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Azali Assoumani rompt sauvagement avec le Qatar

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Azali Assoumani rompt sauvagement avec le Qatar

Il baisse la culotte face à Marc Athiel et Jean-Marc Heintz

Par ARM

      Marc et Jean-Marc. Dupont et Dupond de l’album Tintin. Marc et Jean-Marc sont Dupont et Dupond, et cette fois-ci leurs aventures se déroulent dans Tintin au Congo, avec tout le décor colonial et le mépris envers les colonisés. Marc et Jean-Marc n’ont que mépris envers les Comoriens. Ils méprisent les colonisés comoriens, qu’ils tiennent pour de la petite bière et pour du demi-sel. Or, les «bons et vrais Comoriens» autoproclamés chantres du «nationalisme patriotique comorien» tels Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah, Idriss Mohamed Chanfi et autres prêcheurs du souverainisme comorien se taisent face au colonialisme comportemental. Nos deux loulous et autres se taisent, mais n’ont pas de pouvoir entre leurs mains.

Par contre, leur maître Azali Assoumani a bel et bien ce pouvoir, mais baisse chaque fois le pantalon et le slip quand il voit ses deux maîtres blancs, qu’il tient pour Dieu et Dieu. Commençons par Marc Athiel, le Grand Kitchi Manitou de la Banque centrale des Comores (BDC). Il est devenu le premier homme-État des Comores, après ses fameuses aventures tchadiennes, où il était aux premiers cercles du pouvoir, par les effets des «sentiments réciproques» avec la famille royale, sultanesque et présidentielle du pays. Les choses s’étaient terminées en queue de poisson au Tchad, mais les «sentiments réciproques» avaient permis de sauver la mise. Le cœur est un muscle très fragile, et il faut le ménager. Mais, il y avait «la piste Christian Olhagaray», du nom de l’homme qui a été vu à la fois au Tchad et aux Comores, notamment pour aider Robert «Bob» Denard à renverser Ali Soilihi le 13 mai 1978. Donc, après le Tchad, le bon Marc Athiel arriva aux Comores de Papa. Comme Christian Olhagaray dans les années 1970.

Pour connaître la suite du récit, il faut se remémorer la déclaration faite par Fahmi Saïd Ibrahim sur Facebook le 22 novembre 2014: «Il y a aussi la Banque de Développement des Comores, qui a été vendue, qui a été donnée aussi dans une voie, en réalité, il faut que nous nous demandions comment. Aujourd’hui, la Banque de Développement a été donnée à une société. Mais, nous devons nous demander comment. Aujourd’hui, la Banque de Développement des Comores a été donnée à une société, mais ce qui dérange un peu, c’est que l’homme qui dirige la Banque de Développement, c’est un Français qui est là, c’est l’homme qui faisait lui-même les appels d’offres, qui préparait les appels d’offres restreints qui étaient faits, et qui a donné aux étrangers à qui a été donné la société. Sur cette société, je veux rappeler une chose: la société qui a pris la Banque de Développement aujourd’hui, le chef, son propriétaire aujourd’hui, était le dirigeant de l’AFD [Agence française de Développement] hier, quand on prêtait l’argent à la Banque de Développement. Vous voyez qu’il y a un conflit d’intérêts. Mais, il y a également un délit d’initié parce que l’homme qui était là, à la Banque de Développement, au cours des 5, 6, 7 ans qui précèdent, qui préparait les appels d’offres et qui l’a donné à cette nouvelle société, c’est lui qui a été nommé chef, le Directeur général de la Banque de Développement, parce qu’elle est privatisée aujourd’hui.

      Vous voyez que ce n’est pas légal et cela prouve que les choses ne se sont pas passées comme il fallait. Vous voyez que c’est pourquoi nous qui faisons de la politique, nous avons le devoir d’expliquer que ce n’est pas bien parce qu’il y a une mauvaise gestion, mais il y a des questions difficiles qui frappent notre pays aujourd’hui au sujet de la Santé publique. […]. Je prends l’engagement devant Dieu et devant vous que, ce que nous ferons, mais pour défendre l’intérêt des Comores, ce que nous ferons, ça sera pour que nous défendions les intérêts des Comores, ce que nous ferons, ça sera pour que les Comores soient, s’il-plaît à Dieu, parmi les pays qu’on respecte dans le monde. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’être candidat et pourquoi je m’engage devant vous pour dire que si je suis élu, je défendrais les idées fondamentales que j’ai présentées ici».

En réalité, le repreneur des parts de l’État comorien au sein de la BDC était astreint au paiement d’une somme d’argent, étant entendu que ces parts représentent presque 18% du total. Où est cet argent? Pourquoi n’est-il pas payé? Nul ne le sait. Or, il s’agit d’une triste affaire de gros sous. Les Comoriens sont en droit de savoir ce qui se passe et pourquoi l’État comorien est le dindon de la farce dans cette affaire, qui ne lui rapporte pas un centime.

Les aventures de Tintin au Congo continuent parce que dans l’affaire qui oppose l’homme d’affaires Shemir Kamoula, PDG de NICOM, à la BDC, la Banque a été condamnée par le Tribunal de Moroni à payer à l’entrepreneur la rondelette somme d’un milliard de francs comoriens. Le jugement rendu à cet effet par le Tribunal de Moroni est fort bien argumenté et motivé, mais la BDC refuse de payer. Pourquoi? Parce qu’on est dans Tintin au Congo, où l’autorité de la chose jugée, l’un des fondements du Droit dans les pays civilisés, est bafouée, pendant que le guitariste Azali Assoumani ne pense qu’à danser le «Lélé Mama» avec les femmes et les gamines, chanter, jouer à la guitare, aux cartes et aux dominos. Quand il s’agit de procéder à un acte d’une violence extrême comme la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar, auquel les Comores n’ont rien à reprocher, il est actif. Mais, il est incapable de faire respecter le Droit sur le territoire des Comores. On aurait tant voulu que Saïd Larifou, le laudateur, thuriféraire, applaudisseur et chantre de son impossible «émergence émergente du pays émergent», lui explique qu’aucun pays au monde n’a réussi à faire son «émergence» sans assurer la sécurité juridique des justiciables.

      Après Marc, il y a Jean-Marc. Jean-Marc Heintz. Quand, au téléphone, on explique à Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah que c’est l’île qui réclame des assises de la Grande-Comore qui a fait roi un Jean-Marc Heintz qui a conduit à la ruine sa propre compagnie aérienne et qui provoque la faillite des compagnies aériennes comoriennes, il se rebiffe, en prétendant hypocritement que l’affaire n’est pas liée à une île. À d’autres! En tout cas, on sait qui faisait de la complaisance avec Robert «Bob» Denard, uniquement pour des centimes. Ces gens-là n’étaient pas Mohéliens. Qu’on se le dise! Ceux qui fricotent avec Jean-Marc Heintz aujourd’hui pendant qu’il tue les compagnies aériennes ne sont ni Mohéliens, ni Anjouanais. Le soliste Azali Assoumani laisse faire Jean-Marc Heintz, «son ami de 20 ans et plus», parce qu’il considère que les compagnies aériennes en question sont anjouanaises et non de la Grande-Comore: «Qu’elles coulent donc», dit-il.

La question qui se pose est celle de savoir pourquoi le «pouvoiriste» polygame a nommé un colon saboteur alors que le pays regorge de talents comoriens au chômage. Chaque jour, Jean-Marc Heintz insulte les Comoriens et humilie leur pays, et le soliste Azali Assoumani le laisse cocufier l’État comorien. Comme le Sultan Tibé ne connaît pas la honte, il n’a pas honte. Or, même la presse de Mayotte et de La Réunion fait ses choux gras de la décapitation de l’aviation comorienne par Jean-Marc Heintz. Le grand mariage de Jean-Marc Heintz et l’amitié entre cet individu et son acolyte le joueur de dominos et de cartes Azali Assoumani sont plus importants aux yeux du maître de Bête-Salam que les intérêts des Comores. L’homme qui a mis en danger les intérêts stratégiques des Comores auprès du Qatar est incapable de remettre à leur place deux colons méprisant les Comoriens et insultant l’État comorien. C’est aussi ça «l’émergence». C’est ça l’importance des assises de la partie la plus prétentieuse et la plus méprisante de la classe politique de la Grande-Comore envers les Mohéliens et les Anjouanais.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 29 juillet 2017.


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