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Politique de l’autruche et méthode Coué en dictature

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Politique de l’autruche et méthode Coué en dictature

Le pays vit dans le chaos, les apprentis sorciers rêvassent

Par ARM

     Kiki est devenu le champion de la méthode Coué. Qu’est-ce que la méthode Coué? Elle est le fait d’une personne qui se raconte des mensonges et qui croit que ces derniers vont se transformer en réalité. Émile Coué (1857-1926) répétait jusqu’à la nausée que l’idée qui se fixe dans l’esprit d’un être humain tend à se transformer en réalité dans l’ordre du possible: «Si étant malade, nous nous imaginons que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, nous obtiendrons le maximum d’améliorations qu’il est possible d’obtenir». S’agissant de la politique de l’autruche, elle est simple et signifie qu’une personne refuse de voir la réalité et les dangers qui lui font face. Kiki est à la fois dans la méthode Coué et dans la politique de l’autruche.

En effet, malgré le chaos dans lequel sont plongé les Comores, il ose crâner en ces termes: «Les élections se sont très bien déroulées. Les Comoriens se sont exprimés librement et démocratiquement par voie des urnes. Louons Dieu parce que la démocratie s’est bien installée dans notre pays. Rien de grave ne s’est produit: il n’y a ni blessés, ni morts. Comme vous l’avez vu et comme vous l’avez vécu vous-mêmes, tout s’est très bien passé en général, et surtout à Anjouan. Nous nous félicitons parce que les élections se sont très bien déroulées». Kiki va plus loin en prétendant qu’il n’a jamais vu aux Comores des élections aussi libres, transparentes et démocratiques que la mascarade sanglante du dimanche 24 mars 2019.

     Or, quatre personnes ont été tuées par les militaires à Anjouan. Qui plus, quatre candidats de l’opposition ont été blessés, et Saïd Larifou est toujours entre la vie et la mort, dans l’attente d’une évacuation sanitaire à l’étranger. Dans la «scandinave démocratie» de Mitsoudjé, les forces de la répression ont tiré sur des Comoriens qui manifestaient de façon pacifique dans les rues de Moroni pour réclamer la réalité des urnes, un droit consacré de plusieurs manières et en plusieurs endroits par la Constitution.

L’étrange ministère des Affaires qui lui sont étranges y ajoute son grain de sel, en publiant un communiqué hallucinant et hallucinogène sur lequel on lit notamment: «Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale se réjouit du climat de sérénité dans lequel se sont déroulées les élections du 24 mars sur l’ensemble du territoire national». «Climat de sérénité»? Quelle «sérénité»? Et où Mohamed Elamine Souef et son «écrivain» Mohamed Inoussa ont-ils vu cette «sérénité»? Aux Comores?

Rêveries…

Les apprentis sorciers rêvassent…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 26 mars 2019.


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