Rendez à Mchindra Abdallah tout ce qui lui appartient
C’est lui qui a alerté son ami le Député Jean-Paul Lecoq
Par ARM
Depuis le lundi 8 juin 2020, circule dans les réseaux sociaux des Comores la lettre du mardi 2 juin 2020 par laquelle Jean-Paul Lecoq, Député français de Seine-Maritime, a saisi Jean-Yves Le Drian, chef de la diplomatie française, sur la situation apocalyptique des droits de l’Homme aux Comores. Cette lettre représente beaucoup pour les Comoriens, à un moment où la communauté internationale refuse de regarder vers les Comores, nonobstant la mort, les blessures et les deuils qui y prévalent. Cette lettre est importante parce qu’elle est celle d’un élu du peuple français qui s’adresse à un membre du gouvernement français. De cette façon, personne ne pourra dire: «Je ne savais pas». Feu le Roi Hassan II du Maroc avait dit à Éric Laurent: «Vous savez, Bismarck l’a très bien exprimé: “La géographie est la seule composante invariable de l’Histoire”»: Hassan II: La Mémoire d’un Roi. Entretiens avec Éric Laurent, Plon, Paris, 1993, p. 143.
En convoquant l’Histoire, on se rend compte qu’elle fait de la France le partenaire incontournable des Comores. Rien de ce que fera un autre pays en direction des Comores n’aura la valeur de ce qui viendra de la France. Cela explique l’engouement des Comoriens pour la lettre du Député Jean-Paul Lecoq au ministre Jean-Yves Le Drian. Cependant, seuls les initiés savent que Maître Mchindra Abdallah, Président du Mouvement des Démocrates comoriens (MDC) et candidat déclaré à l’élection historique et patriotique d’Anjouan-2021, est celui qui a été à la manœuvre pour prêcher le convaincu Jean-Paul Lecoq afin qu’il entreprenne sa démarche auprès du chef de la diplomatie française.
Mais, le plus grave, c’est que, certains de ceux qui connaissent le rôle joué par Maître Mchindra Abdallah dans la concrétisation et dans la réussite de cette démarche salutaire refusent haineusement de le reconnaître. Limitons-nous à l’exemple le plus révoltant et le plus dégoûtant. Mohamed Saïd Abdallah Mchangama (Ouf! Ouf!), dont il serait fastidieux de dresser la liste de toutes les institutions dont il est Président à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive, a réagi à la lettre dont il est question ici. Il a écrit: «Après des déclarations d’anciens soldats d’origine anjouanaise en France, une interview de l’ancien ministre Chaher Ben Massound, dans notre confrère Al Fajr, hier une émission sur l’ex-Président Sambi, un échange de correspondance [Sic: Correspondances] entre l’avocat Me Larifou, Vice-président du Comité national de Transition [Sic: Entre Saïd Larifou et qui?], voici la lettre d’un député français au ministre français des Affaires étrangères, qui fait siennes les plaintes des opposants comoriens et des militants de la société civile. Le beau temps en France va-t-il redynamiser l’opposition au Président Azali?».
Il a été indiqué à celui qu’on appelait complaisamment et obséquieusement «Mohamed Saïd» aux temps de sa «splendeur “gendrocratiqueˮ» passée le rôle joué dans l’affaire de la lettre par Maître Mchindra Abdallah. Mais, non! Il n’en a cure. «Il est qui, ce Mchindra Abdallah-là?». En plus, «Mohamed Saïd» n’a pas le sens de la chronologie et n’a visiblement pas pris en compte la date de la lettre: le mardi 2 juin 2020. Ceci est d’autant plus vrai qu’il place la lettre en aval de toutes les autres démarches alors qu’au regard de la date de certaines, elle mérite d’être située en amont. Dès lors, les Comoriens veulent savoir ce qu’il gagne à mépriser de la sorte Maître Mchindra Abdallah. Ce type de mépris et d’usurpation entre Comoriens dure depuis très longtemps, et ridiculise toujours ceux qui s’acharnent haineusement à ignorer les mérites des autres. Je ne suis plus surpris par les mesquineries de ce genre. Du mauvais naîtra toujours le pire…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 9 juin 2020.
