Azali, le fesse-mathieu d’autres dictateurs sanguinaires
Il cache sa nudité non par un slip, mais par une bague en or
Par ARM
Méfions-nous des mégalomanes! Quand j’étais en 2ème année à l’École nationale d’Administration publique (ÉNAP) de Rabat, au Maroc, M. Mohamed Lahbabi, super intelligent et super intéressant Professeur d’Économie, membre de l’Union socialiste des Forces populaires (USFP), s’était indigné un jour en classe après avoir lu des informations qu’il jugeait mégalomaniaques et narcissiques: quand on est nu, on cache sa nudité non pas par une bague en or, mais par un slip, avait-il dit. Il a créé le concept de «la Constitution, mon bon plaisir», que j’ai repris entre guillemets pour le titre de l’un de mes livres. Je lui en reconnais la paternité dès le premier mot de l’Introduction générale: ARM: Comores. «La Constitution, mon bon plaisir», L’Harmattan, Paris, 2019 (508 p.).
De fait, les Comoriens les plus lucides ne comprennent pas pourquoi le tyran Assoumani Azali Boinaheri, qui les massacre, les torture, les affame (plus que jamais, les ailes de poulets sont le caviar des Comoriens, prêts à tout pour en manger), les assoiffe, les fait mourir à petit feu dans les ténèbres et dans le mal-vivre et mal-mourir, les fait exiler, les tourmente et les tue, s’évertue à vouloir devenir le Président de l’Union africaine (UA), une organisation panafricaine dont la majorité des dirigeants sont des dictateurs aux mains baignant dans le sang, après être issus d’urnes bourrées et martyrisées, certains étant au pouvoir depuis 1979, 1982, 1994, 1997… Quelle honte! La dictature de Mitsoudjé devait affronter la concurrence du Kenya pour la présidence de l’UA, mais, le Président William Ruto du Kenya, a laissé le dictateur de Mitsoudjé assouvir son fantasme, qui tournait à l’idée fixe et à l’obsession d’un cancre gommeux aux oreilles décollées d’école maternelle réclamant son jouet préféré.
Ce dictateur primitif se voit pousser des ailes. Or, sa présidence de l’Union africaine est une honte pour les Comores parce que toute l’activité y afférente sera financée par un pays étranger. L’Ambassade du Vanuatu en France n’était pas à Paris, capitale de la France, mais à Port-Vila, capitale… du Vanuatu. Déjà, il y a la honte des Ambassades des Comores financées par les États accréditaires. Un État n’est pas obligé d’avoir des Ambassades quand il n’en a pas les moyens, mais est obligé de préserver sa propre dignité et respectabilité.
Dès la confirmation de la triste nouvelle sur la présidence à venir du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, Paul Kagame, le dictateur tutsi du Rwanda (depuis 1994!) a dépêché auprès de son homologue dictatorial de Mitsoudjé une délégation ministérielle pour lui interdire toute initiative contre l’agression, depuis 1997, de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda, qui lui vole ses matières premières stratégiques. Face à ce danger, le Président Félix Antoine Tsisekedi Tshilombo de la RDC s’est précipité à Moroni pour mettre en garde le chien enragé de Mitsoudjé, la RDC étant sauvagement agressée au quotidien par Paul Kagame. Donc, l’indignité a commencé avant le commencement, et cela, au détriment de l’honneur et de la crédibilité des Comoriens. Le tyran de Mitsoudjé monnaye ses services.
Les Comoriens n’ont besoin ni d’une présidence de l’Union africaine, ni d’une bague en or, mais d’un slip pour cacher la nudité, de liberté, de nourriture, d’eau, de lumière, de service public, de considération de la part de dirigeants incompétents et corrompus. Comment un dictateur analphabète et inculte, rejeté et maudit dans son propre pays, peut-il être un dirigeant pour toute l’Afrique? Ironie du sort, dans son prétendu livre d’entretiens, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri insulte copieusement et calomnie l’UA. Aujourd’hui, il va la diriger contre elle-même. C’est une preuve supplémentaire du manque de sérieux de cette organisation régionale bananière, au sein de laquelle on retrouve les pires tyrans du monde.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 13 février 2023.
