Putatif Azali: Sa chefferie africaine déjà moquée, avilie

Putatif Azali: Sa «chefferie» africaine déjà moquée, avilie

Son leadership africain tourne en eau de boudin et vaudeville

Par ARM

       Le pauvre chéri… Déjà, à l’étranger, les observateurs qui connaissent ses petits micmacs («petits calculs de rat», disent impitoyablement et sadiquement les Mohéliens) se moquent de lui. Cruels comme à leur habitude, les mêmes Mohéliens disent: «Quand l’enfant veut un couteau, donnez-le lui parce qu’il le lâchera de lui-même quand il s’en coupera». C’est ce qui arrive prématurément et dans la douleur au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, poussé par la folie et la mégalomanie pour être Président de l’Union africaine sur un continent africain de 30,37 millions de km² et de 1,220 milliard d’habitants, lui qui vient d’un ensemble d’îles et îlots de 1.862 km² où vivent 790.000 habitants. Mégalomanie, quand tu nous tiens! Le lundi 13 février 2023, le journal confidentiel Africa Intelligence fait des tartines sur le chien enragé de Mitsoudjé, et le titre lui-même est humiliant: «Azali Assoumani prépare sa présidence de l’Union africaine sous influence». L’Introduction générale de l’article est également déshonorante: «Le président des Comores, Azali Assoumani, bientôt à la tête de l’institution panafricaine, risque de voir sa marge de manœuvre politique “inspirée” par les traditionnels pays amis de l’archipel. Le Rwanda et le Maroc, soucieux d’apporter leur aide, pourraient en profiter pour jouer leur partition». C’est très sale. D’ailleurs, depuis quand, la dictature tutsie du Rwanda fait partie des «traditionnels pays amis de l’archipel»?

       Selon les indiscrétions diplomatiques, cette présidence honteuse de l’Union africaine par un inculte est la conjonction d’un facteur endogène, la mégalomanie narcissique du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et d’un facteur exogène, la «générosité» intéressée des pays qui veulent se servir d’un mauvais dirigeant, qu’ils savent incompétent et corrompu, mais surtout vantard et mégalomane. Dès lors, cette présidence de l’Union africaine est à la fois une vile mascarade, une honte pour les Comores, et une humiliation pour le dictateur de Mitsoudjé.

       Tout le monde sait qu’il a un prétendu «Conseiller diplomatique», le fugitif international Hamada Madi Boléro. Mais, que peut-il attendre d’un prétendu juriste qui prétend être formé en Droit international et en Relations internationales, qui prétend, toute honte bue, que la Commission de l’océan Indien (COI), dont il avait été le secrétaire général, ne remplit pas les conditions juridiques d’une organisation internationale régionale car s’appelant «Commission», et avait engagé «une étude» coûteuse pour en changer le nom? Or, en Droit international public et en Relations internationales, une organisation internationale, qu’elle soit universelle ou régionale, peut s’appeler Commission, Pacte, Union, Mouvement, Conseil, Organisation, Institution, Communauté, Société, Ligue, Association, Traité, Alliance, Conférence… L’inculte se fait «conseiller» par l’ignorant mythomane et affabulateur.

       Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est tellement médiocre et complexé qu’il gaspille l’argent du peuple comorien pour un journal pour qu’il parle de lui et vante «ses mérites» imaginaires, et offre l’argent du même peuple comorien à des intermédiaires étatiques pour qu’ils lui arrangent des audiences auprès de certains chefs d’État étrangers. Honteux!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 16 février 2023.