Les «vendus» coupent l’herbe sous le pied des passéistes

Le gouvernement a été bon, les «bons et vrais Comoriens» font profil bas

Par ARM

   Même quand on est avare en câlins et en embrassades, on a envie de faire l’accolade à tous les membres du gouvernement pour avoir empêché les remontrances malhonnêtes des «bons et vrais Comoriens», ces donneurs de leçons parmi lesquels Idriss Mohamed Chanfi, Maître Ali Abdou Elaniou et autres «militants» rouillés, vermoulus et «incapables d’accompagner un mort jusqu’au cimetière». Qu’est-ce que ça fait du bien de ne pas subir les leçons surannées de «patriotisme» de souk de ces crâneurs hypocrites et très incompétents qui ne proposent jamais même une idée maladroite, mais pontifient juste pour exister! En effet, le gouvernement a pris des mesures énergiques face à l’affaire du drapeau français brandi par les athlètes mahorais. L’affaire a eu lieu à la Réunion le samedi 1^er août 2015 et le même jour, Ahmed Bourhane, Ambassadeur des Comores à Paris, savait que le lundi 3 août 2015, il allait prendre l’avion pour Moroni. Il l’a fait ce lundi 3 août 2015 dans la matinée. Naturellement, quand les Comoriens ont des soucis plus urgents comme la nourriture, l’eau, l’électricité et le salaire, ces histoires de drapeaux peuvent paraître dérisoires, et certains Comoriens s’en moquent, mais sont tout de même contents de constater que les «bons et vrais Comoriens» ne vont pas accuser le gouvernement, par hypocrisie et par lâcheté, de «laxisme et de complaisance envers la puissance occupante, la France». Que c’est bien de ne pas entendre les petits discours haineux et oiseux de ces gens-là. Et, il y a mieux. Oui, alors que Hamada Madi Boléro, Mirhane Bourhane et Aloui Saïd Abasse, les principaux négociateurs comoriens sur le dossier de Mayotte, ont toujours été qualifiés de «vendus», «collabos» et «corrompus» par le prétendu «Comité Maoré», lors de la préparation de la riposte de l’État comorien, dès le samedi 1^er août 2015, ce sont les «vendus», «collabos» et «corrompus» qui étaient à la manœuvre, en la personne de Hamada Madi Boléro et Mirhane Bourhane. Ce sont eux qui ont défini la stratégie diplomatique à suivre et ont fait le travail. Seuls les initiés le savent.

   On est quand même plié de rire parce que, ne trouvant rien à redire, le machin-truc de propagande haineuse du crypto-sambisme, toute honte bue, et sans arriver à cacher ses pulsions de haine pavlovienne et pathologique, a publié un billet insipide, s’en prenant au régime politique d’Azali Assoumani et en attribuant hypocritement et par filouterie politique le beau rôle à Ahmed Sambi. On est au bord de l’évanouissement et du dégoût quand on lit ce texte de haine brute sur le blog de la haine et de la détestation des crypto-sambistes: «Si en avril 2006 la CRC d’AZALI, BOLÉRO, et MSAÏDIÉ n’avait pas accepté l’adhésion de Mayotte en tant que membre du CIJ (en avril 2006), on en serait pas là. Azali et ses sbires avaient justifié malhonnêtement cette adhésion pour dit-on permettre aux jeunes mahorais de participer aux jeux. Aujourd’hui, les mêmes bandits se [sont] emparés du pouvoir d’IKILILOU pour achever leur mission. Heureusement, une importante révision de la Constitution comorienne promulguée par SAMBI, le 23 mai 2009 a prévu la condamnation des traîtres de la nation. En effet, il est inséré après l’article 7 de la Constitution, l’article 7-1 ainsi rédigé: “Toute sécession ou tentative de sécession d’une ou plusieurs îles autonomes est interdite. Est qualifié de sécession tout acte ou propos de nature à porter atteinte à l’intégrité territoriale et à l’Unité Nationale. Les auteurs de tels actes ou propos, qualifiés de crime contre la Nation, sont passibles de la peine criminelle maximale prévue par le code pénal. Est nul de plein droit, tout acte ou toute mesure de nature à porter atteinte à l’Unité de la République ou de mettre en péril l’intégrité territoriale nationale prise par une autorité d’une île autonome ou de l’Union. La nullité est constatée par la Cour Suprême, saisie par le Président de l’Union ou par le Président de l’Assemblée de l’Union ou par cinq Députés de l’Assemblée de l’Union ou par tout citoyen”. On comprend mieux pourquoi les criminels de la Nation font tout pour bloquer la candidature de SAMBI aux présidentielles 2016».

   Oui, quand on lit ça, le sentiment qu’on a est un sentiment de dégoût. Ces gens haineux ne peuvent tout de même pas reconnaître que le Président Ikililou Dhoinine, leur ennemi intime, est capable de quelque chose de courageux face à la France. Donc, ils contournent le sujet, en injuriant Azali Assoumani Baba, Hamada Madi Boléro et Houmed Msaïdié, pour finir par dire que l’aboyeur Ahmed Sambi est le seul qui pense à l’intégrité territoriale des Comores, alors que c’est son régime politique qui a vendu des instruments et des attributs de la souveraineté nationale des Comores, en mettant en danger la sécurité internationale. Et que vient faire la candidature haineuse d’Ahmed Sambi en 2016 dans une crise diplomatique entre les Comores et la France? Les roquets du crypto-sambisme ne savent même pas faire de la propagande, confondant tout, posant leurs gros sabots bouseux partout, mélangeant les genres. Oui, dans une affaire de drapeau français brandi par des athlètes mahorais portant des passeports français, que vient faire l’affaire de l’impossible et introuvable candidature d’Ahmed Sambi en 2016? Quelle bêtise!

   Dans leurs relations passionnelles avec la France, les Comores n’ont pas l’habitude de rappeler leur Ambassadeur à Paris, parce qu’il s’agit d’un acte diplomatique solennel et grave. Cette fois, c’est fait. Et, ce qui fait rire, c’est que ce sont des professionnels de la diplomatie considérés comme des «supplétifs» de la France qui ont organisé la réaction officielle de l’État comorien. En réalité, cette affaire de drapeau français brandi par des Mahorais n’est pas plus grave que l’acquisition de la nationalité française par Ahmed Sambi, dans la mesure où les Mahorais ont toujours dit qu’ils voulaient être Français, le sont, faisant tout pour que leur sort soit lié à la France. Même pour faire de la pure provocation, un Mahorais qui brandit un drapeau français est dans l’ordre naturel des choses, puisqu’il a proclamé sa francité sans se cacher, et n’insulte jamais la France. Le Mahorais est fier d’être Français. Par contre, ce qui fait désordre, c’est quand Ahmed Sambi était parti s’égosiller à l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre 2010 prétendument contre la France, alors qu’il avait déjà déposé sa demande de naturalisation auprès des autorités françaises. D’accord, il y a des textes sur l’athlétisme international que les athlètes mahorais n’ont pas respectés, mais l’hypocrisie ne vient pas d’eux, parce qu’ils assument très bien leur statut de Français, pendant qu’Ahmed Sambi joue à cache-cache avec sa nationalité française. S’il est un homme, qu’il assume son statut de Français comme le font les Mahorais, hier méprisés par les Grands-Comoriens et les Anjouanais, et aujourd’hui se sentant protégés par les lois de la République française. Qu’on se le dise avec honnêteté et par honnêteté.

   Toujours est-il que rien de tout cela ne doit gâcher la joie de ne pas lire les communiqués insipides et stupides de ces gens-là du prétendu «Comité Maoré» accusant stupidement le gouvernement de bradage des intérêts légitimes du pays. Rien que de ne pas lire les lettres ouvertes d’Aboubacar Ben Saïd Salim, l’homme qui voulait interdire le séjour du Président François Hollande aux Comores, procure de la joie immense et jubilatoire. Ces crâneurs improductifs et stériles peuvent toujours crâner et faire du cinéma et des crâneries, mais au moins, on est rassuré sur le fait qu’ils ne vont pas pousser leur outrecuidance jusqu’à accuser cette fois-ci le gouvernement de «collaborationnisme». Si le gouvernement pouvait faire pareil chaque fois pour empêcher ces gens-là de se livrer à leurs simagrées stupides et haineuses en public, et à embêter les Comoriens par leurs poncifs haineux!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 3 août 2015.