12 Sultanats en Grande-Comore = 0 État aux Comores
Pas d’État unique réunissant des îles sans unité politique
Par ARM
Depuis que la France a, légitimement, décidé de lancer une opération légale et légitime de renvoi aux Comores des milliers de clandestins qui y sèment l’insécurité, l’illégalité, la mort, le chaos, la ruine et la désolation sur son département de Mayotte, il s’avère que l’irresponsabilité et les pulsions criminelles donnent des démangeaisons cérébrales aux «bons et vrais Comoriens». De nouveau, le délire s’installe, à coups de manipulations et de déformations de l’Histoire, et de rejet total et définitif du Droit international public. Cette agitation se résume par deux slogans criminels et complètement déconnectés des réalités du monde: «Mayotte est comorienne et le restera à jamais» et «Le Comorien est chez lui à Mayotte». Les «bons et vrais Comoriens» et les «Comoricains», ces Comoriens qui disent tout savoir alors qu’ils sont dans l’ignorance, l’occultation de la réalité historique et l’instrumentalisation d’un nationalisme de bas de gamme, multiplient les discours mensongers et haineux pour prétendre que la France n’a pas le droit d’organiser la sécurité sur «l’île comorienne de Mayotte», au prétexte que «l’île comorienne de Mayotte fait partie des Comores, est comorienne, fait partie des Comores bien avant l’installation de la France sur son territoire au lendemain de l’accord franco-mahorais du 25 avril 1841».
Ce discours est entièrement faux et hypocrite. Raisonnons sans passion, ni haine, en nous basant sur la réalité historique et sur le Droit. Ouvrons ce livre à la page 19: Hervé Chagnoux et Ali Haribou: Les Comores, PUF, Collection «Que-sais-je?», 2ème édition, Paris, 1991. À la page indiquée, on tombe sur une réalité qui fait beaucoup rire: au XIXème siècle, à un moment où, selon les mensonges et prétentions des «bons et vrais Comoriens» et des «Comoricains», les îles Comores étaient prétendument censées former une nation et un État unique, dans la seule île de la Grande-Comore, on comptait 12 Sultanats. Mesdames et Mesdames, où a-t-on vu un jour une île de 12 Sultanats, incapable de se créer une unité politique, tentant de vivoter dans un désordre de 12 États sous forme de Sultanats sur un petit territoire de 1.148 km², faire partie d’un État et d’une nation de 4 îles? La réalité est très simple: la pluralité de Sultanats en Grande-Comore signifie que l’État et la nation des Comores n’existaient pas. C’est une réalité qu’aucun «expert» comorien de bien foi ne peut nier.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 13 avril 2023.
