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La Cour constitutionnelle du Malawi toise les Comores

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La Cour constitutionnelle du Malawi toise les Comores

Elle a annulé l’élection présidentielle irrégulière de 2019

Par ARM

       Cinq mascarades électorales ont fait des Comores une «Ripoux-blique» bananière de bas étages. La première a eu lieu en 2002, sous la fraude éhontée et infantile de l’amateur qu’est le fugitif international Hamada Madi Boléro au profit du poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri, qu’il fit déclarer «élu à 100%», après un mois de polémiques et empoignades, et après le retrait des deux challengers du putschiste du 30 avril 1999. La deuxième bouffonnerie a eu lieu entre février et mai 2016, et le même fugitif international Hamada Madi Boléro a fait «élire à 104%» le même poète prophétique Assoumani Azali Boinaheri. La troisième pagaille malsaine a été organisée le 30 juillet 2018, jour de la goujaterie référendaire pour «la non-Constitution de la main coupée et de la mort». La quatrième folie est celle de l’élection présidentielle et gubernatoriale qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019, et dont «la victoire» a été scandaleusement attribuée au pape électoral Assoumani Azali Boinaheri, pourtant rejeté par plus de 99,99% des Comoriens. La cinquième foutaise est du 19 janvier 2020, date de la nomination des Députés par l’Imam électoral de Dieu, le satrape de village Assoumani Azali Boinaheri.

Ces 5 événements honteux concernent un seul homme: le chanteur électoral de Dieu, Assoumani Azali Boinaheri. Dans les 5 cas, des institutions au sein desquelles siègent des corrompus et des incompétents attribuent anticonstitutionnellement et arbitrairement des victoires fallacieuses, artificielles et superficielles au vicaire de Dieu sur Terre: Assoumani Azali Boinaheri. Il s’agit de l’Armée nationale de Développement (AND), de la Commission nationale électorale «indépendante» (CÉNI), de la défunte Cour constitutionnelle, et de la maudite Cour suprême. L’absence de Droit, la mort des institutions et l’enterrement de la politique favorisent toutes ces dérives.

Or, pendant que les Comores s’enfoncent dans le non-État, dans le non-Droit, dans la non-République et dans les non-institutions, le Malawi, en Afrique australe, à moins de deux heures d’avion des Comores, vient de donner le sourire aux démocrates, aux républicains et aux vrais juristes: elle vient d’annuler l’élection présidentielle du 21 mai 2019, estimant qu’à cette date, le Président sortant Peter Mutharika «n’a pas été dûment élu». Une nouvelle élection va donc avoir lieu. On en parle et s’en félicite partout dans le monde avec admiration. La Cour constitutionnelle du Malawi a motivé sa décision dans un jugement de 500 pages. On l’aura compris: cette Cour constitutionnelle a été exemplaire parce qu’elle n’a pas en son sein des faux juristes méprisables, méprisés, haïssables, haïs, détestables, détestés, corrompus et incompétents comme Idriss Abdou Moustakim, Armia Ahmed Ali, Nidhoim Attoumane, Nourdine Abodo, Cheikh Salim et consorts. Les rigolos précités sont capables et coupables du pire parce qu’ils n’ont aucune culture juridique, s’offrent comme des putes à un dictateur fou, et n’ont pas d’éthique.

Au lendemain de la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali en Tunisie, le 14 janvier 2011, le grand juriste Yadh Ben Achour fut interrogé sur son refus de cautionner ce tyran en se mettant à son service. Il avait eu ce mot magnifique: «Un juriste ne tend jamais la main à un dictateur». Quand on est un juriste plafonné à la Licence, à la Maîtrise ou au Master, et qu’on voit un Docteur en Droit s’opposer à la dictature au point de s’exiler, on doit interroger et interroger sa conscience, sans essayer de justifier l’injustifiable. Pauvres types!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 5 février 2020.


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