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«Je serai Président sans passer par la voie des armes»

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«Je serai Président sans passer par la voie des armes»

Interview exclusive de Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah

Président du Parti Comores Alternatives (PCA)

       www.lemohelien.com: Vous avez passé tout le 2ème semestre 2016 en Afrique de l’Est, et les dirigeants actuels vous soupçonnaient de préparer un coup d’État. Croyez-vous qu’après cela, Azali Assoumani va vous faire confiance et vous intégrer dans son régime politique?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je voudrai vous remerciez, vous et votre équipe qui gérez votre site d’information. Par ailleurs, je trouve que vous imaginez tout pour me mettre en mauvaise posture face à Azali Assoumani. Il n’y a jamais eu ce genre des soupçons entre moi et nos dirigeants actuels, et là vous fantasmez.

www.lemohelien.com: Toujours le mot pour rire. Or, je ne fais que dire la vérité.

Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: C’est vous qui le dites. Vous dites votre vérité à vous, et avec malveillance, comme d’habitude. J’ai passé plusieurs mois en Afrique de l’Est pour faire connaître nos idées et notre parti politique, en particulier en Tanzanie, au parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) et à d’autres personnalités d’envergure internationale. Je peux vous assurer que j’ai beaucoup appris chez eux sans que cela soit une manière de mettre en œuvre des actions subversives. Peut-il me faire confiance? Pourquoi pas, puisque vos insinuations ne sont que des fantasmes sans queue, ni tête. Vous n’avez pas de cœur! Vous inventez tout.

www.lemohelien.com: Vos explications sur ce que vous faisiez en Afrique de l’Est n’ont jamais été sérieuses. En plus, vous qui dites tout le temps que vous serez un jour Président des Comores, avez-vous la chance de le devenir sans recourir aux armes?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je n’ai pas des explications à fournir sur mes déplacements en Afrique de l’Est, en Europe ou au Moyen Orient, plus particulièrement en Arabie Saoudite. Encore une fois, vous devez arrêter des fantasmer. Quant à mon ambition de parvenir un jour à la tête de notre pays, je m’y mets chaque seconde de ma vie pour y parvenir et cela ne date pas d’hier. Je veux mieux contribuer au combat pour l’indépendance totale, tant frontalière et économique de notre pays. Je peux vous assurer que sur ce point, j’ai beaucoup de chances d’y arriver et pas forcément par la voie que vous vouliez m’indiquer. Cela ne constitue pas un miracle. Tout homme ou femme politique espère un jour être au sommet de l’État.

www.lemohelien.com: Parlez pour vous-même. Croyez-vous que ça m’intéresse? Non!

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Votre destin se joue en 2026, et vous n’y échapperez pas. Pour ceci, le plus important ce n’est pas d’y être ou d’y arriver, mais de ce qu’on veut faire pour son pays et son peuple. La politique ne peut pas être considérée comme une entreprise d’enrichissement familial, clanique, villageois ou insulaire au détriment du peuple. Le peuple n’a jamais été passif malgré ce qu’on dit ou ce qu’on croit. En croyant à sa passivité, on finit toujours par être emporté par le courant d’eau. Le peuple est comme un courant d’eau endigué, et la digue ne peut pas être tenue d’une manière éternelle.

www.lemohelien.com: Vous philosophez. Passons. On dit qu’en 2016, vous n’aviez pas les moyens d’être candidat et que tout ce qui s’est passé à la Cour constitutionnelle, avec un colistier resté à Anjouan la nuit de la clôture du dépôt des candidatures, c’était du cinéma. Est-ce vrai que le pays qui devait financer votre campagne électorale vous avait lâché?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Votre question est intéressante car il y a des gens qui la posent afin de savoir la réalité du blocage de ma candidature à l’élection présidentielle de 2016. Certes, je n’avais pas un puits sans fond d’argent où puiser, comme c’était le cas de certains candidats soutenus par le pouvoir, même en sous-main, qui brassaient l’argent comme s’ils prenaient de l’eau de mer. Nous n’avons pas eu aussi cette manne financière qu’on nous dit provenant d’Arabie Saoudite, que le Président Ikililou Dhoinine avait partagé avec les vrais candidats de son choix. La Justice leur demandera des comptes un jour.

Nous avions décidé d’y participer avec nos maigres moyens financiers. C’est pourquoi on a déposé une requête devant une Cour constitutionnelle corrompue jusqu’à la moelle osseuse, et que cette dernière avait rejetée. Quant au financement provenant d’un pays ami, nous n’avions pas prévu cette éventualité. Nous avons certes des pays amis et des personnalités politiques et des hommes d’affaires qui étaient disponibles pour nous accompagner si notre candidature avait été retenue. Malheureusement, ce n’était pas le cas, malgré nos efforts pour convaincre le Président de la Cour constitutionnelle de nous laisser y participer. Il avait juré, après la pression de certains membres de la Cour, qui avaient soutenu notre participation: «Même si son père, qui est mort, revenait sur terre pour me supplier, je n’accepterais pas votre candidature». Je pense que ceux qui ont activement travaillé pour nous saboter connaissaient nos soutiens tant matériels que financiers. Mais, comme nous sommes vivants, nous continuons le combat jusqu’à la victoire ou la mort. Telle est notre cause.

www.lemohelien.com: Comme Azali Assoumani ne veut pas entendre parler de vous, et dans la mesure où il n’a nommé aucun membre de votre groupe ayant fait allégeance devant lui, par une lettre de soumission servile, êtes-vous surpris quand vous voyez certains de vos compagnons d’infortune tenter de retourner auprès de Mohamed Ali Soilihi? Ça fait rire!

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Vous vous trompez beaucoup sur Azali Assoumani et je ne sais pas d’où vient cette haine que vous aviez contre lui et son régime politique.

www.lemohelien.com: Où avez-vous que j’ai de la haine? Je dénonce la médiocrité de cet homme et de son entourage. Contrairement à vous, ceux qui aiment leur pays le disent.

Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je n’ai pas de leçons de patriotisme à recevoir de vous. Je pense le connaître un peu mieux que vous. Il n’a pas du tout l’image et les idées que vous lui collez. Je ne suis pas responsable des agissements ou des réactions de certains leaders politiques avec qui nous avons décidé de soutenir le développement économique et social de notre pays, ce que Azali Assoumani appelle «émergence». Les autres sont libres de changer de cap et aller soutenir une idée ou un projet politique. Cela les regarde. Je n’ai aucun jugement à faire sauf que je reste sur notre décision de soutenir l’émergence. La constance en politique est aussi une vertu pour celui qui veut arriver au sommet. En plus, je suis convaincu qu’on peut développer notre pays comme l’île Maurice. Pour cela, il faut agir et participer avec eux ou proposer des idées, des orientations à ceux qui nous gouvernent.

www.lemohelien.com: Notre inclassable et déroutant ami commun Achiraf Saïd Hachim avait été accusé d’avoir commandité la tentative de coup d’État du 19 décembre 2001. Pendant des années, il a fustigé Azali Assoumani et l’a accusé d’un tas de choses immondes. Croyez-vous qu’Azali Assoumani va oublier tout ça et lui faire confiance un jour?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Cela fait partie du passé. Pour évoluer, on doit tourner cette page. Je suis convaincu qu’Azali Assoumani veut rassembler. Quand on fait de la politique, surtout aux Comores, on ne doit être ni rancunier, ni figé dans les jugements, décisions, actes ou paroles du passé, mais sans oublier de se protéger. Celui qui ne change pas ou ne pardonne pas ne peut ni évoluer, ni rassembler.

www.lemohelien.com: Jusqu’en 2016, votre Parti Comores Alternatives (PCA) était très actif, et aujourd’hui, il se limite à votre personne. Est-ce pour cela que vous rampez devant la CRC d’Azali Assoumani, qui a ses propres brebis galeuses à caser et qui s’entretuent?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Le PCA a deux sortes des militants: ceux de la diaspora, et ceux du berceau, les Comores, leur terrain d’implantation et d’action. Aux dernières élections présidentielles, certains membres issus de la diaspora auraient voulu qu’on s’abstienne de soutenir un candidat, les décriant tous. Mais, des membres de la diaspora et la totalité de ceux des Comores ont décidé qu’on soutienne un candidat sur la base de six critères qu’on a déjà cités dans la presse locale à l’époque. Nous avons donc opté le soutien à Mohamed Ali Soilihi. C’est le rôle d’un parti politique de participer à différentes actions qui décident de l’avenir de son pays. Nous ne sommes pas un cercle des philosophes.

Dieu soit loué, notre parti politique attire chaque jour dans la diaspora et aux Comores des militants qui partagent nos idées et nos objectifs politiques. C’est un parti politique né d’idées et objectifs novateurs et libérateurs. Nous avons, par exemple, pu sensibiliser, pas seulement les Comoriens mais aussi l’Afrique francophone sur les méfaits du colonialisme monétaire et les avantages d’une monnaie nationale. Il fut un temps où seuls quelques suicidaires osaient dénoncer ce colonialisme monétaire, et certains Présidents africains y ont laissé leur peau. On a aujourd’hui des soutiens venant du Bénin, Gabon, Côte-d’Ivoire et du Rwanda. Il y a peu de temps, j’ai été contacté par un ONG panafricaniste anti-zone franc. Dans l’île comorienne d’Anjouan, il y a eu une formation politique anti-zone franc. J’avoue que cette idée a été, entre autres, parmi les causes du blocage de ma candidature à l’élection du chef de l’État en 2016, après moult rencontres d’intimidation qui m’ont laissé de marbre.

www.lemohelien.com: Là, vous devenez carrément paranoïaque et hystérique.

Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Pas du tout. Je suis sérieux. Aujourd’hui, les Comoriens nous soutiennent pour le courage de nos idées, et notre parti politique se gonfle des militants par ses idées et non par l’attraction des distributions des postes ou de l’argent de l’État. Le PCA reste actif non uniquement dans la mobilisation des troupes et la sensibilisation mais aussi et surtout dans la recherche des moyens pour la conquête du pouvoir. Un parti politique est comme un train ou un tramway: les gens montent et descendent, selon leur destination, mais le véhicule va toujours jusqu’au terminus. La raison de soutenir Azali Assoumani n’est liée à aucune autre considération que celle de vouloir servir notre pays pour son indépendance totale, tant territorial que monétaire, gage de tout développement économique et social.

www.lemohelien.com: Or, votre chef ne garantit pas cette indépendance. Avant de vous agenouiller devant lui, avez-vous consulté les confettis de ce qui reste de votre glorieux PCA?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Nos militants, dans la plupart de cas, sont informés de nos agissements afin qu’ils s’y adaptent et s’y préparent. Notre parti politique fonctionne d’une manière concertée dans ses actions et dans la mise en œuvre de sa stratégie. Il a un chef qui dirige et décide après consultations, sans trop s’attarder sur des positions nihilistes de certains membres. Quand on est chef même d’une petite famille, il y a toujours une certaine opposition de vue et cela est la logique de la vie, sans que cela nuise à notre volonté d’aller de l’avant en ayant en vue que l’objectif et de permettre au chef de décider. Quand on cherche le pouvoir, on a besoin du peuple, mais on ne gouverne pas par le peuple mais pour le peuple.

www.lemohelien.com: On vient de voir votre chef Azali Assoumani déclarer son ministre et homme à tout faire, Saïd Ali Saïd Chayhane, leader unique et incontestable de la région du Bambao. Comment vivez-vous une telle aberration, vous qui êtes à moitié de Vouvouni, et donc du Bambao, surtout quand on sait que Saïd Ali Saïd Chayhane n’a jamais été élu?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Azali Assoumani est libre de proclamer qui il veut comme leader de son parti politique dans une région. Je crains que vous ayez mal compris ou interprété ses propos. Il ne pourra pas proclamer cela comme vous dites, à Mdé, ville d’un des leaders politiques de longue date et issu d’un parti politique historique qui l’a soutenu aux élections présidentielles et travaille avec lui. Je ne peux pas, donc, par respect, concevoir qu’on choisisse cette ville pour annoncer qu’on enterre vivant un de ses enfants. Je vous demande d’être sympathique et juste et de ne pas interpréter mal les agissements d’Azali Assoumani. On est en politique: le geste, l’acte et la parole ont des sens, et sont souvent une jauge pour les autres. Le Bambao est une région qui regorge de plusieurs leaders politiques d’envergure nationale, dont certains ont fait leurs preuves. Cela n’exclut pas la venue des nouveaux éléments. Mais, je suis convaincu que cela ne se proclame pas et ne se décrète pas.

www.lemohelien.com: Des Comoriens vivant en France rentrent aux Comores pour assister à vos assises de la Grande-Comore contre la présidence tournante. Quand allez-vous arrêter votre bronzage à Nice pour y aller y assister?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je ne suis pas à Nice pour bronzer. Je n’ai jamais pris de vacances de ma vie. Je sais que j’aurai une longue vacance et un repos le jour de ma mort. Pour le moment, rien ne peut me distraire car notre pays va mal, son indépendance restant inachevée, cela fait plus de 42 ans. Certains hommes et femmes politiques dansent, sourient, paradent car le peuple est endormi par ses misères et son désespoir. Notre peuple se suicide en tentant de fuir vers Mayotte. Par ailleurs, ces assises sont pour tous les Comoriens qui s’intéressent au passé, au présent et à l’avenir de notre pays. Vous ne pouvez pas les réduire à île, du fait de votre haine ou mépris envers les dirigeants actuels.

www.lemohelien.com: Je répète: je ne hais et ne méprise personne. Je hais et méprise la médiocrité de ton chef et de ses séides. Pouvez-vous comprendre cela?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Ce que je comprends surtout, c’est que vous savez jouer avec les mots. Vous en profitez. C’est indigne d’un intellectuel. Vous pouvez être contre ce régime politique et participer à ces assises nationales.

www.lemohelien.com: Je ne vais jamais m’associer à ce crime contre Mohéli, Anjouan et l’unité du pays. Savez-vous qu’à Mohéli, on manifeste contre cette supercherie?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je sais, mais, bon… On ne vous demande pas d’être d’accord mais d’y participer et d’apporter vos idées, vos projets et vos lumières. Il est facile de stigmatiser et critiquer mais là, on vous dit que si vraiment de notre côté il n’y a que de l’obscurité, venez et portez-nous votre lumière pour qu’on aille vite. C’est notre pays et nous avons le devoir et l’obligation de le servir d’une façon ou d’une autre.

www.lemohelien.com: En tant que Mohélien, je vous dis: non à votre haine et mépris!

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je ne cesserai jamais de vous dire que vos mots et vos écrits ont un impact psychologique et moral, constituant aussi une jauge pour ou contre vous pour ceux qui vous lisent. Un homme de votre envergure ne devait pas utiliser certains mots qui peuvent fausser l’image ou la valeur que vous portez.

www.lemohelien.com: Croyez-vous que les Anjouanais et les Mohéliens sont crédules pour croire un seul instant que ces assises sont «nationales» et entrer dans votre jeu de haine et de mépris envers eux?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Je dois vous faire remarquer une chose: chaque fois qu’un Grand-Comorien est au pouvoir, on essaie toujours de le troubler et de l’accuser de tout. Vous vous savez que le début des esprits séparatistes des Comoriens d’Anjouan date de l’arrivée de Saïd Mohamed Djohar au pouvoir, après un long règne, de 11 ans sans partage, d’Ahmed Abdallah Abdéremane. Quand on a voulu piétiner la présidence tournante en accusant les Comoriens de Mohéli d’être imberbes, incapables de gouverner notre jeune État, ce sont les Comoriens de la Grande-Comore, aux Comores et à l’étranger, qui se sont mobilisés pour défendre le droit d’une autre île. Il n’y a jamais eu lieu chez les Grands-Comoriens une haine ou un mépris envers leurs frères et sœurs des autres îles. Vous ne pouvez pas dire surtout cela à enfant de Vouvouni, où Ahmed Elharif Hamidi et Hassani Mohamed Ahmed et d’autres sont des grands notables acceptés et respectés par tous. Ressaisissez-vous et de revoyez l’Histoire de notre État. Pour l’Histoire des Comores récente, c’est Azali Assoumani qui a, pour la première fois, fait confiance en nommant plusieurs cadres des Comoriens de Mohéli à différents postes de responsabilité.

www.lemohelien.com: Il avait nommé des Mohéliens car il ne voulait pas d’Anjouanais, qu’il pourchassait dans les rues de Moroni. Et il a nommé qui à Mohéli? Dévoués et nuls.

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: C’est lui qui a instauré la Constitution avec une présidence tournante en 2002, quoique certains veuillent s’attribuer des mérites qu’ils n’en ont pas.

www.lemohelien.com: La présidence tournante vient de Mohéli, mon bon Monsieur!

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Dans la vie, surtout dans la vie politique, il faut être juste et donner à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Que la haine ou le mépris que vous avez envers certaines personnalités politiques ne vous poussent pas à leur voler leurs mérites. Vous risquez de prendre les requins blancs pour des thons et vous lancer à leur pêche sans sécurité, ni précaution.

www.lemohelien.com: Avez-vous commencé à préparer les panneaux déclarant que «Mohéli et Anjouan sont comoriennes et le resteront à jamais», pour quand vous aurez fait éclater les Comores par votre projet hégémonique contre les Anjouanais et les Mohéliens?

       Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah: Vous confondez tout et je crains que vous ne soyez aveuglé par votre haine et mépris envers ce pouvoir, qui n’est pas l’initiateur de ses assises. Pour ces assises, il y a notamment le parti de Chaher Ben Saïd Massoundi et du Docteur Abdoulhakim Ben Saïd Allaoui, qui ne sont pas des Grands-Comoriens. Il n’y aura pas un éclatement des îles, et ceux qui se mobilisent ou se laissent manipuler par les ennemis de notre jeune nation payeront cher un jour. Nous reconnaissons que le pays va très mal et que nous devons tous apporter notre soutien afin de consolider notre unité nationale. Nous n’avons aucun intérêt à favoriser l’émiettement de nos îles, déjà petites et pauvres. C’est pourquoi nous soutenons ces assises, pour apporter notre contribution afin de consolider notre peuple et favoriser le retour des Comoriens de Mayotte. Le temps de division est révolu et nous devons nous réveiller afin de faire comprendre aux uns et aux autres que nous ne nous laisserons pas faire. L’impunité marque le début de sa fin. Réveillons-nous pour notre pays et notre peuple.

Propos recueillis par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 29 juillet 2017.


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