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Citoyenneté mercenariale, mercantile et économique

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Citoyenneté mercenariale, mercantile et économique

La «citoyenneté» de toutes les manipulations politiciennes

Par ARM

       On est obligé de rire quand on voit le papier de la Banque centrale des Comores prétendant retracer les opérations de «la citoyenneté économique». C’est une manipulation politicienne car, aucune des enquêtes sérieuses menées sur le sujet n’a permis de déterminer le nombre des dossiers traités pour l’attribution de la nationalité comorienne à des citoyens de pays du Moyen-Orient rendus apatrides par leurs propres autorités et l’argent généré.

1.- Bashar Kiwan était mandaté par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour traiter le dossier au niveau du Moyen-Orient, et il avait détourné une très grande partie de cet argent, dont les Comoriens n’ont jamais vu la couleur. L’enquête la plus sérieuse menée sur le sujet considère que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a fait preuve d’excès de confiance envers Bashar Kiwan, et non de «vol» ou «détournement et détention de fonds publics». Selon l’enquête, «Sambi avait peut-être l’aide de Dieu, mais ce dont il avait réellement besoin, c’était quelqu’un qui lui explique les clauses du contrat qu’il n’avait pas lu attentivement. L’ayatollah semblait croire que l’argent atterrirait dans les coffres du gouvernement en un seul bloc; il ne s’était pas rendu compte qu’en vertu de l’entente initiale, les fonds devaient d’abord transiter par les comptes de Kiwan, et ce, en plusieurs versements sporadiques»: Atossa Araxia Abrahamian: Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché mondial des passeports, Éditions Lux, Québec, septembre 2016, pp. 143-144.

2.- Le Vice-président Mohamed Ali Soilihi avait exclu complètement tout intermédiaire du circuit, pour que les transactions se fassent de Banque centrale arabe à Banque centrale des Comores, sous la supervision des partenaires financiers des Comores.

3.- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a instrumentalisé et politisé le dossier, pour la destruction de ses 2 adversaires les plus sérieux et crédibles, qui lui barreront la route en cas d’élection démocratique: le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, qu’il a, comme par hasard, sans la moindre preuve, placés en «résidence emprisonnée» depuis 2018, sans le moindre respect de la procédure judiciaire.

“Décret” de nomination d’Abou Achirafi “Député”

4.- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a instrumentalisé et politisé le dossier de «la citoyenneté politique» alors que chaque mois, il vend des milliers de passeports qui ne sont soumis à aucune procédure comptable, comme s’ils n’ont jamais été vendus. Il empoche tout l’argent généré par son trafic. Déjà lors de sa première kleptocratie (1999 – 2006), il vendait les passeports comoriens à l’étranger, et ne versait aucun centime au Trésor public. Pendant qu’il tue à petit feu le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, il fait ami-ami avec le voleur notoire Abou Achirafi Ali Bacar dit «le Pablo Escobar des Comores», qui avait monté un trafic personnel avant l’adoption de la loi sur «la citoyenneté économique» en 2008, et qui a gagné dans l’affaire 8 milliards de francs comoriens, soit 16 millions d’euros. Sous les Mohéliens de Bête-Salamalecs, Abou Achirafi Ali Bacar avait été limogé, mais protégé parce qu’il était le complice de certains Mohéliens de Bête-Salam. En 2020, il est nommé «Député» par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, et est devenu intouchable.

5.- Le trafic de passeports comoriens à l’étranger a eu pour pionniers le Président Ahmed Abdallah Abderemane et son Robert «Bob» Denard, dont les principaux clients étaient des citoyens de Hong-Kong qui voulaient une protection juridique avant la rétrocession du territoire à la Chine Populaire. Les deux complices n’ont jamais parlé du sujet aux Comoriens.

6.- Aucune preuve de culpabilité des victimes des accusations fallacieuses n’a été produite. On est dans la politique politicienne de répression et d’oppression.

7.- En définitive, Ahmed Abdallah Abderemane et Robert «Bob» Denard ont inventé «la citoyenneté mercenariale», le dictateur Assoumani Azali Boinaheri «la citoyenneté mercantile» et le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi «la citoyenneté économique». Le seul qui a drainé de l’argent des passeports vers le Trésor public est le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, nonobstant les détournements opérés par Bashar Kiwan.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 18 mars 2022.


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