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Assoumani Azali prouve sa folie à la mosquée

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Assoumani Azali prouve sa folie à la mosquée

Mais, où va cet homme? Sait-il où il met ses pieds?

Par ARM

     Pour la première fois de ma vie, je vois des femmes prier aux côtés des hommes. Ces femmes n’ont commis aucune faute, dans la mesure où elles ont été invitées. La théâtralisation de la prière du vendredi 15 juin 2018 à Mitsoudjé est un acte très grave qui va faire date parce que, dans la tradition comorienne, les femmes et les hommes ne se mélangent jamais à la mosquée. On divise toutes les mosquées des Comores pour que les hommes et les femmes puissent prier dans deux endroits séparés de la même mosquée. Je me souviens des efforts de ma mère et de ses camarades de Djoiezi pour construire leur propre mosquée, à un moment où elles réclamaient une place dans l’ancienne grande mosquée de la ville, qui avait déjà du mal à offrir de la place aux hommes. Mais, en ce jour de fête marquant la fin du Ramadan, les Comoriens assistent à ce phénomène inédit dans les annales nationales.

     Cette provocation a été organisée par un individu: le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». À cet égard, il n’est pas inutile de faire connaître cet échange entre le Roi Hassan II du Maroc et Éric Laurent en ce qui concerne la chute du Shah Mohamed Reza Pahlavi d’Iran, en 1979:

Hassan II: «Le premier enseignement à tirer est qu’un régime doit reposer sur un minimum de racines. Le drame du Shah a été que sa dynastie n’a pas eu le temps de s’enraciner. Ensuite, dans un pays attaché à sa religion comme l’Iran, il fallait éviter un certain nombre de provocations.

     Éric Laurent: Lesquelles?

     Hassan II: Des provocations religieuses. Il ne fallait pas montrer l’Impératrice Farah dans la mosquée d’Ispahan […], ce qui est interdit dans un lieu religieux»: Hassan II: La Mémoire d’un Roi. Entretiens avec Éric Laurent, Plon, 1993, p. 220.

Son Éminence le Mufti-Cardinal converti au Catholicisme a non seulement cautionné cette grave affaire, mais a, en plus, commis l’irréparable en refusant de prier chez lui, à Ntsoudjini, comme le veut la tradition comorienne, «s’exportant» et se vendant à Mitsoudjé. Ce manque de respect pour lui-même et pour son foyer d’origine lui a été vertement reproché à Ntsoudjini, où même les esprits les plus modérés trouvent qu’il est allé trop loin dans la caution immorale qu’il apporte à un régime politique maudit. D’ailleurs, le couple maudit formé du fou de Mitsoudjé et du Mufti-Cardinal voulait que la fête de la fin du Ramadan soit célébrée le samedi 16 juin 2018 pour éviter la mort du dictateur par célébration de cette fête un vendredi, mais les témoignages apportés par les Comoriens pour parler de l’apparition du croissant de lune étaient tellement nombreux que le duo de l’enfer a dû s’incliner.

En plus de cette malédiction, les Comoriens ne comprennent toujours pas pourquoi, pour museler l’ancien et inévitable prochain Président Ahmed Sambi, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé prétend qu’il faut séparer religion et politique, alors que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri s’invite toujours dans les mosquées et y prononce des discours politiques, en plus basés sur le mensonge. Avant lui, aucun dirigeant comorien ne faisait cela. C’est le haineux et irresponsable Ikililou Dhoinine qui a été le premier Président comorien à s’ériger en Imam des mosquées. Après lui, le dictateur fou de Mitsoudjé en fit une affaire de vie ou de mort, au point de payer de l’argent pour se faire inviter dans les mosquées, où il est incapable de faire des prêches à caractère religieux, mais parle de ses folies et lubies.

La célébration de la fête marquant la fin du Ramadan se fait dans le recueillement et la piété. Ce vendredi 15 juin 2018, elle a été faite à Mitsoudjé dans le rejet de Dieu et dans la glorification des desseins politiques d’un fou obsédé par le pouvoir et l’argent. Désormais, là où est vu ce dictateur fou, on doit taire le nom de Dieu et parler des projets politiques de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé.

En effet, dans la mosquée de Mitsoudjé, au lieu de laisser le véritable Imam parler de religion comme cela est de coutume, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri y est allé de son discours à connotation politicienne, et cela, à coups de mensonges éhontés en un lieu de culte, à une date aussi importante pour les Comoriens. Voici certains de ses mensonges prononcés à la mosquée de Mitsoudjé ce jour marquant la fin du Ramadan: «Comme je vous l’ai annoncé lors de mon discours à la nation d’avril dernier et conformément aux recommandation [Sic: «Recommandations» avec S] et conclusions des Assises Nationales, j’ai pris l’initiative d’organiser un référendum le 30 juillet prochain.

     La Constitution m’y autorise et les devoirs qui m’incombent l’exigent. Je ferai tout ce qui en mon pourvoir [Sic: on dit «pouvoir» et non «pourvoir»], pour que cette consultation se déroule dans un climat apaisé et je demande votre solidarité. Il n’est pas dans ma vocation de prôner la division, la mésentente, la polémique et la discorde. C’est pourquoi, très solennellement, j’invite tout le monde à battre campagne et à se prononcer le moment venu, pour ou contre le projet de révision constitutionnelle proposé, en lieu et place des actes de nature à menacer ou troubler l’ordre public. Je fais appel au patriotisme de tous pour qu’ensemble, nous refusions la discorde, la division et les discours de haine, prônés malheureusement par certains d’entre nous, et relayés par les phénomènes des réseaux sociaux et des fausses nouvelles. En outre, pour la première fois de l’Histoire de notre pays et, je l’espère pour la dernière fois, la trêve du mois sacré de Ramadan a été perturbée. Qu’Allah nous pardonne et préserve notre pays. En effet, des attroupements non autorisés, ont eu lieu le jour sacré de la semaine, dans le mois béni de ramadan, et ont tenté de semer des troubles dans, et sur nos lieux de culte».

Ce tissu de mensonges haineux et insipides en appelle aux commentaires suivants:

1.- Les assises n’ont jamais été nationales, mais personnelles, partisanes et claniques.

2.- Rejetées, les assises ne sont pas une assemblée constituante, et sont sans valeur.

3.- La Constitution ne permet jamais les révisions constitutionnelles pour convenances personnelles, dans le pur style de la «Constitution, mon bon plaisir»: la Loi est générale et impersonnelle.

4.- Le référendum n’aura pas lieu, et s’il a lieu, ça sera dans une guerre civile et dans un bain de sang.

5.- C’est le dictateur fou de Mitsoudjé qui «prône la division, la mésentente, la polémique et la discorde», en voulant imposer des projets dont ne veulent pas les Comoriens.

6.- Il a déjà interdit aux Comoriens le droit à «tout le monde à battre campagne et à se prononcer le moment venu», citant déjà qui doit parler et qui n’a pas ce droit.

7.- C’est lui et Ambari Darouèche, sa diabolique première épouse, qui font l’apologie de «la discorde, la division et les discours de haine».

8.- Les manifestations de protestation des Comoriens sont pacifiques, et ce sont les forces de la répression qui ont «semé des troubles dans, et sur nos lieux de culte».

9.- Le dictateur de Mitsoudjé s’en prend aux réseaux sociaux, dont les médias sociaux. Ce site Internet le rassure: il va le dénoncer même après sa chute mortelle. Les mots choisis pour ce faire seront toujours les plus durs. Sa mort sera applaudie chaleureusement sur ce site.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 16 juin 2018.


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3 Comments

  • momo

    juin 16, 2018 at 6:37

    azali adjouha mouwou , ngemoidé . kamkaradhu moifounga ye mdjoufoumouwo mitsoudjé yatsirohé ba womwiso ngoudjo tsouwa zengouwo yande hawazi , zodezambakiya .zoyafagnawo ngeziwonisawo woukaya ye raisi woyi katsi mwemoi , ngemoidé ndro .azali katsi mnono bo wa comores , azali hadjouhamouwo bo wamitsoudjé , azali halatsa ye cassette , azali na moufti koitsi wandrou ndasi . mdjifoumouwo tsimpaka yafouwebwe , mdjifoumouwo ndezindrongowo .ze toibiya za azali na moufti kazitsouwowoukaya wandrouwanou ngoiwanounou . yewe , yewé , ye comores ngerorawo , ye comores ngedjendawo , ye comorres ngeroumoiwo ni mdjoufoumouwo . karihimi radjouwa shawiri .

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  • AQY

    juin 18, 2018 at 5:25

    hhhh.. le gars a defié la population comorienne et celle ci est resté sans aucune reaction.. c est donc à Dieu qu il lance des defits. soubhanalla

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  • DIDI

    juin 23, 2018 at 2:51

    Quand un président en exercice commence à vouloir réviser la constitution de son pays, c’est le signe d’une volonté de règne sans partage : le début d’une dictature. Sept années au pouvoir n’ont pas suffit à l’actuel président qui entame un nouveau mandat de cinq ans…résultat de courses, le pays n’avance toujours pas.
    Après quarante-deux années d’indépendance, le pays n’a toujours pas d’électricité courante (4 ou 5 heures seulement par jour), pas d’eau courante, pas de routes dignes du nom, pas de traitement des eaux usées, par de traitement des déchets ; les villages sont sales…et pourtant beaucoup d’argent rentrent dans ce pays venant de la diaspora (pour ne citer que cela)! Heureusement, car sans cela, le peuple mourrait de famine….Que c’est triste !!!

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