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Le Bâtonnier a fait du Barreau son champ de manioc

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Le Bâtonnier a fait du Barreau son champ de manioc

Maître Ben Ali Ahmed accuse Ibrahim Ali Mzimba du pire

Par ARM

       Maître Ben Ali Ahmed, avocat au Barreau de Saint-Pierre de la Réunion, n’a pas attendu la diffusion par Radio France Internationale (RFI), dans la matinée de ce lundi 19 août 2019, de l’information sur la mort définitive et l’enterrement de la Justice aux Comores, pour tirer à coups de canon sur Ibrahim Ali Mzimba, Bâtonnier à Moroni. Sa lettre ouverte confirme ce que votre site écrit déjà sur le manque de professionnalisme, de sérieux, de déontologie, de dignité et d’éthique chez cet Ibrahim Ali Mzimba-là, qui a fait du Barreau de Moroni l’une des hontes et l’une des plaies les plus purulentes du système judiciaire mort et enterré des Comores. Voici la lettre de Maître Ben Ali Ahmed à Ibrahim Ali Mzimba, le portefaix du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

       «Monsieur le bâtonnier Mzimba, avec le respect que je dois à votre fonction, je ne peux pas ne pas réagir à votre choix de faire allégeance au président le plus sanguinaire des Comores. Vous avez décidé d’abandonner la politique pour vous consacrer à vos fonctions d’avocat. Mais en réalité, nous avons tous compris que vous êtes en service commandé pour le compte de votre ami Azali. Je vous demande sincèrement d’épargner le barreau de Moroni de vos manigances. Le statut de bâtonnier exige des qualités, de l’honneur et de la hauteur que vous n’avez pas, visiblement. Vous vouliez récupérer le statut d’avocat du gouvernement en lieu et place de Maître Larifou et c’est fait.

       Mais, je vous en conjure, arrêtez vos mascarades d’entrevues avec le dictateur d’Azali, en utilisant votre qualité de bâtonnier parce que vous n’êtes pas digne de ce titre. J’ai compris que vous êtes opposé à mon inscription au barreau de Moroni parce que je ne sors pas du même moule que vous par rapport au respect de la déontologie d’avocat et la dignité humaine et vous avez raison. Mais je prends à témoin les Comoriens de tout bord politique et tous les avocats du monde entier pour leur dire qu’il se passe quelque chose de spécial au barreau de Moroni (Comores). Après plus un an d’attente de mon inscription au barreau de Moroni, vous avez enfin donné les raisons de votre opposition farouche à mon admission, alors que vous avez accepté avec une facilité déconcertante d’autres admissions plus ou moins douteuses.

       1.- On ne peut pas s’inscrire au barreau de Moroni si on est déjà inscrit dans un barreau étranger

       2.-– Larifou a dû se plier à cette exigence légale pour être admis au barreau de Moroni.

       Sur le premier point, je suis choqué d’entendre des approximations sur la législation comorienne et surtout de la part de celui qui représente les avocats aux Comores. Je vous apprends, Monsieur le bâtonnier, qu’il n’y a aucun texte qui m’empêche d’être avocat aux Comores. J’ai honte de le dire pour mon pays, mais je n’ai pas le choix, le bâtonnier des Comores ne connaît pas les règles d’accès à la profession d’avocats dans son barreau. Cette interdiction de double appartenance à deux barreaux différents n’existe que dans votre tête et de ceux qui sont proches de vos convictions.

       Sur le deuxième point, je vous apprends que Maître Larifou a été inscrit au barreau de Moroni alors qu’il était encore avocat au barreau de Saint-Pierre (La Réunion).

       Pour éclairer vos lanternes sur ce point, personnellement, j’ai siégé en qualité de membre du Conseil de l’ordre du barreau de Saint-Pierre de la Réunion pour évoquer le cas de la demande d’omission de maître Larifou alors qu’il était déjà inscrit au barreau de Moroni.

       Vous mentez de manière éhontée, Monsieur le bâtonnier Mzimba.

       Curieusement, vous avez accepté l’inscription au barreau de Moroni uniquement les personnes qui vous obéiront au doigt et à l’œil. Vous nivelez par le bas le barreau de Moroni. C’est votre choix, mais vous trahissez les règles et l’image de l’avocat que je suis et vous humiliez mon pays pour des raisons personnelles.

       Un bâtonnier qui ne connaît pas les règles d’accès à la profession d’avocat dans son pays dans son propre barreau, c’est du jamais vu sauf aux Comores.

       Pour toutes ces raisons, je demande à mes confrères de Moroni d’avoir le courage d’arrêter les manipulations au barreau. C’est votre image et votre crédibilité qui sont en jeu.

       Ben Ali AHMED».

       Maître Ben Ali Ahmed a eu raison d’adresser cette lettre ouverte à Ibrahim Ali Mzimba, qui a sa propre conception des choses, crée ses propres règles, invente ses propres vérités. Le vendredi 23 octobre 2015, Mohamed Saïd Fazul dit Babadi avait obtenu une interview sur votre site préféré. Dans l’un de ses rares moments de lucidité, il avait dit deux choses essentielles, qu’il a oubliées après: «Je crois que nous devons écrire la Constitution en langue comorienne. Nous devons cesser d’avoir une Constitution uniquement écrite, pour opter pour une Constitution parlée, en espérant que les gens feront moins d’hypocrisie. Récitons la Constitution en comorien. Il nous faut une Constitution récitée en comorien» et «Aujourd’hui, Ibrahim Ali Mzimba, Fahmi Saïd Ibrahim, Soilihi Mahmoud et Nourdine Abodo ont chacun un Code pénal à lui».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 19 août 2019.


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