«Nous avons échoué dans tous les domaines», «la pauvreté et la misère s’installent»
Fahmi Saïd Ibrahim dans le collimateur des vieilles haridelles et petits épiciers aigris
Par ARM
Finalement, j’ai très bien fait d’avoir pris mes distances vis-à-vis d’une «opposition» qui ne s’oppose qu’à elle-même, en cherchant à tuer de véritables opposants qui ont «le malheur» de ne pas leur plaire, laissant le pouvoir en place enfoncer le pays dans la misère et la mort des droits et libertés. Les petits épiciers aigris et les vieilles haridelles de «l’opposition» de révérence que sont les Ahmed Hassane El-Barwane, Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Abdou Saïd et consorts ne s’opposent pas à la dictature en place, mais à Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qu’ils voient en danger mortel pour leurs petits comptes d’apothicaire. Ils font véhiculer un message de mensonge et de haine sur Internet contre lui.
Toute honte bue, ils l’accusent «de connivence et complicité avec Assoumani Azali Boinaheri pour être nommé ministre», alors que c’est Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, qui a été vu à genoux à Beït-Salam en train de mendier le titre de chef de l’opposition avec salaire, voiture ayant une sirène hurlante, et tout et tout, et c’est Ahmed Hassane El-Barwane qui répète comme un roquet: «Azali m’avait emprisonné, Azali m’a libéré. Je lui pardonne tout». Ahmed Hassane El-Barwane a des raisons de «pardonner» puisqu’il cache une terrible vérité aux masses populaires: à la fin de chaque mois, son ami, Monsieur Fils Nour El Fatah, fils de son père Assoumani Azali Boinaheri et de sa mère Ambari Darouèche, lui remet un salaire enregistré sur les livres comptables publics à la rubrique «Remboursement de la dette publique». Ce qui est émouvant dans l’affaire, c’est que la «dette publique» envers Ahmed Hassane El-Barwane est intarissable, inextinguible et ne prendra fin qu’à l’apparition des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse parcourant la Terre pour annoncer la fin du monde.
Un fait particulièrement explicite fait rire dans le cri de haine des petits épiciers aigris et vieilles haridelles, obsédés par une volonté farouche de faire passer Maître Fahmi Saïd Ibrahim pour «un faux opposant mendiant un poste de ministre», pour avoir pris part à la célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores: le refus d’écouter ce qu’a dit Maître Fahmi Saïd Ibrahim dans le journal Afrique de 8 heures 30 aux Comores de Radio France Internationale (RFI), le samedi 5 juillet 2025. https://rfi.my/Boeh
Voici ce que dit Maître Fahmi Saïd Ibrahim: «Il est très difficile de parler d’un bilan satisfaisant en matière de démocratie aux Comores. Ce qui me gêne, c’est l’absence de transparence dans les élections, à l’occasion des dernières grandes élections, notamment présidentielles et même législatives. Il n’y a pas eu d’élections crédibles depuis 2016 exactement, depuis les élections qui ont porté le Président Azali au pouvoir. Malheureusement, il y a eu manipulations des urnes. La Commission [électorale nationale] indépendante ne l’est pas réellement. Il y a une emprise, incontestablement, du pouvoir politique sur l’indépendance des institutions qui organisent les élections. Nous avons échoué dans tous les domaines, pas seulement démocratiques. Je pense que le développement, la politique s’entremêlent. Je pense que quand on a un pays qui a 1,400 milliard de dollars de PIB pour moins d’un million d’habitants, la pauvreté qui s’installe, la misère qui s’installe, l’Éducation nationale et la Santé publique abandonnées, je pense que c’est un échec patent». https://rfi.my/Boeh
Dès lors, les masses populaires ont de légitimes raisons de se demander comment un acteur politique qui a déjà été Député deux fois, qui a déjà dirigé deux ministères de souveraineté (Relations extérieures, d’abord, Justice, par la suite) peut «mendier» un poste de ministre en employant des mots très durs contre le régime politique, dont il remet en cause la légitimité et la gouvernance dans son ensemble: «Il est très difficile de parler d’un bilan satisfaisant en matière de démocratie», «l’absence de transparence dans les élections», «nous avons échoué dans tous les domaines», «la pauvreté qui s’installe», «la misère qui s’installe», «l’Éducation nationale et la Santé publique abandonnées», «c’est un échec patent».
Je répète: est-ce que quelqu’un qui cherche à se faire nommer ministre tient des propos aussi durs envers le régime politique dont il mendie les faveurs? Alors, si les petits épiciers aigris, les vieux grognons et les vieilles haridelles de «l’opposition» de révérence accusent Maître Fahmi Saïd Ibrahim de «complicité avec le régime politique en vue de mendier un poste de ministre», ils doivent désormais dire: «Maître Fahmi Saïd Ibrahim et son pote ARM sont coupables de complicité avec le régime politique en place et mendient des postes de ministres de la Justice et des Affaires étrangères». Je le dis car je réponds personnellement de Maître Fahmi Saïd Ibrahim comme je réponds de moi-même. Comme j’assume ses choix politiques, je dois partager avec lui les accusations injurieuses et diffamatoires qu’il subit.
Pour rappel, le dimanche 6 juillet 2025, Maître Fahmi Saïd Ibrahim, en pleine célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance des Comores, confiait à votre site préféré: «J’assiste à la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance de mon pays. J’assiste donc à une fête nationale, une fête importante pour mon pays, quels que soient le nom et la couleur du régime politique en place. C’est un acte dicté par le patriotisme et par mon esprit républicain et de responsabilité. Je ne suis pas sectaire, et je ne serai pas sectaire envers mon pays. Les détenteurs du monopole de l’opposition, autoproclamés, chargés par eux-mêmes de certifier par Fatwa qui est opposant et qui ne l’est pas, vont s’indigner de ma présence sur les lieux. Or, j’assiste ici à une fête nationale et non au congrès ou à une réunion idéologique du Politburo d’une organisation politique. C’est une fête vraiment nationale, un moment de communion pour toute la nation comorienne. Que ces gens-là en viennent à décréter que je ne suis pas “un vrai opposantˮ, cela n’est pas mon sujet. La nation passe avant tout. La nation est au-dessus de toutes les considérations et contingences idéologiques et politiciennes».
Ce que Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait prédit s’est réalisé: dès qu’il a été vu sur la tribune officielle lors de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores, il a été accusé injurieusement et dans l’indignité de trahison, de complicité avec le pouvoir en place en vue de mendier un poste de ministre. Des gens qui se disent de «l’opposition» ne se rendent pas compte du discrédit et de l’opprobre qu’ils jettent sur toute l’opposition par leurs postures puériles et leurs positions improductives.
La mobilisation populaire des Comoriens en France est digne des éloges. C’est un grand moment de vraie fierté nationale. Et si cette belle mobilisation nationale n’a permis de changer le cours de l’Histoire par un changement de régime politique sur place aux Comores, c’est à cause de la haine au sein de l’opposition, où chacun veut régner en maître absolu, sans le moindre sens de leadership. La bataille entre chefaillons est née d’une irresponsabilité criminelle et d’une hypocrisie indécente et malsaine. Le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, le seul à pouvoir faire cohabiter loups et agneaux, a subi toutes les vilénies de la part de ceux qui devaient travailler avec lui, le seconder, mais se sont mis en tête la folle idée qu’ils ont «un destin national immédiat». Je me souviens du jour où un supposé proche par alliance, vassalisé par un copain vantard de l’Université m’a abreuvé d’insultes et injures pour avoir signalé l’intérêt de ranger l’opposition derrière le Vice-président Mohamed Ali Soilihi au lieu de le combattre. Depuis, personne n’a adressé la parole à l’autre, et je m’en réjouis.
On retrouve la même folie destructrice quand il s’agit de Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Tout est fait pour l’isoler sur la scène politique, en l’accusant du pire. Or, ceux qui se sont lancés dans cette folie n’apportent rien aux Comoriens. Ceux qui l’accusent et le diffament sur les réseaux sociaux doivent assumer leur propos face à l’Histoire.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 10 juillet 2025.