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Le «Colonel» Mohamed Anrifi hallucine sur la Justice

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Le «Colonel» Mohamed Anrifi hallucine sur la Justice

Sa croisade de haine contre Elamine Ali Mbaraka le ridiculise

Par ARM

      Pourquoi personne ne demande au «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama, d’arrêter le triste spectacle qu’il offre chaque jour aux Mohéliens? Pourquoi personne ne lui demande d’adopter une posture qui correspondrait peu ou prou à son statut d’officier supérieur? Maintenant, il est tellement englué dans le ridicule que plus personne ne regarde dans sa direction quand il passe. Il est devenu un non-sens. Ce qu’il fait relève du non-événement. Par contre, son acharnement contre le militant Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, le «Président de la “Rue publique”», est à classer dans la rubrique du ridicule, pathétique, vulgaire et subalterne.

Qu’on s’en rende compte! Elamine Ali Mbaraka, ancien Maire de Fomboni, grand et audacieux orateur devant l’Éternel, était l’invité de Radio Kaz, à Mkazi. Ennemi juré de la langue de bois, il s’était fait le porte-parole de milliers de Comoriens en disant tout le mal que ces derniers pensent du despotisme familial et clanique du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri et de sa «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Dès lors, cette interview épique s’arrache comme des petits pains, et est dans les taxis et les commerces, au grand dam des autorités, incapables de juguler ce flot de paroles faites de vérité et d’audace.

Le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi jeta en prison Elamine Ali Mbaraka, son ennemi juré, pour la énième fois, prétendant que les habitants de Mitsoudjé le cherchaient avec des haches et des machettes pour le décapiter. Déjà, le nettoyage ethnique… Seulement, cette arrestation présente tous les aspects d’un kidnapping, d’un enlèvement crapuleux et d’un rapt. Elle n’a obéi à aucune des nombreuses règles d’une procédure judiciaire normale.

Pour ne citer qu’un seul exemple, le «Nelson Mandela de Mohéli» a été kidnappé pour ses propos politiques envers un régime politique, alors qu’il est un élu du Conseil communal de Fomboni, donc couvert par son immunité d’élu comme cela est spécifié par les textes juridiques y afférents. Le jeune avocat d’Elamine Ali Mbaraka a su démontrer l’illégalité du kidnapping subi par le «Président “Rue publique”», et son client a été logiquement relaxé.

Seulement, cette décision de Justice n’est pas du goût du «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi. Depuis qu’il a perdu la face devant le Tout-Mohéli, le chef de l’escadron sur l’île maugrée, ronchonne et affiche sa tête des mauvais jours, une tête de déterré, en papier mâché. Il veut faire chasser du Tribunal de Fomboni le jeune juriste Abasse Houtoibou, ne comprenant pas pourquoi celui-ci a autorisé la libération du chef de file des contestataires de Mohéli. Chaque fois qu’il croise son ancien camarade de classe, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri, il lui demande de chasser Abasse Houtoibe du Tribunal, et cela se sait à Mohéli. Le Tout-Mohéli le maudit pour ça.

Dans sa campagne de haine contre son ennemi juré, Elamine Ali Mbaraka, il est allé jusqu’à demander la nomination de Soilihi Mahmoud Mansour, star du système judiciaire des Comores, jugeant que celui-ci n’hésiterait pas à se salir les mains pour participer à la tentative d’assassinat visant Elamine Ali Mbaraka. Selon cette militante de Fomboni, le haineux «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi a été rejoint dans sa campagne de haine contre Elamine Ali Mbaraka par un autre Fombonien, le cousin Mohamed Salami Hamidi, Directeur administratif et financier (DAF) à Bête-Salam, «devenu trop voyant depuis qu’il a été nommé, obtenu un nouvel éclat et repris les travaux de construction de sa maison à Fomboni, travaux qui étaient en berne depuis des années. Il émerge».

Mohamed Salami Hamidi a commis une faute impardonnable quand il a sommé le Docteur Nakib Ali Mbaraka, grand frère d’Elamine Ali Mbaraka, d’obliger ce dernier à se taire et à ne plus émettre la moindre critique envers un régime politique maudit. Et comme le Docteur Nakib Ali Mbaraka, ami personnel et de longue date du dictateur de Mitsoudjé, n’a pas froid aux yeux, il a tout simplement demandé à Mohamed Salami Hamidi d’aller parler directement et personnellement à Elamine Ali Mbaraka pour l’obliger à ne plus prendre la parole en public. Il faut dire que les mésententes politiques entre Elamine Ali Mbaraka et Mohamed Salami Hamidi sont anciennes et ont pris une direction mortelle depuis le régime politique de Saïd Mohamed Djohar. À l’époque, Mohamed Salami Hamidi était l’un des très rares soutiens politiques de Saïd Mohamed Djohar à Mohéli tandis que, de l’autre côté de la route, Elamine Ali Mbaraka conduisait la fronde contre la «gendrocratie».

Aujourd’hui, toute honte bue, le «Colonel» Mohamed Anrifi Moutoifa Bacar Madi veut renouer avec Mohamed Fazul dit Babadi, sorte de Gouverneur de Mohéli, et se faire nommer Conseiller à ses côtés. Mais, Conseiller en quoi? Cette nomination aurait deux avantages pour lui: d’une part, comme le «Colonel» est le plus grand avare né aux Comores, il pourrait manger gratuitement sur la table de Babadi, comme il le faisait par le passé, avant de rompre avec lui, puisque, par définition, il n’a jamais eu la moindre relation avec quelqu’un qui n’est pas au pouvoir. D’autre part, comme il sait que Babadi est un gnangnan, en étant à ses côtés, il pourrait lui dicter toutes sortes d’âneries, comme il aime.

Voilà donc toute une île allant à la dérive par la faute d’une autorité administrative et militaire confiée à des tarés professionnels.

En tout état de cause, pendant que se déroulent ces douloureuses péripéties, Elamine Ali Mbaraka conforte sa popularité au point de pouvoir battre sans la moindre difficulté le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri dans tout scrutin démocratique. Aujourd’hui, il n’exclut plus l’insurrection populaire en cas de nouveau rapt: «Je n’accepte plus la mascarade. Je ne subirai plus l’illégalité d’un nouveau mandat de dépôt. Je ne me rendrai plus aux convocations d’une Justice aux ordres. D’ailleurs, comme il n’y a plus de limites dans l’arbitraire aux Comores, la seule solution reste l’insurrection du peuple souverain pour faire chuter un ordre établi sur l’arbitraire, le déni du Droit et la négation de la Loi. Je n’ai pas peur de la prison, mais, il y a des limites à tout».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 27 octobre 2017.


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