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Foumbouni demande toujours à Azali de «dégager»

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Foumbouni demande toujours à Azali de «dégager»

Les murs y exigent: «Azali Nalawé», «Qu’Azali dégage»

Par ARM

       Le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri a la mémoire très courte. Il est incapable de se souvenir des années 1980, l’Antiquité pour lui. Dans les années 1980, chaque matin, on découvrait sur les routes bitumées et sur les murs, des graffitis aux Comores, avec un seul mot d’ordre: «Mercenaires, hors des Comores!». À l’époque, les mercenaires pillaient l’inexistante, petite et rachitique économie comorienne, torturaient et tuaient les opposants, méprisaient les Comoriens, y compris le Président Ahmed Abdallah Abderemane, et pratiquaient l’apartheid sur les Comoriens dans leur propre pays. Pourtant, ils ont fini par être des «mercenaires, hors des Comores». Le 15 décembre 1989, ils avaient fini par quitter leur «Royaume». En d’autres termes, quand le peuple réclame quelque chose, il finit par l’obtenir.

Aujourd’hui, un homme, à lui seul, incarne toute la haine que les Comoriens vouaient aux mercenaires: le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri. Partout, aux Comores, le peuple tague les murs un seul mot d’ordre: «Azali Nalawé», «Qu’Azali dégage». Aucun dictateur n’est sorti vivant d’une telle malédiction. C’est une malédiction populaire. Cette malédiction est la plus dangereuse et la plus mortelle.

Cette damnation du dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri par le peuple dans son ensemble prend un relief particulier à Foumbouni, au Sud de la Grande-Comore. On est dans la ville de deux des soutiens les plus zélés du tyran: Bellou Magochi, le Directeur de son Cabinet chargé de la Défense, des Injures, des Insultes et des Menaces, et Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», l’espion de la dictature chargé du sabotage au sein de la vraie opposition, dont il ne fait pas partie. Des jeunes militants sincères et innocents de Foumbouni ont même été jetés en prison pour les graffitis réclamant «Azali Nalawé». Parmi eux, il y a le Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou, que certains dans sa ville, verraient bien Président de la République bientôt et qui a des ambitions présidentielles qu’il n’a jamais cachées, et qui devront se concrétiser. Il a de la volonté et des soutiens, le Sultan.

Les Foumbouniens ont une dent contre le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri à la fois parce que ce dernier pourrit la vie des Comoriens et parce qu’il est l’assassin de l’officier Ahmed Abdallah dit Apache, originaire de Foumbouni, au lendemain de l’échec de la tentative du coup d’État du 26 septembre 1992 contre le Président Saïd Mohamed Djohar, le pionnier incontestable et incontesté de la «gendrocratie». Le terroriste Assoumani Azali Boinaheri avait ajouté l’horreur au crime en promenant nu sur le capot d’un véhicule militaire le cadavre du Foumbounien Ahmed Abdallah dans les rues de Moroni. Dans leurs graffitis d’il y a quelques jours, les Foumbouniens ont dit au dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri qu’ils n’ont jamais oublié leur Ahmed Abdallah dit Apache.

Naturellement, les Comoriens dans leur ensemble soutiennent la lutte pacifique et victorieuse de Foumbouni, à qui les Mohéliens rappellent le proverbe selon lequel la victoire appartient au plus faible: «Qui a remporté la bataille est celui qui s’est tu».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 15 novembre 2020.


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