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Djaffar Ahmed Saïd Hassani face à un cri de haine

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Djaffar Ahmed Saïd Hassani face à un cri de haine

Annulation de passeports et «mandat d’arrêt international»

Par ARM

     Deux documents scélérats et d’une stupidité d’hyène circulent sur les réseaux sociaux: d’une part, la note verbale par laquelle Mohamed Elamine Souef demande aux chancelleries de ne plus reconnaître les passeports du Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani, d’autre part, le prétendu «mandat d’arrêt international» visant le même Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani, «au nom de Dieu», «pour faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’État». Le juriste qui est dans l’apprentissage et la pratique du Droit depuis 1986, soit depuis 32 ans, est très étonné. Le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani était libre de tous ses mouvements aux Comores et n’a jamais fait l’objet d’accusations, ni d’interdiction de quitter le territoire comorien. Il a fallu qu’il voyage hors des Comores pour qu’il soit accusé de tous les maux de la Terre, «au nom de Dieu»?

     Si les autorités de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé avaient quelque chose à lui reprocher, pourquoi ne lui ont-elles pas confisqué ses deux passeports avant son voyage et pourquoi, quelqu’un qui, «au nom de Dieu», est poursuivi «pour faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’État», n’a jamais été convoqué par un juge, alors que son petit frère Maître Bahassane Ahmed Saïd Hassani a été kidnappé et jeté dans un cachot médiéval, «au nom de Dieu»? Il a fallu que l’intéressé voyage pour qu’un cri de haine d’une stupidité de cabri soit lancé contre lui? Franchement, est-ce que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé croit que ses documents haineux et stupides seront pris en considération par les chancelleries?

Je ne cache pas que quand j’ai reçu ces deux documents de la part d’un frère qui m’est très cher, ma seule réponse a été: «Quelle bande de cons!». Je ne pouvais pas imaginer que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé pouvait tomber aussi bas.

     Parlons vrai. La chute et l’assassinat sont inévitables pour le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», et pour Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger». La mort violente de ces deux microbes sociopolitiques et parasites économiques est inéluctable. Mais, elle ne viendra pas du Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani. Elle sera l’œuvre d’un proche du couple des crotales de Mitsoudjé. C’est un proche du bandit et de la «bandite» qui va les farcir de balles avant de pisser sur leurs deux têtes de serpents. Ce proche complote avec Bellou Magochi, Kiki (candidat en 2019), le beau gosse Saïd Ahmed Saïd Ali et Houmed Msaïdié Mdahoma (candidat en 2019). Il a déjà demandé et obtenu 380.000 euros devant servir au renversement et à l’assassinat du couple de serpents de Mitsoudjé.

J’ai en ma possession le document de 8 pages par lequel ce collaborateur du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri explique pourquoi et comment la mort brutale du tyran de Mitsoudjé est devenue une nécessité. Je reproduis quelques morceaux de ce document, sans y apporter la moindre correction, puisque le jour où je devrais affronter la famille des deux serpents au Tribunal, les écrits doivent avoir une concordance parfaite.

Lisons le document en question, rédigé par un collaborateur du tyran de Mitsoudjé: «Les élections présidentielles de l’Union des Comores de 2016 ont été une large mascarade électorale que le pays n’a jamais connue. Le système a été biaisé de bas en haut, de la commission électorale nationale indépendante (la CENI) à la Cour Constitutionnelle. Il y a eu vingt-huit candidats dont trois furent rejetées par la Cour constitutionnelle et vingt-cinq retenus. Au sein de ces nombreuses candidatures, le choix d’Azali Assoumani a été déjà décidé. Azali Assoumani a été président des Comores, pendant sept ans avec un bilan catastrophique. Il a été hué et honni par le peuple Comorien. Au niveau des urnes, il fut éliminé dès les premiers tours des élections présidentielles, il a été repêché par la commission nationale électorale indépendante (CENI) sous la pression de l’armée, en particulier le chef de l’Etat-major, Lieutenant –colonel Youssouf Idjihadi. La suite, on le sait avec une élection à trois tours au lieu de deux, juste pour imposer aux Comores et montrer à l’opinion internationale qu’il a eu une élection démocratique et transparence aux Comores. Suite aux fraudes et l’intervention du chef de l’État-major de l’armée, le lieutenant-Colonel Youssouf Idjihadi la scène a proclamé la victoire d’Azali Assoumani et confirmé par la Cour Constitutionnelle».

Le collaborateur dit donc que son chef n’a pas été élu, mais imposé. Il poursuit: «L’installation d’Azali Assoumani que les Comoriens n’ont pas souhaité mais imposé par ses sbires ne fait que raviver la haine d’antan. En se sachant honni et banni par le peuple, il se fait entourer par ses anciens qui ont ruiné avec lui le pays».

Que faire alors? Le collaborateur du «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri suggère le renversement du chien enragé de Mitsoudjé: «Nous comptons organiser une manifestation populaire au niveau de trois îles. Cette manifestation mettra dans la rue de Moroni, au moins cinq milles (jeunes, adultes et femmes), quatre milles à Anjouan et mille à Mohéli le même jour. Cette manifestation sera encadrée par un groupe spécial composé de 500 hommes à la Grande Comore, 200 à Anjouan et 100 à Mohéli dont 90% des anciens soldats et 20% des anciens policiers et gendarmes. Notre groupe doit être soutenu par des professionnels extérieurs. C’est pourquoi, nous avons fait appel à nos amis qui ont de la compétence et la connaissance de l’action et du terrain. Tous ces professionnels seront au nombre de 45 dont 15 positionnés à Anjouan, 10 à Mohéli et 20 à la Grande Comores. L’effectif est disposé ainsi : 5 Officiers supérieurs et 40 Officiers et Sous –Officiers».

Le collaborateur du bambochard Assoumani Azali Boinaheri a de la suite dans les idées. Voici ce qu’il suggère: «La manifestation sera programmée pour trois jours de suite, de Mercredi à Vendredi afin de bloquer l’administration et compliquer la probable intervention de l’armée – ceux qui seront encore fidèles au régime. Pour la manifestation, il y aura comme d’habitude, les ramassages des manifestants des différents coins des îles et leurs entretiens par les services féminins».

Tout ça va coûter combien? L’homme de Bête-Salam a fait ses calculs. Les voici.

Identification Nombre de jours Nombre des Personnes Coût Coût total
Manifestations 3 10.000(dix milles) 50.000euros 50.000 euros
Officiers Supérieurs 15 5 600.00euros 45.000 euros
Officiers et Sous -Officiers 15 40 500.00euros 300.000 euros
Billets d’avion A/R et Assurance Rapatriement 45 2100.00euros

 94500 euros

Equipements Tactiques 45 2000.00euros 90.000 euros
Frais d’hébergements et Restauration 15 45 150 101.250 euros
Total       580.250 euros

Alors, au lieu de s’acharner contre le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani, le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri doit chercher dans son propre corps sale les poux qui le piquent. Bien évidemment, il peut demander à son avocat de me faire arrêter «au nom de Dieu», «pour faits d’attentat et complot contre l’autorité de l’État», et essayer de m’obliger à expliquer comment ce document est arrivé en ma possession et pourquoi je n’ai pas dénoncé son auteur. Les faux juristes Ibrahim Ali Mzimba, Madame Saïd Larifou et le pou Nourdine Abodo pourraient lui expliquer comment faire. Je les attends avec impatience.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 9 septembre 2018.


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