• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Le gloubi-boulga de «l’écrivain» Mohamed Jaffar Abbas

Le gloubi-boulga de «l’écrivain» Mohamed Jaffar Abbas

Partagez sur

Le gloubi-boulga de «l’écrivain» Mohamed Jaffar Abbas

Un politicard se pique d’avoir des idées et d’être une plume

Par ARM

       De nouveau, le pays délire. Ce délire de plus est d’autant plus risible, vulgaire, subalterne et pitoyable qu’il est provoqué par Mohamed Jaffar Abbas, un des politicards les plus vils, les plus bas, les plus méprisables, les plus haïssables et les plus détestables des Comores. Môssieur se pique d’avoir des idées politiques, une expérience politique et étatique, un talent, des compétences et une plume pour devenir un écrivain. Rien que ça! Il vient de publier une sorte de livre et se prend pour un écrivain, grossissant ainsi les rangs déjà surchargés d’«intellectuels» autoproclamés et d’écrivains circonstanciels et accidentels de temps. S’il avait assisté à la première minute de la première séance de mon cours de Rédaction administrative à l’École nationale d’Administration publique (ÉNAP) de Rabat, au Maroc, il aurait entendu M. M. D. dire de sa docte et douce voix à ses chers étudiants: «L’écriture n’est pas l’apanage de tout le monde». Ce qui est vrai, car le talent en matière est comme la classe: on l’a ou on ne l’a pas. C’est tout.

En lisant la quatrième de couverture du prétendu livre de Mohamed Jaffar Abbas, on est obligé de ricaner. «L’écrivain» autoproclamé croit que le port d’une tenue traditionnelle cachera et le sauvera de sa médiocrité. Cet homme a été incapable d’y présenter en 15 lignes au maximum un résumé de son livre, mais se barricade derrière des citations tronquées du Président Valéry Giscard d’Estaing et du dictateur présomptueux Ali Soilihi. Mais, où est son propre résumé à lui présentant la teneur de son espèce de livre? Où est-il? La quatrième de couverture sert à présenter le résumé du livre et l’auteur. Dès lors, ce qu’a fait Mohamed Jaffar Abbas n’est pas sérieux. Comme il ne sait pas comment ça se passe, il aurait dû demander conseil auprès de ceux qui savent comment ça se passe. Le pauvre chéri…

Comme il est incapable de résumer le contenu de son propre livre, il se réfugie derrière les discours d’autrui. La citation de Valéry Giscard d’Estaing est plus ou moins lisible. Mais, en ce qui concerne celle d’Ali Soilihi, on ne sait pas où elle commence et où elle finit. Pis, «du pays» est suivi du signe de ponctuation deux points (:), puis de «deux revolvers». Le mot «deux», précédé de guillemets et de deux points commence par un d minuscule, alors que tout mot précédé de deux points et de guillemets ouvrants commence toujours par une lettre majuscule. Donc, il aurait dû écrire: l’indépendance du pays: «Des revolvers…».

À l’avant-dernière ligne de ses citations bien discutables, on retrouve «pour m’ouvrir l’antenne…». À la ligne, on voit des guillemets fermants, éloignés à «l’antenne…». C’est très grave: ouvrants ou fermants, les guillemets doivent toujours être sur la même ligne que le mot qu’ils accompagnent, et ne doivent jamais en être isolés. Ce qu’il a fait là, ça ne se fait pas. Qu’on se le dise!

L’initié qui sait ce qu’il en est de ses «études» et «diplôme» à l’Institut supérieur de Journalisme (ISJ) de Rabat, où il avait ses entrées et où il voulait même faire une partie de ses études supérieures, ricane de nouveau en constatant que Mohamed Jaffar Abbas a soigneusement évité de mentionner ses prétendues «études supérieures» et son prétendu «diplôme». Quelle affaire! Quelle affaire! Quelle affaire! Il est taiseux sur ses prétendues «études supérieures» parce qu’il sait qu’il n’y a pas de quoi pavoiser et en être fier. Il a raison de se taire sur ça. Il a raison de se rappeler dans quelles conditions, après son retour d’un voyage douteux en Mauritanie, en juillet 1987, on lui avait jeté à la figure son «diplôme», une «Maîtrise», avec un message: «Prends ça et dégage!». Tout présomptueux qu’il est, il est très complexé par son «diplôme» de complaisance, offert au nom d’une certaine idée de la famille. Au fait, que devient le Prince héritier déchu Monsieur Fils Nassuf Ahmed Abdallah Abdallah, qui se voyait déjà en successeur de Monsieur son Père, un Monsieur Fils qui savait faire rabibocher les situations en péril?

Pathétique!

Mohamed Jaffar Abbas doit savoir qu’il n’avait pas été le «Vice-président d’Ali Nassor», mais son colistier, un candidat à la Vice-présidence.

En plus, les Comoriens aimeraient tant savoir ce qu’il a apporté aux Comoriens, broyés par la misère, étranglés par l’estomac et le portemonnaie, quand il était «Conseiller des Présidents Ahmed Abdallah Abderemane, Saïd Mohamed Djohar, Mohamed Taki Abdoulkarim et Ikililou Dhoinine», lui qui faisait fuir les compétences et les talents des Comores, du fait de son narcissisme arrogant. Dans sa promotion, il y avait une fille très brillante, compétente et volontariste, qui voulait faire du journalisme aux Comores, après avoir obtenu son diplôme de la plus belle des manières en juillet 1987. À force de faire des misères à cette fille formidable, en répétant inlassablement qu’il était membre de la famille du Président Ahmed Abdallah Abderemane du côté de son père, étant né d’une mère malgache, il a poussé cette experte en journalisme à rentrer à Mayotte, où elle a fait une très belle carrière dans l’audiovisuel.

Sous la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar (1989-1995), Mohamed Jaffar Abbas se signalait déjà par les actes les plus vils. Il restera dans la vilénie pour le reste de sa carrière de politicard. En ce mardi 5 mars 2024, quand on évoque son nom, c’est toujours en mal. Il est l’un des chaouchs les plus obséquieux et les plus malfaisants du dictateur Assoumani Azali Boinaheri.

S’agissant de ses médailles de pacotille de Nègre, on s’en fout: «Officier de la plus haute distinction honorifique des Comores l’Étoile d’Anjouan, on lui a décerné le titre de Chevalier du Croissant Vert des Comores pour la composition de l’hymne national des Comores». Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! Au feu! Au feu! Pour rappel, le vrai hymne national des Comores avait été composé en 1975 par Abdourahmane Chehabidine dit Abou Chehabi. Au lendemain de son coup d’État du 13 mai 1978 contre Ali Soilihi, le Domonien Ahmed Abdallah Abderemane avait décrété la fin de «l’hymne national des Grands-Comoriens». Il lança une prétendue compétition pour son hymne national. Plusieurs propositions lui sont présentées. Il demanda à écouter en premier lieu la chansonnette de Domoni, de ses Domoniens, ses «compatriotes villageois». Au bout de 5 secondes, il commença à s’agiter comme piqué par des frelons: «C’est celui-là! C’est celui-là!». Et, aujourd’hui, toute honte bue, Mohamed Jaffar Abbas, dit doctement aux masses populaires que sa chansonnette, dédaignée par les Comoriens, vaut des «Étoiles» et des «Croissants Verts» à ses auteurs?

Mohamed Jaffar Abass doit savoir que les Mohéliens ont un proverbe: «Les signes annonciateurs de la pluie sont les nuages». Les signes annonciateurs d’un livre sont la couverture. Or, ça ne vole pas haut, son truc. D’ailleurs, au lieu d’avoir pour titre «Comores, leur amie la France», il aurait été mieux inspiré de recourir à deux points et non à une virgule: «Comores: Leur amie la France». Mais, comme du mauvais naît le pire, de l’école buissonnière naît la médiocrité.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mardi 5 mars 2024.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.