Mohamed Soilihi «Campagnard» et Assoumani Azali
«Campagnard», complice du dictateur fou de Mitsoudjé
Par ARM
L’autre jour, à Mohéli, Mohamed Soilihi dit «Campagnard» déroulait son catalogue de bonnes intentions devant des Mohéliens sceptiques. Une fois élu chef d’État, promettait-il, ça sera le retour à la Constitution du 23 décembre 2001 et l’emprisonnement du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Dégoûtés, les Mohéliens lui ont dit: «Comme tu es un ancien militaire, et si tu veux nous prouver que tu es un homme, organise un coup d’État immédiatement contre ce maudit dictateur. Nous ne voulons pas de bavardages ici».
Et voilà Maître Fahmi Saïd Ibrahim qui lance un appel solennel aux autres candidats à l’élection présidentielle pour une stratégie commune pour contrecarrer les fraudes en cours de préparation en faveur du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Avec la mauvaise foi d’une hyène du Ferlo, Ibrahim Ali Mzimba traita cet appel patriotique de la plus irresponsable des façons, accusant perfidement et sans un début de preuve Maître Fahmi Saïd Ibrahim de vouloir se faire désigner candidat unique de l’opposition. En réalité, Ibrahim Ali Mzimba ne voit que le moment de l’entre-deux-tours où il se rendra chez le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri pour marchander ses 254,25 voix pour un poste de ministre.
Pour sa part, Mohamed Soilihi dit «Campagnard» (Photo) s’est clairement opposé à l’idée des opposants consistant à demander aux militaires comoriens d’être cantonnés dans leurs casernes, compte tenu de leur implication criminelle dans le travestissement et détournement des urnes en 2016, de manière à totaliser 104% en faveur du bambochard Assoumani Azali Boinaheri. En demandant le déploiement des militaires, complices du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri, le jour de l’élection, «Campagnard» aide le dictateur fou de Mitsoudjé dans ses manœuvres frauduleuses.
Pour prouver le caractère criminel et irresponsable de la position de «Campagnard» en faveur du putschiste Assoumani Azali Boinaheri, il faudra rappeler que le vendredi 22 juillet 2016, le site www.afriqueconfidentielle.com écrivait: «Comores. Exclusif: Présidentielle: Comment Soilihi a été volé de sa victoire. Afrique Confidentielle vous révèle en exclusivité comment le candidat Soilihi, qui était super favori à l’élection présidentielle, a été privé de sa victoire grâce à une arnaque inédite en matière de fraude électorale.
Les partisans de Ansoumani, ex-officier putschiste et ancien président de la République, ont su ourdir un complot pour changer les résultats du scrutin. Ils ont tout simplement corrompu les transporteurs des urnes après le dépouillement. C’est ainsi que les chauffeurs complices se sont arrêtés en chemin pour permettre aux fraudeurs de changer les bulletins par d’autres qui donnaient vainqueur Ansoumani. Les responsables qui avaient en charge la proclamation définitive des résultats n’y ont vu que du feu et le subterfuge a marché. Maintenant que le pot aux roses est découvert, que va-t-il se passer?». Rien ne s’est passé.
Ce sont des militaires comoriens qui ont commis ce grave crime qui a conduit les Comores en enfer depuis le 26 mai 2016. De même, c’est le «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga» («Youssoufa-poisson-séché», en référence à son passé de vendeur au marché de requin séché de Madagascar), chef d’État-major de l’Armée, qui avait obligé la publication de faux résultats en faveur du dictateur fou de Mitsoudjé.
Dès lors, les Comoriens doivent enfin ouvrir leurs yeux sur la complicité entre «Campagnard» et le satrape de Mitsoudjé.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 16 février 2019.
