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Masiwa encense, béatifie, sanctifie et canonise Boléro

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Masiwa encense, béatifie, sanctifie et canonise Boléro

Il le présente un en ange et démocrate boudant le pouvoir

Par ARM

       Le journal Masiwa a perdu une occasion d’être objectif, préférant la complaisance démagogique contre tout un peuple, dans un pays meurtri, qui subit dans la chair les méfaits de la fraude électorale criminelle orchestrée en 2016 par le fugitif international Hamada Madi Boléro. Pour rappel, ce dernier est présenté ainsi dans le tract historique et patriotique «Kala oi Dala» du 1er mai 2014 par les jeunes de Poteau Central, haut lieu des intrigues sociales et politiques de Djoiezi: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20). Mention: Traître».

Les masses populaires sont en droit d’attendre mieux de l’historien Mahmoud Ibrahime. Or, aujourd’hui, elles s’interrogent. Même le titre de l’article consacré à la nomination du fugitif international Hamada Madi Boléro «Conseiller diplomatique» du dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», énerve le peuple: «Boléro. Retour au bercail». Est-ce à dire que le fugitif international Hamada Madi Boléro est né à Bête-Salamalecs et qu’il a vocation à y passer sa vie? Si tel est le cas, qu’on le dise au peuple pour que la chose soit claire dans les esprits.

La larme à l’œil pour d’interminables pleurnicheries larmoyantes, la main sur le cœur et la voix tremblant des trémolos de la sincérité, Mahmoud Ibrahime trouve qu’une simple nomination à un poste alimentaire naguère occupé par le berger inculte et ignorant Djaé Ahamada Chanfi aurait dû plonger la presse écrite à feu et à sang: «Curieusement la nouvelle de cette nomination a été peu commentée dans le pays et n’a fait l’objet d’aucun article dans les grands journaux imprimés à Moroni. Dans les réseaux sociaux comoriens où l’homme a l’habitude d’être pris à partie à chacune de ses sorties, là aussi, les réactions ont été très peu nombreuses». Allons bon… Pendant que le fugitif international Hamada Madi Boléro mendie des articles pour sa nomination, Mahmoud Ibrahime estime qu’il en fallait plus et plus. Assez!

Les masses populaires laissent exploser leur colère quand Mahmoud Ibrahime estime que le fugitif international Hamada Madi Boléro, qui n’a jamais critiqué la dictature, qui percevait un salaire pour Conseiller fictif et qui mendiait cet emploi serait contre la dictature, qu’il se faisait prier pour être nommé et qu’il avait failli être une victime de la dictature qu’il a mise en place par sa fraude électorale de 2016: «Pourtant, il n’était pas évident qu’après avoir occupé le poste de Secrétaire général de la Commission de l’Océan indien (COI), Hamada Madi Boléro accepterait de revenir dans les pattes du président Azali.

       La situation actuelle où le pays est plongé dans l’autocratie avec l’élimination de toute opposition politique ne l’a sans doute pas encouragé à prendre un poste dans l’administration Azali. L’homme paraissait même réprouver les exactions et la violence dont fait montre le pouvoir en place et en particulier l’assassinat du major Hakim Bapale, mort sous les tortures dans un camp militaire sans qu’une enquête ne soit réellement ouverte. La transformation du régime de Moroni en une autocratie avec changement de Constitution et prolongation du mandat présidentiel laissait penser que ses propres ambitions avaient été contrariées, le tour de son île d’origine, Mwali, étant renvoyé à plus de vingt ans, si entre temps la tournante n’est pas définitivement abolie. Un délai qui lui enlève tout espoir de prétendre devenir un jour président des Comores Son divorce d’avec le régime Azali semblait pourtant consommé depuis quelques années, à cause des mauvais coups qu’il a subis alors qu’il était Secrétaire général de la COI. En 2017 et en 2018, le gouvernement a même envisagé de l’arrêter alors qu’il passait des vacances dans son pays d’origine, et cela sans tenir compte du fait qu’il était protégé par l’immunité diplomatique.

       En août 2018, il était sur le point d’être arrêté par la gendarmerie à Mwali pour “terrorismeˮ. Il n’a dû son salut qu’à la diplomatie française et au secrétariat général de la COI qui ont rappelé au gouvernement comorien que le Secrétaire général de la COI bénéficie d’une immunité diplomatique, même quand il passe des vacances dans son pays d’origine. En novembre 2020, La Gazette des Comores rapporte que des gendarmes suivent Boléro et se rendent même dans l’hôtel dans lequel il séjourne à Mwali pour interroger le patron sur ses mouvements et actions».

En 2017, mon ami Salim Himidi, paix à son âme, m’expliquait que, contrairement à ce que prétend Mahmoud Ibrahime aujourd’hui, le fugitif international Hamada Madi Boléro se moque totalement de la suppression de la présidence tournante puisqu’il sait qu’il est vomi partout et qu’il ne se fera jamais élire un jour. Les prétendues persécutions subies par lui relèvent du cinéma: le fugitif international Hamada Madi Boléro aime se faire poser en victime. Déjà, en avril 2016 quand, après avoir fraudé les élections de façon infantile, il avait jeté dans la véranda de sa maison quelques feuilles de papier sur lesquelles il avait mis le feu pour faire croire qu’on avait essayé de faire brûler sa maison. Qu’on me donne un bidon d’essence et une tige d’allumette et je lui ferai une très belle démonstration d’incendie.

Si cet individu désapprouve ce qui ce qui se passe aujourd’hui aux Comores en termes de cruauté, de crimes, de barbarie et de sauvagerie, pourquoi n’a-t-il jamais critiqué la dictature de Mitsoudjé? Pourquoi ne s’affiche-t-il qu’avec les féaux et commensaux (terme cher au Procureur Idi Bazia dit Jeannot) de cette dictature en train de manger comme des ogres, quand les Comoriens meurent de faim? Pourquoi, pendant qu’il était secrétaire général de la COI, il n’avait jamais condamné les crimes perpétrés aux Comores par la dictature de Mitsoudjé? En tout état de cause, ceux qui critiquent la dictature de Mitsoudjé sont connus, et il n’en fait pas partie. Allez le lui dire…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 28 juin 2022.


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