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Introuvable «transparence», impossible «crédibilité»

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Introuvable «transparence», impossible «crédibilité»

Réactions internationales contre une vile saleté électorale

Par ARM

     Depuis un certain temps, une réaction de la France, principal partenaire des Comores, sur le crime électoral du dimanche 24 mars 2019 était attendue. Elle vient de tomber, et elle abonde dans le sens de la Mission d’Observation africaine, dont la conclusion est: «Ces dysfonctionnements ainsi que l’interruption des opérations de dépouillement, de la collecte, et le transfert des urnes par des éléments des forces de l’ordre ont de ce fait affecté le bon déroulement des opérations de vote et du dépouillement, et par conséquent, l’ensemble du scrutin. Cette situation empêche les Missions d’Observation électorale de se prononcer de façon objective sur la transparence et la crédibilité du scrutin du 24 mars 2019».

En effet, dans la déclaration française, on lit en substance: «La France est attentive à la situation qui prévaut aux Comores depuis les scrutins du 24 mars. Elle déplore les violences et les tensions qui ont été constatées le jour du scrutin et les jours suivant la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante, sur lesquels la Cour suprême doit se prononcer d’ici le 3 avril. La France a pris note de la déclaration conjointe des missions d’observation électorale africaines de l’Union africaine, du marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et de l’Eastern Africa Standby Force (EASF), qui regrettait les tensions et les dysfonctionnements observés le 24 mars qui ne leur ont pas permis de se prononcer “de façon objective sur la transparence et la crédibilité du scrutinˮ».

La Suisse a adopté une position identique: «La Suisse a suivi avec beaucoup d’attention les préparatifs et le déroulement des élections présidentielles anticipées et des gouverneurs des îles en Union des Comores, et continue de suivre les développements après la proclamation des résultats provisoires. Elle déplore vivement les actes de violence qui ont eu lieu pendant cette période, en particulier les pertes en vies humaines. Les autorités suisses notent également la déclaration préliminaire conjointe des missions internationales (COMESA, Union Africaine et Force en attente de l’Afrique de l’Est), laquelle conclut qu’en raison de multiples incidents le jour du scrutin, elles n’ont pas pu se prononcer sur la transparence et la crédibilité des élections du 24 mars 2019. Dans ce contexte et dans le respect absolu des droits humains et de l’État de droit, la Suisse exhorte tous les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité – en renonçant en toute occasion à l’usage de la violence».

Que valent donc des «élections» sans «transparence», ni «crédibilité»? Rien du tout. Qu’on se le dise! Le positionnement de certains membres de la communauté internationale sur la parodie électorale du dimanche 24 mars 2019 est un bon pas dans la bonne direction. Cependant, les appels au dialogue sont utiles, mais irréalisables et irréalistes. Bellou Magochi, sous la dictée de son maître dictateur fou de Mitsoudjé, dira ce qu’il avait dit lors de la tragédie référendaire de la main coupée, le 30 juillet 2018: «La négociation est possible, à condition de ne pas remettre en cause les avantages des dirigeants actuels», une position qui est celle de la fraude électorale dépassant les limites de la honte…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 1er avril 2019.


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