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«L’émergence à l’horizon 2030» en salaires impayés

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«L’émergence à l’horizon 2030» en salaires impayés

Chaque jour, Assoumani Azali innove en… «économie»

Par ARM

       L’actualité africaine est marquée cette semaine par les sempiternelles convulsions de la Guinée-Bissau, pays qui refuse obstinément d’enterrer ses vieux démons. C’est une ancienne colonie portugaise, mais dont les dirigeants, de longue date, parlent un français lumineux, flamboyant et très subtil. On croyait que cette très belle performance linguistique, qu’on retrouve auprès d’autorités d’autres pays lusophones d’Afrique, allait disparaître en même temps que la génération des politiciens ayant conduit le pays à son indépendance, eux qui ont un vécu parisien. Eh bien, les amoureux de la langue française et de ses subtilités découvrent avec plaisir qu’en Guinée-Bissau, Angola et Mozambique, anciennes colonies portugaises, pays lusophones donc, les dirigeants restés jaloux de leur excellent niveau de français. Or, au même moment, aux Comores, pays francophone depuis 1848, on ne peut citer aucun dirigeant qui soit un locuteur même très moyen de la langue française. Chaque fois que le dictateur fou de Mitsoudjé ouvre sa bouche, on est obligé de se boucher le nez et les oreilles à cause des mauvaises odeurs et l’horrible bruit que charrie son niveau apocalyptique et honteux de français.

Et c’est cet énergumène qui, à coups de slogans oiseux, vaseux et vaporeux, promet ce qu’il appelle bêtement «l’émergence à l’horizon 2030». On veut bien y croire, mais même avec la foi du charbonnier, on ne voit pas comment un pays peut réussir «l’émergence» par les seuls mensonges des slogans creux. L’autre jour, un grand révolutionnaire marocain disait devant une belle brochette d’étudiants d’Afrique Noire à Rabat que «le temps des slogans et des mots d’ordre est révolu». On parle aux Comoriens de «l’émergence à l’horizon 2030». Les plus lucides des Comoriens ont demandé des choses simples mais impossibles avant d’y croire: une journée sans coupures d’électricité, des groupes électrogènes qui ne s’éteignent pas quand il y a juste un vent très léger (ah! Les fameuses «bougies»!), la fabrication de cure-dents aux Comores, des salaires régulièrement versés, un seul service public qui fonctionne.

Or, aucune de ces demandes n’est satisfaite par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cela fait trois mois que les Comoriens n’ont pas vu leurs salaires, alors que la dictature roule carrosse. C’est à croire que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, sa première épouse, Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», et leur cour de voleurs de poules vivent sur la Planète Mars, où leur chaouch, le fugitif international Hamada Madi Boléro, situe le Paradis. Le même «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri réinvente toutes les règles de l’Économie en prétendant que les Comores sont devenues un pays à revenus intermédiaires, mais à un moment où le peuple n’a ni revenus, ni pouvoir d’achat, ni épargne, ni capacité d’investir, faute de salaires. Sans doute, il faut mettre cette performance économique mondiale sur le compte des billets d’avion qu’il a payés à Salim Saadi et à son cirque pour un voyage de propagande aux Comores afin de vanter les mérites de la mascarade électorale en cours de préparation. Pour rappel, lors de la goujaterie électorale de 2016, le même Salim Saadi était classé à la 18ème place (sur 25), n’obtenant que 1.033 voix, soit 0,93%. Voilà «l’émergence»!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 2 novembre 2019.


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