• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Azali, sommé par le Qatar de lui présenter des excuses

Azali, sommé par le Qatar de lui présenter des excuses

Partagez sur

Azali, sommé par le Qatar de lui présenter des excuses

Avili par la réconciliation entre Arabie Saoudite et Qatar

Par ARM

     La rupture des relations diplomatiques est un acte très grave. Ce sont souvent les pays sous-développés, tués par des dictateurs incompétents et corrompus, qui rompent les relations diplomatiques, alors que les pays développés, notamment sur le plan institutionnel, font un simple «rappel d’Ambassadeur pour consultation», pour exprimer une mauvaise humeur, un désaccord et un «étonnement», puisque, comme l’avait écrit Pierre Vérin, «les diplomates ne s’indignent jamais, ils s’étonnent seulement»: Pierre Vérin: Les Comores, Karthala, Collection «Méridiens», Paris, 1994, p. 191.

Les relations diplomatiques sont tellement importantes que même des pays en guerre peuvent les garder. À preuve, la guerre stupide (toute guerre est stupide) entre l’Iran et l’Irak du 22 septembre 1980 au 20 août 1988, au grand bonheur des marchands de la mort qui vendaient leurs engins de mort à la fois aux deux belligérants, n’avait pas été suivie d’une rupture immédiate des relations diplomatiques: «Plus curieusement, et malgré la survenance de guerre classique en bonne et due forme entre plusieurs États, on constate que des relations diplomatiques peuvent être rétablies avant la fin juridique des hostilités, matérialisée par la signature du traité de paix. […]. Plus étonnante encore s’avère la situation d’États qui maintiennent des relations diplomatiques même réduites, malgré la survenance d’un conflit armé. Ainsi en a-t-il été de l’actuel conflit entre l’Irak et l’Iran. Malgré le déclenchement des hostilités en septembre 1980, ce n’est que dans le courant de 1987 que la décision de fermeture des ambassades a été prise»: Claude Blumann: Établissement et rupture des relations diplomatiques, in SFDI: Colloque de Tours 2, 3 et 4 juin 1988. Aspects récents du Droit des relations diplomatiques, Éditions A. Pedone, Paris, 1989, p. 38.

Aux Comores, la rupture des relations diplomatiques est un machin que l’ignorant créateur de pagaille, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, manie avec une violence inouïe, à la demande de ses maîtres de ce que l’Ayatollah Moussavi Khomeiny appelait «le gouvernement du Hedjaz» ou «ces imbéciles qui se sont arrogé la garde des lieux saints», étant noté que «Khomeyni alla jusqu’à déclarer que désormais “la libération de La Mecque passe avant celle de Kerbala et celle de Jérusalemˮ»: Mohammad-Reza Djalili: Diplomatie islamique. La stratégie internationale du khomeynisme, PUF, Paris, 1989, p. 162.

Quand l’Arabie Saoudite ou «gouvernement du Hedjaz» demanda à ses pays satellites de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, la Somalie, pays tribal sans État depuis 1991 et sans tradition étatique, refusa avec dignité. Or, l’ignorant créateur de pagaille, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, avait obéi. L’Arabie Saoudite, monarchie arrogante, estime que les Comoriens sont des pauvres sans personnalité, ni dignité, à qui il suffit de jeter des carcasses de moutons du sacrifice du pèlerinage, pendant que l’Émir du Qatar, invité par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avait visité les Comores. Toujours à la demande du «gouvernement du Hedjaz», les Comores ont rompu leurs relations diplomatiques avec l’Iran, dont le Président avait fait aux Comoriens la fraternité de séjourner dans leur pays, toujours sur invitation du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.

Chaque fois que les Comores se lancent dans la folie de la rupture des relations entre États, le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi met en garde les dirigeants, expliquant qu’«il est plus facile de détruire que de construire que de détruire». La haine de l’ignorant créateur de pagaille, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, envers Ahmed Abdallah Mohamed Sambi se manifesta publiquement en juin 2017 quand le satrape de Mitsoudjé, obéissant aux ordres de ses maîtres du «gouvernement du Hedjaz», a rompu les relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar. Quand Ahmed Abdallah Mohamed Sambi désapprouva le diktat des seigneurs du désert, Maître Fahmi Saïd Ibrahim et Mohamed Bacar Dossar, tous deux proches de lui, furent démis de leurs fonctions ministérielles. Quelques jours plus tard, Maître Fahmi Saïd Ibrahim était reçu en chef d’État au Qatar par les dirigeants de ce pays, au grand dam de Mitsoudjé, qui menaçait de le jeter en prison! Donc, comme le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait critiqué l’inutile rupture des relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar, il devint l’ennemi de l’ignorant créateur de pagaille, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui le jeta dans un mouroir depuis le 19 mai 2018.

Nous voici au 15 juin 2021, à Doha, au Qatar, pour une réunion consultative des ministres Affaires étrangères des pays membres de la Ligue des États arabes (LÉA) et pour une session extraordinaire du Conseil des ministres de la Ligue. Le ministre des Affaires étrangères des Comores était présent en tant que représentant d’un pays membre de la LÉA. Il commit la faute impardonnable de demander une audience auprès des autorités du Qatar. La réponse du Qatar était humiliante: Non! En plus, le satrape de Mitsoudjé, son chef, est sommé de présenter des excuses publiques et officielles au Qatar!

Ceci intervient à un moment où la nouvelle Administration des États-Unis ne veut pas entendre parler des lubies bellicistes et des enfantillages de l’assassin Mohamed Ben Salman, sommé de faire réconcilier «son» pays avec le Qatar. Maintenant que la réconciliation entre vrais Arabes est actée, que valent les Nègres des Comores, convaincus qu’ils sont des Arabes et des descendants du Prophète Mohammed Ibn Abdallah? Les Comores ne valent rien sur la scène diplomatique. D’ailleurs, dès juin 2017, le Qatar avait averti l’ignorant créateur de pagaille, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri: «Le Qatar et l’Arabie Saoudite finiront par se réconcilier, et en ce moment-là, qu’allez-vous devenir et qu’allez-vous faire?».

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Lundi 26 juillet 2021.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.