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De Mayotte à Sittou Raghadat Mohamed: «Même toi?»

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De Mayotte à Sittou Raghadat Mohamed: «Même toi?»

Indécence et dictature aux Comores, démocratie à Mayotte

Par ARM

       Les cris d’orfraie et de vierge effarouchée que pousse Mme Sittou Raghadat Mohamed, Présidente de la prétendue Commission nationale comorienne des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL), sur la prétendue violation des droits des clandestins à Mayotte auraient dû susciter la honte chez l’intéressée et chez ses commanditaires tant son communiqué contre Mayotte pue le mensonge sur commande et la manipulation haineuse. Feu Pierre Péan avait écrit: «Au-delà de certaines bornes, le ridicule ne tue plus… il conserve»: Pierre Péan: L’argent noir. Corruption et sous-développement, Fayard, Paris, 1988, p. 203.

       Mme Sittou Raghadat Mohamed vient de faire ressusciter une pratique lugubre qui avait cours en Tunisie sous la dictature sinistre du sinistre Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011), où la presse aux ordres «reçoit pour directive, entre autres, d’ignorer les activités et les prises de position de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTHD). Sauf quand il s’agit de verser des larmes de crocodile sur la situation des droits de l’Homme… au Maroc, dont les relations avec la Tunisie évoluent en dents de scie»: Hamed Ibrahim (Pseudonyme): Une presse asphyxiée, des journalistes harcelés, Le Monde diplomatique, Paris, février 1997, p. 5.

       Engluée dans le pathétique, dans le vulgaire et dans le subalterne, Mme Sittou Raghadat Mohamed rappelle également une anecdote que rapporte Jacques Attali dans le Tome III de Verbatim: «Mercredi 3 avril 1991. Au Conseil des ministres, Alain Decaux: “Le maréchal Mobutu ne semble pas très conscient des problèmes de son pays, mais s’intéresse beaucoup à l’évolution de l’accent circonflexe dans la langue française”. Le président [François Mitterrand]: “Ah bon! Il n’y a pas d’accent circonflexe sur maréchal?”»: Jacques Attali: Verbatim III. 1988 – 1991, Fayard, Paris, 1995 (792 p.).

       Mme Sittou Raghadat Mohamed réveille tous ces vieux souvenirs parce que, pour en faire trop, elle en fait trop. Elle se targue d’avoir été la première Comorienne à avoir été nommée ministre (par son ami Saïd Mohamed Djohar, pionnier de la «gendrocratie») et la première Comorienne Députée («élue» par la fraude et n’ayant jamais siégé à l’Assemblée fédérale). Pour de l’argent volé au pauvre peuple comorien, cette femme cupide, vénale et intéressée soutient tous les crimes de la dictature de Mitsoudjé. Elle a soutenu notamment les «Assises nationales» de la haine, qui allaient tuer la Constitution et les institutions, pour de l’argent volé au malheureux peuple comorien, notamment pour acheter en liquide son bel appartement en région parisienne. On parle encore de sa fameuse valise, dans laquelle elle transportait 90.000 euros en liquide pour l’achat de cet appartement, son fils vivant en France ayant fait un prêt bancairepour la forme et la frime. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri l’a nommée Présidente de la CNDHL, mais pour ne jamais parler de la violation des droits de l’Homme et des libertés aux Comores. Elle n’a jamais dénoncé la violation, pourtant quotidienne, des droits de l’Homme et des libertés sous la dictature de son maître, répétant: «En matière de droits de l’Homme et de libertés, tout va très bien aux Comores, leur patrie la plus sûre». Voire… Cela avait poussé le journaliste Abdallah Agwa, souvent emprisonné par la dictature, à dire que s’il en avait le pouvoir, il l’aurait tuée, ne supportant pas sa lâcheté criminelle.

       Cette femme nageant dans l’incompétence malsaine et la corruption indécente, publie, le mercredi 12 avril 2023, une prétendue déclaration pour dire que la France n’a pas le droit d’expulser de son département de Mayotte les clandestins comoriens qui y vivent… dans l’illégalité, souvent en agressant, en tuant, en occupant les terrains des Mahorais, qu’ils terrorisent. Ces clandestins comoriens terrorisent les gens à Mayotte. Ils tuent même pour 20 centimes, pour un régime de banane ou pour 1 kg de manioc. Ce sont des voleurs et des assassins. Ce sont des terroristes, et les dirigeants de la dictature aux Comores disent que leurs droits sont sacrés et qu’ils ne doivent pas être expulsés vers leur île d’Anjouan. Ils sont donc supérieurs à l’humanité. Il ne s’agit pas de paisibles élèves, mais de criminels dans le cas de certains, bien nombreux. Alors, depuis quand peut-on qualifier de violation de libertés et de droits l’expulsion d’étrangers abusant de l’hospitalité du propriétaire des lieux?

       Le Comorien qui vit à Mayotte, département français de l’océan Indien, sans carte de séjour, ni nationalité française, est dans l’illégalité totale et entière, est donc un clandestin, parce que Mayotte a librement fait le choix de la France, n’a jamais remis en cause ce choix, n’a jamais créé un mouvement de libération nationale (MLN), puisqu’elle n’est pas colonisée (les Mahorais bénéficient des mêmes droits que leurs compatriotes de l’Hexagone), et n’a jamais été soumise à une Armée d’occupation. Il n’y a pas d’Armée d’occupation à Mayotte! Mayotte est un territoire de liberté et de respect des droits de l’Homme, où se cachent les Comoriens chassés par leur propre pays, par la misère, la faim, la soif, le manque de tout, et la privation totale de droits et de liberté. C’est Mayotte qui cache une partie de notre nudité, l’Hexagone faisant le reste. Même Mme Sittou Raghadat Mohamed doit avoir des membres de sa famille qui vivent à Mayotte et qui lui envoient de l’argent, l’argent de la France. Les seules violations des droits de l’Homme à Mayotte sont celles causées par des Comoriens de son milieu social à elle.

       Les expulsions de Mayotte se font en conformité avec le Droit positif français et le Droit international public. Tout État a le droit et l’obligation de se protéger et de protéger sa population et son territoire. Les clandestins comoriens tuent Mayotte, et des illuminés, menteurs et hypocrites comme le prétendu Comité Maoré et d’autres hurluberlus encouragent des terroristes à sévir sur une île étrangère, qu’ils mettent à feu et à sang. À l’aube, ce jeudi 13 avril 2023, un Grand-Comorien nous expliquait qu’il venait d’être dépouillé de sa moto par 5 voyous, qui lui avaient dit: «Ta vie ou ta moto». Il allait à la mosquée. Quand il a signalé l’agression à la Gendarmerie, les gendarmes lui ont tout simplement dit: «Nous sommes navrés de vous le dire: à l’heure qu’il est, votre moto est à Anjouan. Il existe toute une filière en la matière, par des Kwassa-Kwassa, à partir de “ports” clandestins».

       Drapés dans leur hypocrisie haineuse, Mme Sittou Raghadat Mohamed et les siens produisent une petite musique criminelle: «Ces enfants sont nés à Mayotte et ne connaissent pas Anjouan». Ah bon? En d’autres termes, le droit du sol est devenu le droit au crime: «Comme tu es né à Mayotte, tu peux agresser qui tu veux, torturer qui tu veux, voler qui tu veux, spolier qui tu veux, le tout dans une impunité totale. Tu as tous les droits, sans la moindre obligation. Fais ce que tu veux, contre qui tu veux».

       Pour leur malheur, les Comoriens sont le seul peuple au monde ayant échoué et qui se permet de donner des leçons de réussite à ceux qui réussissent, le seul peuple au monde incapable de grimper sur un arbre pour en cueillir les noix de coco et les mangues, mais qui jette des pierres sur ceux qui réussissent en la matière, le seul peuple de l’univers passant sa vie à nier les réalités les plus criantes, celles de l’Histoire comme celles du présent. Alors, Mme Sittou Raghadat Mohamed doit avoir l’honnêteté de dénoncer la violation des droits de l’Homme et des libertés chez elle, aux Comores, car à Mayotte, ils sont respectés. La France n’a demandé à personne à venir à Mayotte, et cette île n’a pas vocation à devenir l’exutoire de la haine des haineux des Comores et le réceptacle de la misère noire des Comores.

       Ah! Comme Mme Sittou Raghadat Mohamed est originaire d’Anjouan, elle doit expliquer aux gens pourquoi sur son île, on chasse les gens venus des îles voisines, au point que n’y vivent que deux Mohéliens, une Mohélienne, aucun Grand-Comorien, aucun Mahorais. Voilà les choses que nous devons nous dire et non des fariboles et billevesées de gnangnan.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 13 avril 2023.


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