Mohamed Larif Oucacha crache sur Azali Assoumani
En même temps, il a bien vomi sur Mohamed Saïd Fazul
Par ARM
Le Tout-Mohéli a retrouvé le sourire, les ricanements, les moqueries, les quolibets et les lazzis. Le Tout-Mohéli daube. Le Tout-Mohéli hoche la tête. En voici la cause. Désemparé et ayant très peur depuis que des Mohéliens ont décidé de le tuer le jour de l’assassinat de son maître, le dictateur fou de Mitsoudjé, Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, le semblant de Gouverneur de Mohéli, est allé à la rivière de Djoiezi chercher Mohamed Larif Oucacha, opposant notoire. Plongé dans ses pleurnicheries larmoyantes à émouvoir un bourreau du Moyen-âge, le fraudeur électoral de Boingoma soupira devant l’homme de Djoiezi: «Mon frère, viens nous rejoindre. Viens soutenir la Mouvance présidentielle et profiter de ses bienfaits. Azali Assoumani restera au pouvoir jusqu’à sa date, celle qu’il a fixée lui-même: 2030. Il bénéficie de puissants soutiens à l’étranger. Il est inattaquable et invincible».
Avant de lui répondre, Mohamed Larif Oucacha l’a toisé comme s’il était de la merde, l’a lorgné avec mépris de la tête aux pieds, des pieds à la tête, et a craché par terre. Ses paroles eurent les effets d’un coup de tonnerre: «Je te somme d’aller répéter à ton Azali Assoumani-là mes paroles, toutes mes paroles. Tu as entendu? Hein? Tu as entendu? Tu vas dire à ton Azali Assoumani-là qu’il se fait des illusions, et va bientôt s’en apercevoir. Il n’est pas plus fort ou plus intelligent que nous. Il aurait pu se fixer comme ligne d’horizon le 26 mai 2021. Il ne l’a pas fait. Eh bien, maintenant, il n’arrivera même pas à cette date. Tu as bien compris, hein? N’oublie pas: tu dois lui répéter tout ce que je viens de te dire. Tu ajouteras que quand il va s’apercevoir qu’il se trompe lourdement sur ce qu’il croit être de “puissants soutiens à l’étrangerˮ, son rêve se transformera en cauchemar, puis en piège mortel. Ses jours au pouvoir sont comptés, mais il ne veut pas s’en rendre compte. Il reste dans ses rêves. Nous allons en finir avec lui, nous qu’il méprise. Nous en avons les moyens, même modestes.
Tu lui diras de ma part que je ne suis nullement intéressé par ses offres. Nous sommes nombreux à ne pas nous intéresser à ses offres. Quant à toi qui crois avoir pris le chemin du Paradis sans mourir, hâte-toi de faire usage de tout l’argent sale que tu as ignoblement récolté en acceptant de te compromettre à ses côtés. Bientôt, cet argent, volé au peuple comorien, va avoir un drôle de goût. Nous avons vu d’autres dictatures; nous les avons combattues, nous les avons vaincues à mains nues. Attention! Je ne te dis pas tout ça pour toi seul; je te le dis pour que tu ailles le répéter à ton Azali Assoumani-là. Maintenant, déguerpis. Allez! Va-t’en! Va faire à ton chef le rapport de ce que je viens de te dire».
En quelques secondes, Mohamed Saïd Fazul pâlit et prit la piteuse forme recroquevillée d’un sexe de canard tout de suite après un accouplement. Il n’a même pas eu l’intelligence de se rappeler que Mohamed Larif Oucacha n’a aucun ordre à recevoir du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Mohamed Larif Oucacha était Directeur du Cabinet du Président en charge de la Défense quand le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri était chef d’État-major de l’Armée comorienne, le lâche qui allait fuir en slip pour aller se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France à Moroni, le 28 septembre 1995, quand Robert «Bob» Denard et ses mercenaires renversaient le Président Saïd Mohamed Djohar. Autrement dit, Mohamed Larif Oucacha était le chef du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri. Il refuse de devenir le subordonné de son ancien subordonné. Merci.
Par ARM
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