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Houmed Msaïdié est resté sur le perlimpinpin et la haine

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Houmed Msaïdié est resté sur le perlimpinpin et la haine

Il est devenu l’ennemi acharné de la transparence et la clarté

Par ARM

      Peut-on faire de la haine, de la vengeance personnelle et de la personnalisation des sujets politiques la seule façon d’exister en politique? Peut-on faire de la politique sans la dépolitiser et la dépersonnaliser? Refuser de reconnaître ce qui est positif chez l’adversaire peut aider l’acteur politique comorien à s’élever contre ses passions et pulsions personnelles? Doit-on rejeter l’ennemi au point de ne jamais reconnaître ses actes positifs? À ces questions, Houmed Msaïdié Mdahoma donne des réponses pour le moins antirépublicaines, antidémocratiques et irrationnelles, loin de ce qui peut être attendu d’un acteur politique aspirant aux plus hautes charges de l’État. Qu’on se le dise!

Houmed Msaïdié Mdahoma n’a pas compris que devant un jury lors d’une soutenance de Thèse de Doctorat ou d’un Mémoire de fin d’études, quand on ne veut pas reconnaître la justesse des critiques émises, on se tait sur elles car on ne peut pas s’en défendre, mais on pavoise et fanfaronne avec flamboyance sur les critiques sur lesquelles on peut bomber la poitrine et être convaincant. Une longue expérience en la matière permet d’affirmer cela.

Soyons justes! Soyons bons Princes! Pour rappel, le mercredi 25 octobre 2017, l’ancien Président Ahmed Sambi a fait une importante déclaration signifiant sa disponibilité entière et totale à être auditionné par la Commission parlementaire enquêtant sur la «citoyenneté économique». Or, non seulement il a donné son accord, mais en plus, a signalé qu’il souhaitait une audition publique pour que les Comoriens sachent tout, afin d’éviter les malentendus. Il aurait pu dire: «Compte tenu de la sensibilité de la question et de ses implications nationales et internationales, notamment au regard de la sécurité nationale et internationale, il faudrait que les auditions ne soient pas publiques». Pourtant, Ahmed Sambi a eu le courage et l’honnêteté de demander le contraire, donc une audition publique, sans chercher à se cacher derrière son petit doigt et des subterfuges.

Normalement, Houmed Msaïdié Mdahoma aurait dû saluer ce geste républicain, destiné à favoriser la transparence aux Comores. Cependant, au lieu de cela, il se laisse emporter par sa haine personnelle envers Ahmed Sambi, tempêtant dans les termes suivants: «Comme cela c’est facile, vous posez vos conditions et n’oubliez pas de leurs envoyer les questions qu’ils doivent IMPÉRATIVEMENT vous poser! Que la vie est belle, ndjamba ndrongowo».

Face à la proposition d’Ahmed Sambi, Houmed Msaïdié Mdahoma aurait dû sursauter de joie et dire que c’était l’occasion rêvé pour traiter le dossier dans la transparence totale. Quand l’homme de Maweni dans le Mboudé dit de manière sarcastique qu’Ahmed Sambi doit également envoyer à la Commission parlementaire les questions qu’il veut qu’on lui pose, il fait carrément fausse route.

Houmed Msaïdié Mdahoma aurait dû poser le problème autrement et parler de l’envoi des questions par la Commission parlementaire à Ahmed Sambi. L’envoi préalable des questions à Ahmed Sambi lui aurait permis de se préparer à l’avance pour fournir des réponses plus sûres à la Commission parlementaire car ce qui est recherché est la vérité. Qui plus est, la préparation préalable des prévenus et des accusés est toujours un facteur favorisant une meilleure administration de la justice. C’est pour cela qu’il y a échange de mémoires entre les parties qui s’affrontent dans un procès. C’est un exercice qui exclut les petites cachotteries mesquines. Même les pièces du dossier sont communiquées à l’adversaire parce qu’il s’agit de Droit, et celui qui obtiendra gain de cause doit le faire sur la base de la transparence totale.

Cela étant, communiquer au préalable les questions à Ahmed Sambi n’aurait été que justice, sauf si on veut instrumentaliser la Justice. Or, justement, dans cette affaire, les Comoriens sont en présence d’une instrumentalisation de la Justice. Même les bébés en couches-culottes savent qu’il s’agit de haine et non de Justice. On ne veut pas de Justice, mais de règlement de comptes à caractère politique. Ahmed Sambi a été courageux, digne et honnête. Pour sa part, Houmed Msaïdié Mdahoma a manqué une occasion de prendre de la hauteur et de se montrer un digne républicain, un démocrate responsable et un acteur politique capable de grandeur et d’objectivité.

Les Arabes ont l’habitude de dire: «L’inimitié existe mais la convenance doit persister». Le jour où les Comoriens comprendront cela, la politique dans leur pays fera un grand pas. Ce n’est pas parce que l’ancien Président Ahmed Sambi est un adversaire politique que Houmed Msaïdié Mdahoma doit oublier à son égard toute règle de bonne conduite. Le savoir-vivre nous impose de reconnaître le bien chez l’adversaire, quand bien il y a. Cela étant, le jour où le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri commettra un acte positif, cela sera écrit sur ce site. Et si, jusqu’à ce jour, cela n’a pas été fait, c’est parce que le régime politique actuel est dans le mal permanent et revendiqué.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 27 octobre 2017.


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6 Comments

  • mdjassiri

    octobre 28, 2017 at 6:40

    Vous semblez “découvrir” aujourd’hui Houmed Msaïdié et ses turpitudes alors que vous lui tressiez des lauriers lorsqu’il était le colistier de Mohamed Ali Soilihi. Nous sommes nombreux à vous supplier en toute fraternité de cesser de faire la promotion des politiciens comoriens car ils sont à 99,999999999 % des pourritures. Personne n’est parfait, j’en conviens, mais un politique qui totaliserait au moins 6 défauts sur une échelle de 10 ne susciterait jamais chez moi de la compassion, encore moins une quelconque tribune en sa faveur. S’il a 1 qualité sur une échelle de 10, je ne la nierais pas mais je n’en ferais pas non plus de publicité. JE ME TAIRAIS et laisserais ceux qui fermaient les yeux sur ses 9 défauts le défendre.

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  • momo

    octobre 28, 2017 at 7:01

    nous en avons marre de msaidié hagnoi djakwe( bouche de singe ), à chaque sortie mediatique de ce grand navigateur , on a la sensation qu’un pète pollue le monde .qu’il arrête un peu car les comoriens sont fatigués de lui . msaidié hagnoi djakwe doit comprendre que le monde d’aujourdhui lui dépasse , il doit rester à la mosquée de maweni avec son chapelet pour demander pardon à dieu vu les maux qu’il a commis dans ce pays .et chercher aussi pardon aux gens qu’il a offensés à toutes ses sorties médiatiques comme c’est son habitudes .il est devenu un objet de risée et un homme insupportable politiquement ,

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  • Abdou Youssouf

    octobre 29, 2017 at 1:07

    Msaidie n a pas les capaciEs intellectuels necessaires pour comprendre votre approche..il continue a croire que la politique c est juste se faire parler de lui…et justement pour lui , il fallait trouver des choses a dire pour qu on parle de lui..Ndo Mtapalo..vivre sur l ombre des autres reste sa seule demarche..il interesse personne il est reduit a des posts fscebook qui serieusement sont flous..

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  • MARANDRAZI

    octobre 30, 2017 at 6:58

    Cher ARM,

    Je crois qu’il faut apprendre à ces piètres personnages de momo et d’Abdou Youssouf d’utiliser un langage civilisé quant ils participent à un débat politique. On peut critiquer sans dénigrer et injurier. Votre site est un espace de débat sérieux pour ne pas le laisser discréditer par des commentaires irrespectueux et imbéciles.

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  • momo

    octobre 31, 2017 at 9:09

    marandrazi , je pense que c’est toi le piètre personnage , si tu es du mm comportement que msaidie , normale que tu sois choqué de ce commentaire . qui est content aux comores de l’attitude de msaidié ou de nos dirigents .peut être c’est toi seul marandrazizi . ces gens là meritent qu’ils soient humiliés , dénigrés , insultés , et mm les hués en pleines rues et dans les places publiques et partout où ils se trouveront vu ce qu’ils font .peut être ils prendront conscience de leurs maladresses et de leurs âneries .

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  • MARANDRAZI

    novembre 1, 2017 at 10:08

    Je ne suis pas un défenseur des dirigeants politiques comoriens. Je pense comme toi qu’il est de l’intérêt du pays de faire émerger une autre génération de dirigeants. Le dénigrement et les injures ne sont pas, pour moi, les moyens pour parvenir à ce renouveau politique tant espéré par le peuple comorien.

    Personnellement, j’ai toujours pensé que le salut des Comores viendrait de sa diaspora, européenne en particulier.

    Notre pays a besoin d’une vraie culture de l’Etat. Cela suppose que des comoriens formés en Europe et qui y ont acquis de l’expérience dans les différentes administrations et grandes entreprises acceptent de revenir au pays pour impulser cette culture de l’engagement, du dévouement et du résultat dans la gouvernance des Comores.

    On ne peut pas se contenter du rôle de l’opposant de confort et éternel. Nos dénigrements et nos injures à l’endroit de ceux qui détruisent notre pays ne suffisent pas et ne sont pas des attitudes responsables pour des gens qui se veulent soucieux du sort du pays.

    Les élites et les dirigeants de notre pays ne détruisent pas le pays seulement par leur volonté de nuire ou leur penchant voyoucratique, mais c’est surtout par leur ignorance de cette culture de l’Etat. Cette culture ne s’acquiert pas à l’université, mais par l’expérience acquise dans les pays développés. La plus part de nos élites et dirigeants actuels n’ont pas eu la chance d’acquérir cette culture et sont formés, pour la grande majorité d’entre eux, dans des pays sous-développés et dans lesquels la corruption généralisée est la référence en matière de gouvernance.

    C’est à cause de ce manque de culture que nos dirigeants se font humiliés tout le temps dans le cadre des relations internationales. Notre pays se fait humilier quotidiennement car les dirigeants, notamment européens connaissent la médiocrité culturelle et morale de nos dirigeants. Ces derniers ne réagissent jamais à ces humiliations par complexe d’infériorité.

    Donc, cher momo, je crois que nous comoriens de la diaspora nous devrons prendre nos responsabilités et arrêter de faire comme nos aînés de l’ASSEC qui se sont contentés de leurs situations de confort européen tout en continuant à critiquer le fonctionnement de notre pays.

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