Ali Bazi Selim devant le fait accompli, lui disant que les assises allaient servir à la mise en place d’une présidence à mort pour la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, le vieux de Ntsoudjini a fait un accident vasculaire cérébral (AVC), et depuis, on a annoncé puis démenti sa mort 36 fois dans un hôpital étranger. Ne tirons pas sur les ambulances…

Emporté par son analphabétisme, son illettrisme, son inculture et son ignorance, le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri a commis la plus grossière des fautes: s’approprier de manière trop visible le projet des assises, cocufiant le Mouvement du 11-Août. Dès cet instant, même les gogos les plus fanatisés et les plus zélés comprirent que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé préparait le pire pour les Comoriens. Les voleurs au pouvoir n’ont même pas su cacher leur jeu mafieux, indécent et malsain. Les réunions publiques pour menacer les opposants aux assises se multiplièrent, accentuant la méfiance et l’hostilité de tous les Comoriens, y compris des Grands-Comoriens.

Dans un formidable élan patriotique, le Gouverneur Salami Abdou Salami d’Anjouan, la classe politique de l’île et la classe politique anjouanaise ont exprimé une opposition viscérale à un projet fou de pouvoir personnel et clanique. Pourtant, aujourd’hui, des observateurs parmi les plus sérieux disent que les problèmes les plus graves viendront de Mohéli, malgré la taille de l’île. On verra alors tout l’appareil d’État partir se faire humilier à Mohéli, où le rejet des assises est systématique, exactement comme à Anjouan. Quand Bellou Magochi (il porte la chaussure gauche au pied droit et vice-versa) s’aventura à Mohéli, Mohamed Larif Oucacha l’enterra vivant à Djoiezi. Nageant sur terre ferme, il appela son chef à l’aide, et celui-ci fut confronté au mépris légendaire des Mohéliens envers les mauvais dirigeants.

Depuis, la «Ripoux-blique» des Mitsoudjé a multiplié les déplacements inutiles à Mohéli, où elle est profondément méprisée et détestée. Ce mercredi 6 décembre 2017, ces voleurs étaient de nouveau à Mohéli, où ils n’étaient les invités de personne. Or, non seulement, ils ont organisé leur propre «invitation», mais en plus, ils se sont arrogé le droit d’inviter sur l’île les «Comoricains» par deux vols charters. Depuis quand on s’invite chez les gens en invitant d’autres personnes en plus? C’est de la goujaterie. D’ailleurs, il se chuchote qu’à un moment donné de son discours décousu et stupide, à Fomboni, emporté par son arrogance génétique, le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri s’était mis à parler en imitant le semblant de Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou le Demi-sel, qui a de graves problèmes de langage et de locution, pour les raisons biologiques que le Tout-Mohéli connaît.

Autre faute gravissime, au cours de ses divagations oratoires à Mohéli de ce mercredi 6 décembre 2017, le dictateur de Mitsoudjé sortit une grossièreté d’une dimension incommensurable, alors que ce n’était pas le sujet du jour, et alors qu’on ne comprend même pas l’origine de l’accusation injurieuse: «Pendant 150 ans de colonisation intégrale, la France n’a rien fait aux Comores et, aujourd’hui, parce qu’on parle des perspectives pétrolières aux Comores, elle veut revenir». Qu’est-ce à dire? Est-ce que cela signifie que la France ne voyait pas d’un bon œil ses assises de la haine et du mépris? Qu’il le dise ouvertement aux Comoriens pour que la chose soit claire dans les esprits. Et puis, quelle est la relation entre les assises de la haine et la colonisation française? Pourquoi ne le dit-il pas de manière à lever les doutes dans les esprits surchauffés des Comoriens?

Toujours est-il que ce mercredi 6 décembre 2017, l’appareil d’État offrait de l’argent à la population pour la mobiliser. Cela signifie l’échec de Mohamed Saïd Fazul dit Babadi et du «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama (Photo). Les deux lascars ont pour mission la mobilisation en faveur des assises de la haine et du mépris. Les deux larrons en foire ont jeté dans les chiottes le peu de dignité qui leur restait. Les sages de Mohéli ont lancé des mots très durs à Babadi, déclinant ce qu’ils appellent «l’humiliation».

Pour sa part, l’appareil d’État menace de licenciement tout fonctionnaire ou agent de l’État qui ne serait pas vu devant la Salle multifonctionnelle de Fomboni, lieu des vagabondages oratoires du dictateur fou de Mitsoudjé. Ce type ne connaît vraiment pas les Mohéliens.

Les patrouilles des militaires dans les rues de Fomboni dès l’aube du mercredi 6 décembre 2017 sont du pire effet chez les Mohéliens. Il a fallu que le tyran de Mitsoudjé soit vraiment dérangé pour croire que le «Colonel» José a la capacité de mater les Mohéliens. Que valent les injures publiques de ce dernier envers les opposants? Qui est ce Mohélien qui prend José au sérieux? Il est dans l’abus en s’invitant sur le débat politique et en se ridiculisant. José commet une faute très grave en disant qu’il a fait des études que personne d’autre à Mohéli n’a faites. Il a juste oublié une chose: le Tout-Mohéli sait qu’il n’a ni CEP, ni BEPC, ni Baccalauréat. Or, avec de lacunes aussi graves, il croit impressionner qui? Cet homme devenu incontrôlable depuis des décennies constitue une grave menace contre la paix, la tranquillité publique et la cohésion sociale sur l’île de Mohéli et, par ricochet, sur toutes les Comores.

Houssoinoudine Bacar Adam est son mouchard en chef. Nous avons appris avec consternation les conditions de son tabassage et de l’entrée dans le maquis de son chef fuyard, le «Colonel» José. Ce dernier doit faire valoir ses droits à la retraite, comme il ne sert à rien, en dehors de la répression des mouvements démocratiques et républicains de Mohéli.

En tout état de cause, la mascarade du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri à la Salle multifonctionnelle de Fomboni ce mercredi 6 décembre 2017 a été un échec retentissant. Ce fiasco n’est qu’un maillon dans une longue suite de malheurs visant le dictateur de Mitsoudjé. Ce qui est sûr, c’est que toute cette mascarade va finir très mal. Attendons, et nous verrons.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 7 décembre 2017.


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