2 des 3 candidats de 2006 meurent en même temps
Que Dieu protège Ahmed Abdallah Mohamed Sambi!
Par ARM
La vie et la mort relèvent de la compétence exclusive de Dieu.
Ce dimanche 23 février 2020, les Comoriens ont appris la mort d’Ibrahim Halidi Abderemane, Jeune Révolutionnaire sous Ali Soilihi (1975-1978), l’un des nombreux Premiers ministres de Saïd Mohamed Djohar. Ibrahim Halidi Abderemane a été Professeur de Philosophie. Il a enseigné notamment à Mohéli. Il a été mon Professeur de Philosophie. Personnellement, je garde de lui l’image d’un enseignant compétent et ouvert. J’avais perdu sa trace en 1985, et je lui ai parlé au téléphone en avril 2005. C’était notre dernier entretien. Il faisait de la politique, et ses choix pouvaient être désastreux et susciter la polémique, notamment quand il soutenait ouvertement les crimes de l’un des pires dictateurs du monde: le fraudeur électoral de Dieu qu’est le poétique Assoumani Azali Boinaheri. Ce dernier réagit à l’annonce de la mort de son ancien pote par un silence méprisant.
Ibrahim Halidi Abderemane était candidat à l’élection présidentielle de 2006, dont le trio de tête était le suivant:
1.- Ahmed Abdallah Mohamed Sambi: 58,02%.
2.- Ibrahim Halidi Abderemane: 28,32%.
3.- Mohamed Djaanfari: 13,65%.
Mohamed Djaafari
Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), Ibrahim Halidi Abderemane est mort à Mayotte 48 heures après Mohamed Djaanfari. Du trio de tête lors de l’élection présidentielle de 2006, il ne reste qu’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, visé par un projet d’assassinat concocté par la dictature poétique de Mitsoudjé. Maintenant, une question se pose: la dictature de Mitsoudjé va-t-elle annoncer la mort de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi dans les heures qui suivent pour signifier l’éradication du trio de tête de 2006? Après les lâches assassinats de 2019 et ceux perpétrés avant par le chanteur électoral céleste Assoumani Azali Boinaheri, tout mal est envisageable de la part de cet assassin. Que Dieu protège Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. De tout cœur, nous sommes avec lui, même si les caciques de son Parti, le Juwa, rasent les murs et ne veulent lui apporter le moindre soutien.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 23 février 2020.
