Le secret de la genèse de la candidature d’Ahmed Sambi
En rêve, Ahmed Sambi s’est vu Président des Comores en 2016
Par ARM
«Celui qui a créé les cieux et la terre ne sera-t-Il pas capable de créer leur pareil? Oh que si! Et Il est le grand Créateur, l’Omniscient.
Quand Il veut une chose, Son commandement consiste à dire: “Sois”, et c’est.
Louange donc à Celui qui détient en Sa main la royauté sur toute chose! Et c’est vers Lui que vous serez ramenés».
(Coran, XXXVI, Yassin, 81-83).
D’ailleurs, «Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Mohamed est son Prophète». «Gloire à Dieu». «Allah est le plus grand». Oui, aujourd’hui, nous avons besoin d’invoquer et d’évoquer la grandeur de Dieu avant d’aborder le sujet qui nous préoccupe. Mesdames, Messieurs, si vous saviez… Ah! Si vous saviez… En effet, les enquêtes très minutieuses menées au sein des plus proches collaborateurs d’Ahmed Sambi ont enfin payé. Et pour payer, elles ont payé. Le but de l’enquête menée auprès des plus fidèles parmi les crypto-sambistes était de découvrir les mécanismes du mensonge employé par Ahmed Sambi pour tenter d’endormir les siens afin de leur faire admettre l’idée folle et scélérate de sa candidature à la fois folle et scélérate à l’élection présidentielle de 2016: le propriétaire du Parti Bidoche a tout simplement dit à un entourage médusé qu’il vit en rêve qui devait être le Président des Comores en 2016-2021. Il décrit l’habillement de «l’heureux élu» ainsi que les principaux traits de sa personnalité polémique et controversée. Or, la seule personne qui correspondait au portrait flatteur peint par l’ancien dictateur était l’ancien dictateur lui-même. Si un regard pouvait tuer, celui de ses partisans grands-comoriens l’aurait réduit en cendres ce jour-là quand il débitait ses salades.
Quand Ahmed Sambi sortit son énième mensonge pour dire que son parti politique ne devait désigner ni le Grand-Comorien Hassane Ahmed El-Barwane, ni le Grand-Comorien Ibrahim Mohamed Soulé comme candidat du Parti Bidoche à l’élection présidentielle de 2016, ouverte aux seuls Grands-Comoriens, mais à l’Anjouanais Ahmed Sambi, même les plus fidèles de ses partisans croyaient à une mauvaise plaisanterie et fulminaient. Or, l’ancien dictateur qui rêve de redevenir dictateur des Comores et qui exerce sa dictature au sein de son propre Parti Bidoche, était très sérieux, plus sérieux que Benoit XVI à l’époque de son pontificat. Comme l’ont dit les jeunes cadres de son parti, les décisions engageant ce mouvement politique scélérat et raciste sont toujours prises en cercle hyper restreint dans lequel le propriétaire du Parti Bidoche dicte ses diktats, oukases et «fatwa» comme s’il parle à son enfant à l’âge de 3 ans. Ce qui explique le caractère catastrophique de ses positionnements politiques.
D’Ahmed Sambi, les Comoriens croyaient tout savoir depuis le jour où il annonça qu’un ange allait lui arranger une rencontre avec Dieu sans qu’il ne soit mort, depuis le jour où il annonça qu’il allait faire entrer aux Comores des voitures qui volent comme les avions, depuis le jour où il annonça aux Comoriens que la fantomatique Fondation Fatima allait octroyer aux Comores 983.761.500.000 francs comoriens. Mais, recevoir le pouvoir parce qu’il l’a rêvé? Il fallait le faire. Et il l’a fait sans la moindre gêne, ni honte.
En tout cas, l’homme Ahmed Sambi est resté dans ses divagations. Pour son passage à l’aéroport de Hahaya le mardi 22 mars 2016, le Parti Bidoche a pondu un communiqué d’une bêtise de chacal et d’une saleté repoussante d’hyène pour inviter la population à aller accueillir le Roi des Fiascos comme s’il revenait d’un voyage interplanétaire. Pourquoi? Parce que l’homme le plus arrogant des Comores se berce d’illusions présidentielles. Il croit qu’il est toujours Président des Comores et qu’il doit être reçu en grande pompe à Hahaya. Les Mohéliens appellent ça «le début de la folie». A-t-il besoin de se donner en spectacle alors qu’il vient de subir la plus humiliante des déceptions quand il a vu sa candidature être jetée dans une poubelle et celle de son candidat personnel dans les chiottes? Ça aurait été sympathique si Ahmed Sambi pouvait parler de ses «rêves présidentiels» en public. Comme ça, les gens trouveraient un bon prétexte pour rigoler.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 21 mars 2016.