Condoléances à Azali pour son frère Pierre Nkurunziza
Mort de son frère en dictature et coronavirus, un coup dur
Par ARM
Petit Bokassa,
Aujourd’hui, à l’occasion de la présentation de condoléances, je ne cite pas le verset coranique consacré, celui rappelant que, «À Dieu nous sommes, à Lui, nous retournons», mais une sourate entière parlant du châtiment divin sur Abou Lahab (Abd Al-Uzza Ibn Abd Al-Muttalib) et son épouse, qui iront en enfer, sans pouvoir se servir de leur fortune:
«Que périssent les deux mains d’Abû-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres» (Coran, CXI, Les Fibres, 1-5).
Petit Bokassa, je ne pouvais ne pas te présenter des condoléances à l’annonce même très tardive de Pierre Nkurunziza, le dictateur maudit du Burundi, puisque tu l’avais traité de «mon frère» à la face du monde. Ton frère, après 3 mandats présidentiels et 15 ans passés à la tête du Burundi, a ruiné ce pays, en détruisant son économie, en tuant les opposants qui n’ont pas eu le temps de s’exiler, en se livrant aux pires mascarades électorales, finissant par offrir le pouvoir à son poulain, le Général Major Évariste Ndayishimiyé, à la suite d’une honteuse mascarade électorale privant l’opposition de sa victoire. Devenu fou, il s’était autoproclamé Guide suprême du Patriotisme, sans avoir eu le temps d’organiser la passation du pouvoir avec son dauphin non élu. Dieu manifeste son existence et sa puissance de diverses façons.
Tu as raison de dire que le tyran infâme, abject et infect Pierre Nkurunziza était ton frère, étant donné la grande ressemblance existant dans vos méthodes de dictateurs et de voyous:
1.- Vous êtes des dictateurs sans intelligence et vous divisez la société dans les 2 pays.
2.- Vous vous croyez prédestinés et vous tuez pour régner dans la terreur et le sang.
3.- Fous tous deux, vous sombrez dans le mysticisme et mêlez Dieu à vos crimes odieux.
4.- Vous régnez par la mort, la fraude électorale, la violence politique et l’exclusion.
5.- Vous emprisonnez les opposants sans le moindre motif légal, et vous les exilez.
6.- Vous poussez vers la mort par centaines vos compatriotes en niant l’existence du coronavirus dans «vos» deux pays. Ton frère Pierre Nkurunziza en est mort, et son épouse en est hospitalisée à Nairobi. Aux Comores, «il y a le coronavirus qui ne tue pas et on n’y compte que 2 morts», tandis qu’«au Burundi, Dieu a purifié l’air et a chassé le coronavirus».
7.- Ton frère Pierre Nkurunziza, Président à mort, allait se réfugier dans son titre de Guide suprême du Patriotisme, quand ton refuge à toi est «l’émergence à l’horizon 2030».
8.- Nonobstant les affirmations du milieu médical, qui parle de coronavirus, la dictature du Burundi s’enferme dans le mensonge d’un Pierre Nkurunziza mort «par crise cardiaque».
9.- La fragilité de la vie aurait dû t’inciter à la modestie. Mais, tu te crois immortel et le meilleur des hommes. Les gens meurent à côté de toi, mais tu ne les vois pas, par ignorance.
- Je te signale ce verset du Coran:
«Les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes œuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et [suscitent] une belle espérance» (Coran XVIII, La Caverne, 46).
Tu es averti. Tu es libre. Veux-tu mourir comme tu as vécu: dans le rejet, le mensonge et la honte comme ton frère Pierre Nkurunziza? Tu ne mangeras pas du poisson après avoir préparé de la viande.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 10 juin 2020.
