Faïçoil Ali Saïd & Amina Mzé Mouigni: Mariage princier
Foumbouni la Royale a célébré ce mariage royal dans le faste
Par ARM
C’est incontestablement le Mariage de l’Année, dans une Grande-Comore où on célèbre chaque jour des Grands Mariages dans le faste le plus éblouissant et de la plus grande classe. Ce mariage est avant tout un mariage princier, un mariage royal. Il a fait converger à Foumbouni, la Perle du Sud de la Grande-Comore, la Gardienne de la Grande Tradition sociale plusieurs fois séculaire, une belle brochette de personnalités, aussi prestigieuses les unes que les autres, en provenance des quatre coins de la Grande-Comore, mais aussi de France et d’Amérique du Nord. Il fallait y être, il fallait y être vu. Oui, il fallait y être et il fallait y être vu parce que c’est un Grand Mariage au sein de la grande aristocratie princière de l’ancienne cité du Sultan du Mbadjini, réunissant un homme issu de la plus noble des lignées à une femme née de la plus noble des lignées, la lumière éblouissante dans la lumière éblouissante.
Le marié est le frère Faïçoil Ali Saïd, de la prestigieuse Inya Roumé, le petit-fils du Prince Saïd Houssein et donc l’arrière-petit-fils du Sultan Saïd Ali. Il est membre de cette glorieuse ascendance du côté de sa mère. L’illustre et majestueux Sultan Hachim Saïd-Hassane Ben Saïd Hachim Ben Sultan Mouigni Mkou appartient par son sang noble à la même célèbre lignée princière. L’heureux marié et le Sultan Hachim sont notoirement connus pour leur proximité. La gloire de la famille de Faïçoil Ali Saïd n’a d’égale que celle de son épouse Amina Mzé Mouigni, dont la belle renommée est connue depuis la grande époque, celle de Mbayé Trambwé. C’est dire… La famille de Mme Amina Mzé Mouigni est une branche des Mgomani. En d’autres termes, c’est une affaire de beau linge et de grande classe.
Ce Grand Mariage a été célébré dans le faste et le bon goût. C’est le mariage des superlatifs les plus laudateurs. Les personnalités qui y avaient afflué avaient toutes de bonnes raisons d’y être, et les images qui ont été diffusées sur cette mémorable suite de cérémonies sont celles d’une réussite totale. On comprend alors pourquoi le Grand Professeur Ibrahim Saïd Rama avait tout fait pour partir sur les chapeaux de roues à Foumbouni le jour même marquant la fin de l’année scolaire, donc avant le début de ce Grand Mariage dont on parlera pendant des années en Grande-Comore. Il répétait à qui voulait l’entendre, pendant des jours et des jours: «Je ne veux rien rater de cette merveille qui va se produire à Foumbouni, et je n’en laisserai pas au Sultan Hachim le monopole des souvenirs d’un évènement aussi prestigieux. Je veux être sur place, avant le début du commencement de ce qui va être la mère des cérémonies de mariages, dans une ville de Foumbouni qui n’en manque jamais».
Quand, le 3 décembre 2016, le frère Faïçoil Ali Saïd m’avait invité à ce mariage, je lui avais promis d’y être. Hélas! La violence, les aléas et les vicissitudes de la vie en ont décidé autrement, et il a fallu vivre ce mariage princier par la communion des cœurs, celle qui transcende les barrières géographiques. Même de loin, le cœur peut parler au cœur. Et le cœur a parlé au cœur. La fraternité a ses déchirements et ses saignements de cœur, quand on ne peut pas être aux côtés d’un frère dans un des moments les plus marquants de sa vie. Mektoub, c’était écrit dans le Grand Livre du Destin.
Nous félicitons les heureux mariés, leurs familles et leurs proches. Nous félicitons toute la ville de Foumbouni qui, une fois de plus, a égalé et dépassé sa propre réputation de majesté.
Nous prions Dieu pour que, dans Sa Miséricorde infinie et dans Sa Toute-puissance, Il perpétue cette belle union dans l’amour, la joie, la sérénité, la dignité, la santé et la longévité.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 2 août 2023.
