Ahmed Sambi se fait mordre en donnant le biberon
Les traîtres mordent sa main qui leur donne à manger
Par ARM
Ce dimanche 27 octobre 2019, Toihir Abdou Kari, Imam du blog Mbadakome, a publié un article de haute facture: «Sambi, un prisonnier politique oublié par les siens, sa famille, et son parti politique, Juwa». Le ton est donné, et porte sur la dénonciation de ceux qui ont pris le lait par son biberon et ont mangé à sa main quand ils crevaient de faim, quand ils étaient dans le ruisseau, dans l’indifférence la plus méprisante et la plus sadique des Comoriens.
Toihir Abdou Kari est un patriote sincère, un excellent père de famille, un des milliers de Comoriens qui, en France, dénoncent la dictature du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Dans son réquisitoire contre les ingrats, Toihir Abdou Kari accuse: «Presque tous les grands politiciens comoriens à commencer par Azali et Ikililou ont tiré profit de la bienfaisance de l’ancien président Sambi et pourtant, ils sont tous devenus ses fossoyeurs, mais le plus dur, c’est l’attitude désintéressée sur son sort de son parti et sa famille. D’ailleurs, sachez chers lecteurs de Mbadakome que cette réflexion n’est nullement un jugement. Mais, bien un constat que tout comorien lambda est capable d’avoir à tout moment qu’il se poserait la question sur la situation actuelle de l’ancien président, faiseur des Présidents.
En effet, cela fait 17 mois que l’ancien président est enfermé dans sa propre maison de Voidjou dans des conditions qu’on qualifie de déplorables, par le faux Président Azali. Et depuis sa santé est devenue très fragile et précaire. Durant tous ces mois d’enfermement, cette privation des libertés que vit au quotidien l’ancien président, cela lui procure le sentiment d’être seul, très seul, au point que le sentiment d’abandon par ceux à qui, hier, il a tout donné, à savoir la famille et le parti, peut probablement ronger son esprit. Mais, comment ne pas se sentir abandonné quand votre propre famille n’est pas capable de réunir toutes énergies de bienfaisance, tout Comorien qui trouve injuste l’emprisonnement de l’ancien Président Sambi et de surcroît quand cette même famille prend parti sur l’une des associations disposées, volontairement, à dénoncer l’injustice dont est victime M. Sambi?
Mais, comment imaginer que le parti Juwa, dont Sambi est le président fondateur, n’a jamais entrepris, pendant 17 mois, une initiative visant à dénoncer les mauvaises conditions d’enfermement, les tortures et les privations des droits humains dont Sambi est victime? Mais, le pire, ce que les responsables du parti Juwa ont eu à boycotter l’organisation des manifestations en faveur de Sambi, qui auraient pu avoir lieu à Moroni et l’autre à Paris. Alors, oublier Sambi, Salami et tout autre prisonnier d’opinions, c’est oublier la démocratie et accepter la dictature comme seule alternative aux Comores».
Tout ce qu’a écrit Toihir Abdou Kari est vrai, et la vérité est encore plus prosaïque. Un seul fait. Pour le scrutin présidentiel de 2021, deux proches d’Ahmed Sambi, un Anjouanais et un Grand-Comorien, avaient pactisé contre celui-ci, coupable à leurs yeux d’avoir choisi comme candidat du Juwa en 2016, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qui avait fait un score très honorable, classé à la 3ème place, mais fut victime des Mohéliens de Bête-Salam, qui avaient anticonstitutionnellement et ignominieusement repêché et intronisé le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Ces 2 caciques du Juwa allaient trahir Ahmed Sambi en 2021.
Mais, malgré la trahison des traîtres qui ont profité de sa présidence, Ahmed Sambi est soutenu par des milliers de Comoriens, même si certains parmi eux n’osent pas s’exprimer.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 1er novembre 2019.
