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L’arrestation barbare de Mme Djaafar Ahmed Saïd

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L’arrestation barbare de Mme Djaafar Ahmed Saïd

«Ripoux-blique» de Mitsoudjé: de la dictature à la terreur

Par ARM

     La guerre est une situation extrême. Mais, même en cas de guerre, les parties belligérantes doivent se comporter avec humanité. Les règles y afférentes constituent un corpus qu’on appelle Droit international humanitaire. L’humanisation de la guerre est d’autant plus nécessaire que des pays en guerre peuvent entretenir des relations diplomatiques.

Les règles du Droit international humanitaire ont été codifiées à partir du XXème siècle. Mais, en Islam, cette codification a été faite du début de la Révélation du Coran en 609 aux années 630 de l’ère chrétienne, sous la direction des deux premiers Khalifes bien Guidés.

Lors de la campagne menée par l’Armée musulmane en direction de la Syrie, Abou Bakr Al-Saddiq, premier Khalife, avait dit aux Musulmans: «Souvenez-vous que vous êtes toujours sous le regard de Dieu et à la veille de la mort; que vous rendrez compte au Dernier Jour… Lorsque vous combattrez pour la gloire de Dieu, conduisez-vous comme des hommes, sans tourner le dos, mais que le sang des femmes, ou celui des enfants et des vieillards ne souille pas votre victoire. Ne détruisez pas les palmiers, ne brûlez pas les habitations, les champs de blé, n’abattez jamais les arbres fruitiers, et ne tuez le bétail que lorsque vous serez contraints de le manger. Quand vous accordez un traité ou une capitulation, ayez soin d’en remplir les clauses. À mesure que vous avancerez, vous rencontrez des personnes religieuses qui vivent dans les monastères (moines) et qui servent Dieu dans leur retraite: laissez-les seules, ne les tuez point, et ne détruisez pas leurs monastères»: Cité par Ahmed Rechid: L’Islam et le droit des gens, RCADI 1937, Tome II, volume 60 de la collection, Librairie du Recueil Sirey, Paris, 1937, pp. 451-452.

Omar Ibn Al-Khattab, deuxième Khalife, avait tenu le même discours aux Musulmans: «N’opprimez personne, car Dieu n’aime pas les oppresseurs; ne soyez pas lâches dans le combat, cruels dans la force, ni abusifs dans la victoire. Ne tuez ni vieillard, ni femme, ni enfants, et craignez de les tuer dans les rencontres d’escadrons ou dans les incursions de cavalerie»: Cité par Ahmed Rechid: L’Islam et le droit des gens, op. cit., p. 452.

Nous l’aurons compris: en cas de guerre, il est demandé aux Musulmans d’épargner et de respecter notamment les femmes. Aujourd’hui, les Comores sont-elles en guerre? Non! Les Comores ne sont pas en guerre. Pourtant, il s’y passe des barbaries qu’on ne voit même pas dans un pays en guerre. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé terrorise tout le monde, et s’en prend maintenant aux femmes. Elle vient d’arrêter sans le moindre motif légal l’épouse du Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani. Cette femme, dont le grand public n’entend jamais parler, a été arrêtée pour «délit de conjoint», que vient d’inventer le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cette femme respectable et honorable née dans une respectable et honorable famille de Moroni a, aux yeux de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, commis le plus horrible des crimes contre l’humanité: être l’épouse du Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani, auteur du discours historique du 16 juin 2018 par lequel il dénonçait la dérive dictatoriale du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, notamment la révision anticonstitutionnelle de la Constitution par mascarade référendaire du lundi 30 juillet 2018.

Pour punir le Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri avait remanié son «gouvernement» pour la 2ème fois en deux ans pour lui attribuer une coquille vide appelée «ministère de la Cohésion sociale». Quelques jours plus tard, il nomma un 4ème «gouvernement», duquel fut exclu l’homme du 16-Juin. Maître Bahassane Ahmed Saïd Hassani, le jeune frère, a été jeté en prison sans motif légal, ni jugement, la dictature de Mitsoudjé se contentant de dire qu’il préparait un coup d’État avec deux lance-pierres et 40 centimes de l’unité monétaire du Sultanat d’Itsandra au Moyen-Âge. Quelques jours auparavant, après avoir séjourné nue à Ndroudé en compagnie de ses sorciers qui aiment «prier» nus, la satanique Ambari Darouèche dite Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger», obtenait le limogeage du secrétariat général du ministère de la Santé de Moinour Ahmed Saïd Hassani, la sœur du Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani. Il y a donc un acharnement haineux contre toute une famille, et c’est honteux.

La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé s’employait à distiller des informations assassines selon lesquelles, après le petit frère Bahassane, c’est le grand frère Djaafar Ahmed Saïd Hassani qui allait être arrêté de manière arbitraire et barbare. L’intéressé n’a jamais été impressionné par cette perfide campagne d’intimidation. Mais, voilà, il vient de prendre un avion de la compagnie AB Aviation en direction de la Tanzanie. Ce voyage a gâché la joie de Bakapihi et Makapihi, de retour de Chine. Depuis, tout le personnel de l’Aéroport de Hahaya et de la compagnie AB Aviation est arrêté. Même les militaires, les gendarmes et les policiers qui sont affectés à l’Aéroport de Hahaya sont arrêtés.

Le jeudi 6 septembre 2018, ce fut au tour de l’épouse du Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani d’être arrêtée, toujours sans le moindre motif légal. Cette femme a commis quel crime en dehors d’être l’épouse de son époux? Les personnes affectées à l’Aéroport de Hahaya ont commis quel crime alors qu’elles n’ont enfreint aucun texte juridique restreignant les déplacements du Vice-président Djaafar Ahmed Saïd Hassani? À ce jour, personne n’a vu un bout de papier signé par un juge et interdisant les voyages du Vice-président à l’étranger.

L’arrestation de l’épouse de Djaafar Ahmed Saïd Hassani vient confirmer une tendance constatée au lendemain du 26 mai 2016: la transformation des Comores en dictature qui s’est muée en régime politique terroriste. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est un régime politique terroriste au même titre que les Al-Shabab de Somalie, Al-Qaïda, Daesh, les Talibans, etc. Les méthodes sont exactement les mêmes et sont basées sur la terreur. Mais, que cela ne nous étonne pas: ce sont le bambochard Assoumani Azali Boinaheri et son fugitif international Hamada Madi Boléro qui avaient reçu Oussama Ben Laden aux Comores lors de leur première kleptocratie (1999-2006) et lui fournissaient des passeports comoriens, pendant qu’ils faisaient semblant de combattre le terrorisme transfrontalier.

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt; le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri et Ambari Darouèche ont une peur bleue de Djaafar Ahmed Saïd Hassani. Pour eux, l’homme du 16-Juin va les renverser et les assassiner. Ils sont partis chercher trop loin: celui qui va les renverser avant de les assassiner est l’un de leurs proches. Et même si Djaafar Ahmed Saïd Hassani était parti chercher des soldats de fortune pour débarrasser le monde ce couple de serpents et de microbes, pourquoi arrêter son épouse?

Il faudra signaler à la dictature que même au cas où un délit aurait été commis, le principe de la personnalité des peines s’applique. Selon ce principe de Droit pénal, on ne condamne pas une personne pour un fait punissable qu’elle n’a pas elle-même commis. Logiquement, une personne n’est jamais punie pour une infraction commise par une autre personne. En la matière, le Conseil constitutionnel français va plus loin dans sa décision n°99-411 DC du 16 juin 1999, estimant que ce principe naît des articles 8 et 9 Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789: «Nul n’est punissable que de son propre fait». Qu’on le dise aux faux juristes Ibrahim Ali Mzimba et Mme Saïd Larifou et au serpent mercenaire Nourdine Abodo.

En tout cas, dans la semaine du 17 au 23 septembre 2018, le livre «Sociologie politique des Comores» sera en librairie, et on y découvrira toutes les saletés de Bakapihi et Makapihi, y compris les partouzes, les discours de menaces et injures, et les photos qui parlent.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 8 septembre 2018.


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