Saïd Ahamada: sursaut citoyen et appel républicain
Le candidat au second tour: mérite et cohésion sociale
Par ARM
Saïd Ahamada est donc au second tour des élections législatives françaises, qui aura lieu le dimanche 18 juin 2017. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la date du 18-Juin est devenue une solide référence historique. Si Saïd Ahamada se fait élire Député le 18 juin 2017, il y aura une raison supplémentaire de donner un nouveau sens au 18-Juin, même si le contexte de la célébration va changer.
Le candidat Saïd Ahamada se présente à cette élection majeure sous les couleurs de la République en Marche, et représente des milliers de personnes du fait de sa personnalité si attachante et des valeurs et symboles qui s’attachent à cette dernière. Il incarne un rêve qui va au-delà de sa seule personne, et le sait. Cela crée des responsabilités. Dès lors, sa candidature, confrontée à celle d’un cadre du Front national, sur les terres où ce parti politique a tué le jeune Ibrahim Ali, doit mobiliser au-delà de la formation partisane dont il est issu. En pareille circonstance, la patrie passe avant le parti. Ce faisant, tous les républicains doivent se mobiliser pour ce candidat qui porte et défend les valeurs de la République et qui est un candidat du mérite et de l’effort.
Qu’on se le dise tout de suite. Saïd Ahamada est un jeune homme très prometteur qui a su émerger par l’effort quotidien dans les quartiers populaires dits «difficiles» de Marseille notamment Félix-Pyat, par des études supérieures réussies en Économie, qu’il a su mettre avec abnégation et oubli de lui-même à la disposition de l’Association pour le Droit à l’Initiative économique (ADIÉ) et autres structures, notamment la Chambre de Commerce franco-comorienne, dont il fut le fondateur. Il y fit prendre en charge une délégation comorienne pour initier des négociations avec le Port de Marseille et y recruta même des personnes pour y enseigner la langue comorienne. Son mérite en la matière est incontestable pour toutes les personnes de bonne foi.
Tous ceux qui le connaissent vous le diront: Saïd Ahamada est un homme à l’abord facile, qui sait mettre à l’aise son interlocuteur, doté d’une grande capacité d’écoute, le tout derrière une rigueur professionnelle à toute épreuve. Il a réussi la gageure d’être à la fois jovial et ferme de caractère. Maniant le langage aussi bien que l’image et les formules imagées comme on sait le faire si bien du côté de la Canebière, il sait provoquer des étincelles dans le sens le plus positif du terme. C’est ainsi qu’on le vit, une fois, fixer son regard sur une élue socialiste pour lui dire ceci sans la moindre agressivité: «Vous avez reçu en héritage votre siège de votre père, tandis que moi, j’ai réussi mes études alors que ma mère [originaire de la Réunion] travaillait chez vous. Alors, chère Madame, répondez à ma question: de nous deux, qui mérite de bien représenter la population française et les quartiers de Marseille au Parlement, notre représentation nationale?». Cette apostrophe est restée dans les mémoires à Marseille, où on en parle encore. La chose a eu lieu il y a plus d’une décennie. Il fallait du cran pour le faire et cela a été fait et bien fait.
Pour ne rien gâcher, en plus de ses galons universitaires très bien mérités, Saïd, comme l’appellent tout simplement et affectueusement ses nombreux potes, a le caractère bien trempé de cette force tranquille acquise dans sa pratique des arts martiaux. Depuis longtemps, refusant le dogmatisme idéologique stérile et suivant une voie pragmatique, c’est un homme qui sait aussi faire entendre sa voix avec calme et professionnalisme, sans avoir à l’élever. C’est qu’il baigna dans la vie politique depuis son adolescence, à travers son père, originaire des Comores, qui était un compagnon de route de l’ancien Président Mohamed Taki Abdoulkarim, tout en prenant part activement à la vie marseillaise pour les municipales. Ce n’est donc pas un hasard si Saïd Ahamada franchit le pas en devenant un élu local très accessible et fort apprécié, prêt aujourd’hui à se hisser à un niveau national, mais avec l’aide de tous les républicains. Ne l’oublions pas: le mot d’ordre est à la mobilisation.
Entretemps, il avait réussi aussi le concours de l’IRA qui avait fait de lui un fonctionnaire territorial, maîtrisant les dossiers et les arcanes de la République et ses démembrements. Mais, loin de l’administratif retranché derrière son fauteuil, Saïd Ahamada fait partie de ces jeunes gens qui ont vécu la douloureuse et inoubliable expérience du lâche assassinat d’une balle dans le dos d’Ibrahim Ali par des colleurs d’affiches du Front national le 21 février 1995 à Marseille. Il vit encore ce drame dans sa chair et dans tout son être comme si la balle qui a tué Ibrahim Ali avait traversé son propre cœur et l’avait tué lui. Aujourd’hui, il y fait face dans ce combat électoral qu’il a préparé de longue date.
Autant dire que ce Franco-comorien-réunionnais est une expression et un prolongement en politique de la nouvelle génération issue de la diversité dont les fleurons dans la musique s’appellent Rohff, Soprano, Imany et autres, tout comme en sports, des talents dans le football européen ont émergé pour constituer pratiquement à eux seuls les Cœlacanthes, l’équipe nationale de Football des Comores, derrière un coach lui aussi franco-comorien.
Mais, nous n’allons pas oublier la candidate insoumise, Sarah Soilihi, arrivée en troisième position dans une autre circonscription marseillaise et qui mène de front le combat politique et des combats sur des rings comme championne du monde de kick-boxing, tout en étant doctorante en Droit. Respect.
Décidément, il est temps qu’à travers Saïd Ahamada, cette nouvelle France devienne visible aussi à l’Assemblée nationale et y propulse un porte-drapeau, déterminé, compétent, intègre, efficient et issu d’un milieu social simple, dans la dynamique impulsée par un nouveau Président de la République lui aussi jeune et prêt à bousculer les vieilles habitudes d’une Vème République qui voudrait tant respirer le souffle du renouveau En Marche!
Le 18 juin 2017, que tous les républicains et les esprits épris de cohésion sociale soient derrière Saïd Ahamada.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 12 juin 2017.