Assoumani Azali désavoué et humilié aux Émirats
Ahmed Sambi honoré, grandi et innocenté à Abu Dhabi
Par ARM
Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a été reçu par le Prince héritier d’Abu-Dhabi, son père étant malade. Le Prince héritier est le réel détenteur du pouvoir dans cet Émirat faisant partie de la Fédération des Émirats Arabes Unis. Lors des entretiens officiels, seuls le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et Mohamed Elamine Souef, son cousin et ministre des Affaires étrangères, étaient présents, côté comorien. Côté émirati, Cheikh Saïf bin Zayed Al Nahyan, ministre de l’Intérieur, était présent, et c’était loin d’être une coïncidence. À titre de rappel, Cheikh Saïf bin Zayed Al Nahyan était aussi présent à l’occasion de la signature des accords sur le programme de la «citoyenneté économique» entre l’État Comorien, représenté par Mohamed Bacar Dossar, et la CGH, représentée quant à elle, par Bashar Kiwan.
Décryptons le message, et cela pour dire une seule chose, notamment suite aux indiscrétions qui sont arrivées à votre site par les canaux les plus autorisés et les plus officiels habituels: le contrat sur la «citoyenneté économique» a été signé dans la transparence, et Ahmed Sambi n’a rien touché à titre personnel. En d’autres termes, les dirigeants des Émirats Arabes Unis avaient poussé le souci du détail et le goût de la subtilité diplomatique jusqu’à faire assister Cheikh Saïf bin Zayed Al Nahyan à la rencontre parce qu’il était le garant et la caution du gouvernement des Émirats Arabes Unis au moment de la signature de l’accord.
C’est une manière pour les autorités des Émirats Arabes Unis de rappeler au «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri qu’il les accuse et injurie directement et indirectement à tort, en se servant de l’ignoble et abject usurpateur d’identité Toiliha Dhoulkamal, attendu à Mayotte par ses créanciers. Les dirigeants des Émirats Arabes Unis sont indignés car ils sont traînés dans la boue et sont accusés à tort par un voleur volant en famille d’être des corrupteurs.
Même si le site officiel de Bête-Salam avait annoncé que le voyage de l’assassin de Mitsoudjé devait s’achever ce vendredi 25 mai 2018, ledit assassin avait prévu de rester sur place jusqu’au dimanche 26 mai 2018, mais le ton par lequel les dirigeants des Émirats Arabes Unis lui ont parlé et l’ont tancé, humilié et rabaissé l’a obligé de rentrer plus tôt que prévu. Les choses sont plus compliquées qu’il ne le pensait. Il s’envole précipitamment pour Moroni très tôt vendredi 25 mai 2018, après avoir subi l’humiliation et assisté à l’acte par lequel les autorités des Émirats Arabes Unis ont innocenté, blanchi et remercié l’ancien et inévitable prochain Président Ahmed Sambi.
Tout ceci se passe à un moment où la glorieuse et valeureuse opposition comorienne a organisé une manifestation patriotique d’envergure sur l’ensemble du territoire national ce vendredi 25 mai 2018. Elle avait saisi l’Armée et lui avait demandé de rester neutre dans ce conflit politique, ne l’obtenant pas, et cela a occasionné des profanations des mosquées en signe de l’imminent renversement et même de la mort violente du dictateur de Mitsoudjé. Ce dernier oblige l’Armée à dépêcher des renforts à Anjouan parce qu’il commence à comprendre le sens du message qui lui a été délivré à Pemba début 2016 par un marabout réputé de la place: «Tu ne seras jamais élu de façon démocratique. Tu vas user de violence et de fraude électorale, mais en aucun cas tu ne pourras terminer ta troisième année au pouvoir». Nous y sommes. Ce dimanche 27 mai 2018 marque le début de l’année mortelle. C’est un motif supplémentaire qui poussa ce comique à retourner subitement aux Comores.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 25 mai 2018.
