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Les conneries de Djaé Ahamada Chanfi, le petit-fils du Prophète, à Genève

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Les conneries de Djaé Ahamada Chanfi, le petit-fils du Prophète, à Genève

Mensonges, français poussif et douteux, ignorance, incurie, apologie de crime

Par ARM

       Notez le «donc» en début d’article.

       Donc, le berger Djaé Ahamada Chanfi, ministre de la Justice, des Affaires islamiques et de la Fonction publique, en charge des Droits de l’Homme, de la Transparence et des Administrations publiques (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! À l’aide! À l’aide!), était à Genève, Suisse, devant le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU ce vendredi 3 mai 2024. Eh bien, il n’est pas à féliciter. Même le début et la fin de son discours sont une immense foutaise, du fait de ses invocations islamiques en arabe non traduites. Ce n’est pas le lieu. Il a tout loisir de répéter ses salamalecs dans les réunions insipides, inutiles et criminelles de la Ligue des États arabes (LÉA) et de l’Organisation de la Conférence islamique (COI), deux des prés carrés de la dictature dans le monde, et non à l’ONU.

       Je suis membre de la Promotion Henry Leclerc (2014-2016) de l’École de Formation professionnelle des Barreaux du Ressort de la Cour d’Appel de Paris (ÉFB), et justement le charismatique Maître Henri Leclerc, célèbre parrain de cette Promotion dit une chose merveilleuse: un Avocat pénaliste ne pose jamais une question dont il ne connaît pas par avance la réponse. Aujourd’hui, je ne vais pas accuser le berger Djaé Ahamada Chanfi; je vais lui poser des questions sur sa médiocrité et ses mensonges, à lui, qui est à la fois médiocre et un fieffé menteur, en plus d’être un mendiant.

       Dans une diction infernale, propre à celle de son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, de sinistre réputation, Djaé Ahamada Chanfi dit Mna Djaé, le Petit Djaé, Djaé le Minus, Djaé le Minuscule, Djaé le Minable, dit que les Comores sont une démocratie scandinave parce qu’il a signé de sa main de voleur de poules un arrêté créant un prétendu Comité interministériel national d’Élaboration et du Suivi sur les Droits de l’Homme. Or, une institution bidon n’améliore jamais la situation des droits de l’Homme dans une dictature. Il lit comme un écolier un Rapport mensonger sur la prétendue embellie des Droits de l’Homme dans sa dictature. Il prétend que son Rapport a été élaboré par tous les Comoriens. Dans un pays incapable de fabriquer un cure-dents, il ose parler des «Comores émergent à l’horizon 2030» (au lieu de «émergentes»). Alors que la non-Constitution de la main coupée et de la mort du 30 juillet 2018 a détruit toutes les institutions des Comores, il en fait un instrument de promotion de la démocratie, de l’État de Droit, des droits de l’Homme et de la Justice. Il cite des «progrès non négligeables» en matière de droits de l’Homme (lesquels), alors que les Comores sont devenues une prison à ciel ouvert et couvert. Il ignore que la ratification des conventions internationales ne fait pas d’une dictature une démocratie, car toutes les dictatures, dont celle de Mitsoudjé, ratifient les traités. Or, d’autres ratifications sont attendues de toute urgence. Il ose citer la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés, le cache-sexe de Sittou Raghadat Mohamed comme la quintessence de la démocratie. Pitié!

       Où est «la bonne foi» de la dictature de Mitsoudjé dans la promotion des droits de l’Homme? Où a-t-il vu que la dictature de Mitsoudjé est crédible en matière de droits de l’Homme? Malgré la langue de bois de toutes les délégations et l’absence de délégations de pays sérieux et crédibles, même le Kirghizstan fait des cours de l’Homme à la dictature de Mitsoudjé. Le Lesotho s’interroge sur la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés de Sittou Raghadat Mohamed, la corrompue immorale assoiffée de pouvoir et d’argent sale. La Justice des Comores est diplomatiquement et ouvertement traînée dans la boue par des délégations étrangères. La détention des prisonniers politiques est sévèrement critiquée par le Luxembourg, mais Djaé Ahamada Chanfi prétend qu’il n’y en pas sous la dictature de Mitsoudjé. L’enseignement et la Santé publique, la violence faite aux femmes, aux filles et aux mineurs aux Comores sont cloués au pilori. Le Mexique épingle les Comores en matière de tolérance sexuelle. Le Monténégro s’interroge sur la violation des obligations internationales des Comores. La Sierra Léone daube sur un système judiciaire pourri, sans «indépendance de la Justice», sans «État de Droit».

       Quand le berger Djaé Ahamada Chanfi reprend la parole, il se tue dans un français de manant, dans une intonation de mouton, de chèvres et de chameau, dans des phrases n’ayant aucune fin. Il divague. Il voit la prison de Moroni en hôtel 5 étoiles. Il dit que «les Comores se sent impliquée» au lieu de «Les Comores se sentent impliquées». Il parle de la formation des magistrats, alors que ceux-ci sont incompétents et corrompus, leur ministre étant lui-même un faussaire de diplômes, un corrompu et un incompétent. Il nie l’existence de prisonniers politiques aux Comores, comme si le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi était en vacances à Honolulu et à Bora-Bora. Il vante la scolarisation dans un pays où l’École est morte. Pour lui, il n’y a pas de torture aux Comores, pays sunnite de rite chaféite, engagé dans «l’émergence à l’horizon 2030», alors qu’on tue les hommes «libres» et les prisonniers. «La Justice est bien protégée», dit-il. L’horrible bandit! Il brandit le slogan mensonger «Un jeune, un emploi», dans un pays effondré sous les coups de boutoir du chômage de masses. «L’Éducation nationale est une priorité, une priorité nationale», même pour «les personnes handicaps» au lieu de «personnes handicapées». Ces «personnes vulnérables» «sont inclus» et non «sont incluses». Ah bon? Maintenant, d’après Djaé Ahamada Chanfi, le Qatar a une «Présidente» et non un Émir? Les micro-finances ont été «ouverts» et non «ouvertes». Le mot «finances» est au masculin maintenant?

       Il dit «ressources humains» ou «ressources humaines»? «Nous ne pouvons pas ne pas s’atteler» ou «nous atteler»? «Komér émergent» ou «Comores émergentes»? À son retour à Moroni, les Comores deviendront le Paradis. La société civile est témoin des évolutions positives, mais lesquelles. C’est la première fois dans l’Histoire de l’humanité qu’on apprend que le mariage pour tous est «bien accepté aux Comores», est officiellement accepté aux Comores. Où a-t-il vu ça? Il a créé «le Guévernement» à la place du «gouvernement». Pourquoi répète-t-il que les Comores vont ratifier des Conventions internationales de protection des Droits de l’Homme alors que les Comores sont indépendantes depuis le 6 juillet 1975? «Une note que j’ai émis» ou «émise»? «Les recommandations rebondit» ou «rebondissent», «tels qu’ils ont été» ou «telles qu’elles ont été»? Où est cette «Couverture maladie universelle», dans un pays où on meurt en consommant de prétendus médicaments ramassés par terre à Dar-Es-Salam, où l’Hôpital, après une longue et interminable agonie, a fini par mourir d’une horrible mort, poussant même les autorités à entrer clandestinement à Mayotte pour se faire soigner?

       Il ose parler d’une embellie en matière de droits de l’Homme, de droits de la fille, de l’enseignement pour les filles. «Discrimations» ou «discriminations»? Pour lui, il n’y a pas de corruption aux Comores. Il ne dit pas «Décret», mais «degré». Très bien. Il dit «un Brigade» et non «une Brigade». Une loi est «introduit» ou «introduite»? «Président de la Publique» ou de la «République»? Mesures «pris» ou «prises»? Détenus «ayant écopé une peine» («écopé d’une peine») ou «condamnés à une peine»? Existe-t-il des «membres intermittents» et des «membres permanents» de la communauté internationale? Quels sont les «postes hautes» (au lieu de «hauts») occupés par des femmes «à Moroni»? Où sont les «procès équitables» sous la dictature de Mitsoudjé? «La politique énergétique que nous avons entrepris» ou «entreprise»? Comoriens «d’origine indien» ou «indienne»? Le Prophète est proclamé son «grand-père». Pour lui, chaque pays a sa démocratie, et la dictature peut être dictatoriale et dire que c’est sa culture, sa conception et sa pratique de la démocratie: «La démocratie est bien garantie chez nous». Où? Djaé Ahamada Chanfi a inventé de nouveaux concepts: «Les élections qui se sont précédées», «Jures» et non «Juges», «légation» au lieu de «délégation», «espression» et non «expression». Il hait les réseaux sociaux. Votre site préféré s’en moque.

       Le Honduras évoque «les personnes disparues». C’est quoi, cette «augmentation du budget de l’Éducation nationale» et de la Santé publique? Il dit que c’est le Code pénal qui régit la presse et l’information!!! En Algérie, le Code de la Presse avait été surnommé «Code pénal bis». Il crée et généralise une Assurance Maladie qu’il est le seul à connaître. «La Code de la nationalité» ou «Le Code»? «Chez nous, il n’y en a pas de mariage forcé» ou «il n’y a pas»? «Les intuitions de Bretton Woods» ou «les Institutions»? «La Covid-19 et le cyclone Kenneth a fait que» ou «ont fait que»? «Gouverentale» ou «Gouvernementale»? «Éconoquie» ou «Économique»? «Nous avons troduit» ou «introduit»? Il dit que les Comores acceptent le mariage pour tous, mais rejette après ce mariage, au nom de l’Islam, au détriment des droits de l’Homme, et pour être élu. Il ose dire que les femmes Gouverneures imposées dans la violence sont «élues» de façon démocratique. «J’en ai trois garçons» ou «J’ai trois garçons». Il nie l’universalité des droits de l’Homme. «Une autre pays» ou «un autre pays»? «Participation interactif» ou «interactive»? «Président de la Rublique» ou de la «République»? «Il y a les valeurs qui régit» ou qui «régissent»? C’est répété quatre fois. Pour lui, avant la fraude électorale ayant reconduit son maître à Bête-Salam en 2016, «aucune institution nationale ou locale» n’était «sacrifiée aux droits de l’Homme comme telle». N’aurait-il pas fallu dire «dédiée» ou «consacrée»? «Tous les médias, toutes les ONG, toutes les institutions nationales et internationales se saisit de ces instruments» ou «se saisissent»? Où est «la place de plus en plus grande» est occupée par les droits de l’Homme sous la dictature de Mitsoudjé.

       Il y a quand même une question très légitime et inquiétante que se posent les masses populaires: pourquoi Sultan Chouzour accepte-t-il de se discréditer en défendant une dictature sale, immorale et dégueulasse, et se laisse entraîner dans la compagnie d’un Djaé Ahamada Chanfi au sommet de sa médiocrité, de sa nullité et de son immoralité?

       Une dernière remarque est à faire. La vidéo d’où ont été extraites ces informations dure 2 heures, 53 minutes et 53 secondes. Il a été jugé nécessaire de nous focaliser sur les prises de parole du personnage et de celle de quelques intervenants étrangers seulement. Le résultat est là: honteux! Pouah! Les Comores viennent de se discréditer, une fois de plus par leur recours constant à des mendiants médiocres. Qui prendra au sérieux un pays se servant de manants aussi nullissimes? Un bon chercheur peut rédiger une excellente Thèse de Doctorat en Science sur «La médiocrité des dirigeants des Comores» sur la seule base de la seule intervention de Djaé Ahamada Chanfi à Genève le vendredi 3 mai 2024.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 5 mai 2024.


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