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Après l’assassinat de nos officiers, questions et doutes

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Après l’assassinat de nos officiers, questions et doutes

Feu Fayçal Abdou-Salam n’était ni Rambo, ni Mack Bolan

Par ARM

     Dans L’Exécuteur, le roman en série de Don Pendleton (1927-1995), le héros Mack Bolan avait une capacité de destruction supérieure à celle d’une puissante Armée munie de bombes atomiques. Dans la saga cinématographique Rambo, on voit un Sylvester Stallone doté d’une capacité de feu dépassant celle de la 3ème Armée du monde employant des bombes thermonucléaires. Aujourd’hui, aux Comores, la dictature de Mitsoudjé veut prêter au martyr Fayçal Abdou-Salam une capacité de feu dépassant celle de Mack Bolan et celle de Rambo réunies.

On dit doctement aux Comoriens que le martyr Fayçal Abdou-Salam a été libéré de prison et qu’il a voulu attaquer le Camp militaire de Kandani tout seul ou presque. Sous le coup de l’émotion causée par le deuil qui touche toute la nation comorienne, nous n’avons pas posé les bonnes questions. Nous n’avons pas soulevé des doutes légitimes. Or, plus on réfléchit sur cette affaire, plus on se rend compte qu’il s’agit d’un assassinat. Il y a eu préméditation. C’était un complot dont le but était de se débarrasser d’un héros national. Le martyr Fayçal Abdou-Salam était un officier qui connaissait son métier et qui ne serait jamais parti tout seul attaquer le principal camp militaire des Comores, qui plus est sans un plan d’attaque, sur un simple coup de sang. Soyons sérieux! Plus on y réfléchit, plus on voit dans cet assassinat la main ensanglantée du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Malheureusement, au pays de l’impunité, du laxisme et des complots à répétition, aucune enquête ne sera diligentée sur cette affaire qui endeuille les Comores. Mais, viendra le jour où chacun devra répondre de ses crimes. Ce jour n’est pas si loin…

     Il est quand même triste de voir le dictateur fou et la dictatrice cupide de Mitsoudjé se précipiter à Mitsamiouli prétendument pour présenter leurs condoléances à la famille du Major Nacerdine Abdourazak, assassiné en même temps que le Commandant Fayçal Abdou-Salam. Or, ce drame ne se serait jamais produit si ce couple de serpents atteints de folie obsessionnelle du pouvoir et de l’argent sale n’avait pas provoqué le deuil électoral du 24 mars 2019.

Comme on dit à Madagascar, tout se paye dans ce monde, et ce n’est pas dans l’au-delà que les victimes vont se venger de leurs malfaiteurs. Cela fait des années, au moins depuis septembre 1992, que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri tue des Comoriens en toute impunité. Ses assassinats ne resteront pas impunis. Et la vengeance ne se limitera pas à sa seule et misérable personne…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 29 mars 2019.


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