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Dénonciation patriotique d’Azali Assoumani à Paris

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Dénonciation patriotique d’Azali Assoumani à Paris

Des patriotes comoriens se mobilisent et défendent le Droit

Par ARM

Dans les Comores d’aujourd’hui, il y a deux sortes de Comoriens: les Comoriens aimant leur pays et les loups portant une peau d’agneau pour mieux travailler pour la destruction de leur propre pays tout en jurant le contraire. Azali Assoumani et son allié Ahmed Sambi ont donc choisi le camp de la destruction. Pour leur part, Mohamed Ali Soilihi et ceux qui, Comoriens et personnes d’autres pays, croient en sa volonté et capacité d’ancrer les Comores dans le développement ont choisi leur camp, celui de l’amour pour les Comores. Cela étant, les partisans d’Azali Assoumani en France ont pris la mouche et sont très furieux, et on les comprend. Et l’objet de leur furie n’est autre que l’organisation très réussie d’une très belle conférence de presse par les Comoriens aimant leur pays et des amis des Comores pour dénoncer Azali Assoumani, qui a poussé vers la proclamation de résultats incomplets pour plonger le pays dans le désordre, voire dans la guerre civile. Les informations qui ont circulé au cours de cette très belle conférence figurent dans ce communiqué de presse.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 21 AVRIL 2016

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DE L’UNION DES COMORES

 

État des lieux de l’actuel conflit post-électoral et enjeux pour la stabilité du pays

Dans un contexte politique houleux de contestation des résultats du 2ème tour des Présidentielles, la société civile, en faveur du respect de la démocratie et du droit de vote, fait front désormais au coup d’État institutionnel en cours

  11.000 électeurs pris en otage

  Le 10 avril 2016, s’est déroulé le 2ème tour de la Présidentielle de l’Union des Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli). Des saccages de bureaux de vote ont eu lieu sur les îles d’Anjouan et de Mohéli. Anjouan, île la plus peuplée après la Grande Comore, a été la cible d’exactions perpétrées par le camp du colonel Azali Assoumani, allié à l’ex-Président Ahmed Abdallah Sambi. Ce vandalisme organisé a lourdement compromis le vote dans 23 bureaux à Anjouan totalisant 11.250 électeurs, soit 10% des électeurs de l’île.

  L’examen des résultats incomplets actuels (708 bureaux sur un total de 723), laisse apparaître un décalage flagrant entre le nombre des votants, 204 113, et les suffrages exprimés plus les nuls, 205 410 (193.830 + 11.580), soit une différence de 1293 voix «fantômes». En amont de l’annonce des résultats et en raison de cette atteinte à la liberté du vote à Anjouan, le 14 avril, le Président de la Cour constitutionnelle des Comores a saisi de deux lettres la Commission électorale nationale indépendante (CÉNI), pour demander communication des pièces sur la totalité des résultats électoraux d’Anjouan, conformément à la règle, ainsi qu’un sursis à la publication des résultats provisoires. La CÉNI n’a pas estimé nécessaire d’y donner suite.

  Le ministre de l’Intérieur a également alerté la même CÉNI. Il rappelle à cette Commission que les résultats manquants compromettent les résultats de vote à Anjouan. Il demande de sursoir la publication des résultats, pour y organiser un vote partiel portant sur les 23 bureaux qui n’ont pu voter afin de garantir la validité du scrutin, l’équité et l’ordre.

  Azali Assoumani et Ahmed Abdallah Sambi bafouent la démocratie

  En effet, sous la pression du camp d’Azali Assoumani et d’Ahmed Abdallah Sambi, conjuguée à celle du Colonel Youssouf Idjihadi, Chef d’Etat-Major de l’Armée comorienne, la CÉNI a proclamé les résultats provisoires du vote, des résultats reposant sur un décompte incomplet… Ce coup d’État institutionnel, ayant pour finalité un hold-up électoral, a donné Azali Assoumani vainqueur de la présidentielle avec une avance de 2000 voix.

  Il s’était d’ailleurs autoproclamé vainqueur le soir même des élections, dès 20 heures, alors que les opérations de dépouillement des bulletins de vote venaient à peine de débuter. Et ce, avant même d’avoir orchestré la compromission de la CÉNI…

  Par ailleurs, afin de semer le trouble et réduire à néant l’assise de la jeune démocratie comorienne, une campagne d’intimidation et de désinformation relayée par certains médias nationaux et étrangers acquis à sa cause est menée avec acharnement. L’objectif est d’installer un climat de tension, de peur et de haine afin de déstabiliser le pays et monter les Comoriens, les uns contre les autres, pour profiter du chaos.

  Rappelons que le Colonel Azali Assoumani a usurpé pour la 1ère fois le pouvoir le 29 avril 1999, à l’issue d’un putsch qui avait ajouté une crise institutionnelle à la crise séparatiste que traversait le pays depuis 1997.

  Une démarche légale et citoyenne au secours de la démocratie

  Néanmoins, ce nouveau coup de force d’Azali Assoumani n’est pas irréversible. Face à ce déni de démocratie, privant plus de 11.000 électeurs de leur droit constitutionnel de vote, la résistance s’organise pour demander à la Cour Constitutionnelle d’examiner favorablement le recours contentieux sur lequel il lui a été demandé de statuer dans les meilleurs délais. En effet, la Cour Constitutionnelle des Comores reste souveraine et juge en dernier ressort. Son verdict a toutes les chances d’être conforme à la loi et, par conséquent, contraire aux desseins d’Azali Assoumani.

  Pour faire valoir leurs droits imprescriptibles, la grande majorité des Comoriens se regroupent autour de l’actuel Vice-président, Mohamed Ali Soilihi dit «Mamadou», qui représente aujourd’hui le seul rempart à un chaos voulu et sciemment organisé. Au tout premier chef, la souveraineté des Comores et la démocratie sont remises en cause, bien évidemment. Mais au-delà, ce putsch institutionnel constitue une porte ouverte à de nombreuses dérives qui ont eu cours par le passé, telle la vente de passeports comoriens à des activistes ayant trempé dans des attentats tristement célèbres comme l’attaque de l’Ambassade américaine à Nairobi et Dar-Es-Salam; ou encore l’introduction du ferment de la discorde religieuse avec la promotion du chiisme prôné avec une ferveur suspecte par Ahmed Abdallah Sambi.

Le consensus de la classe politique et de la société civile autour de Mamadou pour la défense des valeurs démocratiques

  Conscients de ces multiples dangers et à l’écoute des attentes de leurs compatriotes, de nombreux candidats, plébiscités sur leurs terres électorales au 1er tour, ont choisi, au 2ème tour, d’apporter leur soutien à Mohamed Ali Soilihi.

  Rappelons qu’à 65 ans, Mohamed Ali Soilihi peut se prévaloir d’une longue carrière au service de l’État comorien et de ses institutions, en ayant occupé de hautes responsabilités à de nombreux ministères régaliens, notamment aux Finances, à l’Économie, à l’Agriculture, dans des gouvernements successifs, de 1985 à ce jour. Depuis juin 2011, il est Vice-président en charge du ministère des Finances, de l’Économie, du Budget, de l’Investissement, du Commerce extérieur et des Privatisations. À ce titre, il est le représentant des Comores auprès des institutions financières internationales (Fonds monétaire international, Banque mondiale, Banque africaine de Développement, Banque islamique de Développement, Fonds international de Développement agricole, Fonds monétaire arabe…).

  Une alliance politique s’est donc construite autour de lui pour le 2ème tour. Elle rassemble des hommes dont le poids électoral a été démontré pendant les primaires et des chefs de partis qui jouissent d’une notoriété sur le terrain et d’une aura incontestable auprès du peuple comorien, parce que réputés pour leur sens de l’intérêt général.

  • Maître Saïd Larifou, opposant historique et inlassable combattant pour l’État de Droit aux Comores, Président du RIDJA, arrivé premier dans le Badjini-Ouest.
  • Hamidou Bourhane, ancien Président de l’Assemblée de l’Union, arrivé premier dans le Hambou.
  • Achirafi Saïd Hachim, ancien Ministre de l’Intérieur du Président Mohamed Taki Abdoulkarim, Président du CADIM, arrivé premier dans le Washili-Dimani.
  • Salim Mohamed Amir, un valeureux Général républicain.
  • Mohamed Ali Dia, ancien Ambassadeur des Comores en Egypte, Président du mouvement Komor ya lewo na Meso.
  • Mohamed Abdouloihabi, ancien Président de l’île autonome de la Grande-Comore.

Mohamed Ali Soilihi a également rallié à lui d’autres personnalités politiques et civiles.

  • Ahamada Moussa dit Abi, candidat qui était en course pour le 2ème tour de l’élection du Gouverneur de la Grande Comore.
  • Anissi Chamsidine, Gouverneur sortant et réélu à Anjouan.
  • Hadidja Aboubacar, Première Dame des Comores, candidate qui était en course pour le 2ème tour de l’élection du Gouverneur de Mohéli.
  • Ahamada Abdallah, ancien ministre de l’Intérieur du Président Ikililou Dhoinine. Il avait pris part au 1er tour de l’élection du Gouverneur de la Grande Comore.

  Galvanisés par ces ralliements et confiants dans l’avenir de la démocratie dans leur pays, les Comoriens descendent pacifiquement dans la rue en participant à des «sit-in» de protestation réunissant une foule nombreuse. La société civile pourrait avoir enfin fait le choix de la légalité après une longue et tumultueuse histoire…

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 www.lemohelien.com – Jeudi 21 avril 2016.


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